Vũ Cao Đàm est l’un des rares artistes vietnamiens qui a su se faire un nom hors de son pays d’origine. Et pour cause, on ne se souvient pas seulement de cet artiste pour la légèreté de ses peintures, mais surtout sur son histoire d’amour avec la culture française. Il a su, à travers ses œuvres, produire un amalgame unique entre le meilleur de l’art oriental et occidental.
L’amour pour la France
Vũ Cao Đàm nait le 8 janvier 1908 à Hanoi au Vietnam, de Vu Dinh Thi et De Pham Thi Cuc. Il est le 5ème enfant d’une grande famille catholique de 14 enfants. Son père, Vu Dinh Thi est un grand amoureux de la culture française, et il n’hésite pas à partager cette passion à ses enfants. À 18 ans, il réussi à entrer à l’École des beaux-arts de Hanoi, fondée en 1925 par le peintre français Victor Tardieu.Vũ Cao Đàm y étudie, la peinture, le dessin, mais également la sculpture. En 1931, à l’âge de 23 ans, il reçoit une bourse pour aller étudier à Paris, une ville qui deviendra son domicile jusqu’en 1949. C’est au cours de cette année qu’il décide de se rendre dans le sud de la France, en raison de problème de santé. Il tombe rapidement sous le charme des régions méditerranéennes et décide de s’y installer de manière permanente.
Une passion pour la peinture et la sculpture
Avant la peinture, Vũ Cao Đàm s’intéressait surtout à la sculpture. L’artiste a même été tout d’abord reconnu pour son talent dans ce domaine, un talent qui lui valut de nombreuses commandes lors de son arrivée à Paris. Il réalisa surtout des bustes et parmi les plus connus d’entre eux il y a celui d’Albert Sarraut (bronze, 1935), de l’empereur Bao Dai (pierre, sd) et celui de Ho Chi Minch (1946). Mais ses préférences vont rapidement changer. Il se tourne alors uniquement vers la peinture sur soie et la peinture à l’huile. Et durant son séjour à Paris, il passait une grande partie de son temps à admirer les peintures originales qu’il avait connues sous forme de reproduction à Hanoi. Il était fasciné par leur simplicité et leur style. Mais même ainsi, son rêve était de régénérer la peinture indochinoise en ajoutant certaines caractéristiques de la peinture occidentale. Vũ Cao Đàm se concentre essentiellement sur la figuration : les femmes et les jeunes filles de son pays natal, étaient ses sujets de prédilection. Parfois, il les faisait porter des bébés, jouer d’un instrument ou conduire un cheval sans bride.
EXPERTISE ET ESTIMATION Vũ Cao Đàm
Vũ Cao Đàm se concentre pleinement sur la peinture après 1954. Et en 1959, il collabore avec de grandes galeries, dont Frost & Reed Gallery. En 1963, il signe un contrat avec Wally Findlay Gallery avec laquelle il fait de nombreuses expositions à Chicago, Palm Beach, New York ou encore Los Angeles. Malgré tout, il n’a jamais traversé l’Atlantique pour assister aux inaugurations. En 1985, il se remet à sculpter. Les dernières années de sa vie, il souffrait d’hypoglycémie, mais même ainsi, il continuait à peindre et à sculpter. Il meurt en 2000, à l’âge de 92 ans. Si vous possédez une œuvre de Vũ Cao Đàm, nous nous proposons d’en faire l’estimation. Notre équipe d’expert en art vous informe sur l’histoire de votre pièce tout en vous donnant un prix en adéquation avec les tendances du marché.
Œuvres de Vũ Cao Đàm
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