CÉSAR

Sculpteur de la scène contemporaine, César fait partie du mouvement des Nouveaux Réalistes né en 1961. Son œuvre, unique en son genre, se distingue par l’usage de la technique de compression industrielle. César a reproduit cette technique à échelle moindre en élaborant le trophée de la cérémonie des César du cinéma français, sorte de presse-papier.

Une enfance populaire à Marseille

Issu d’un milieu modeste César est né dans le quartier populaire de la Belle-de-Mai à Marseille en 1921 de parents italiens originaires de Toscane. Durant son enfance le jeune garçon s’adonna au dessin et fabriquait des carrioles en boîtes de conserve.

César quitta l’école à l’âge de douze ans afin d’aider son père propriétaire d’un commerce de vins. C’est à l’âge de quinze ans, en 1935, qu’il s’inscrivit à l’École des Beaux-Arts de Marseille. En 1937, le travail de César fut récompensé par l’obtention de trois prix en gravure, dessin et architecture. Suivant les cours du soir de dessin dans un premier temps, le jeune homme s’intéressa par la suite à la sculpture.

Grâce à une bourse d’études obtenue en 1942, César rejoignit Paris où il fut admis à l’École des Beaux-Arts l’année suivante. Il suivit l’enseignement du sculpteur Marcel Gimond (1894-1961) aux côtés de Michel Guino (1926-2013), Eugène Dodeigne (1923-2015) et Philippe Hiquily (1925-2013).

César retourna à Marseille en 1945 afin d’épouser Maria Astruc. De retour à Paris en 1946 il occupa un atelier dans un ancien bordel rue de l’Échaudé.

Les années 1940 : la naissance d’un sculpteur unique

À Paris, César fit la connaissance du peintre Pablo Picasso (1881-1973) et de la sculptrice Germaine Richier (1902-1959). À cette époque il habita le même immeuble qu’Alberto Giacometti (1901-1966). Ces trois artistes exercèrent une influence déterminante sur les œuvres de jeunesse de César.

S’il travailla le plâtre à ses débuts, César se tourna rapidement vers des matériaux de récupération peu coûteux par souci d’économie. Toutefois, l’artiste découvrit très vite que la ferraille lui permettait d’exprimer au mieux sa puissance créative.

Les années 1950 : les Compressions

Les recherches audacieuses de César ont abouti à la création des premières « compressions » de carrosseries automobiles. C’est en 1958 que César assembla ses premières tôles déformées suite à la découverte d’une presse hydraulique chez le ferrailleur où il avait pris l’habitude de se fournir pour la réalisation de ses sculptures soudées.

À partir de 1959, César centra son travail sur la compression dirigée selon laquelle l’artiste compressa des objets sous forme de parallélépipèdes, d’abord de petits formats puis des voitures entières. Ces compressions firent scandale au Salon de Mai de 1960.

Les années 1960 : les Expansions et les Empreintes humaines

César adhéra au mouvement des Nouveaux Réalistes fondé en 1961 par le critique d’art Pierre Restany (1930-2003) aux côtés d’Arman (1928-2005), de Jean Tinguely (1925-1991) et de Niki de Saint Phalle (1930-2002) notamment.

À partir de 1965, César réalisa ses premières « expansions » de polyuréthane. Cette technique consistait à étaler de la résine liquide à l’horizontale, laquelle se gonflait et se plissait dans des proportions étonnantes. Ces œuvres furent présentées au Salon de Mai de 1967.

C’est également en 1965 que César réalisa l’une de ses œuvres les plus connues : son Pouce. Cette sculpture agrandie est une empreinte de son propre pouce. L’œuvre en bronze fut reproduite à l’occasion des Jeux Olympiques de Séoul en 1988.

Les années 1980 : les Fers

César s’intéressa à la soudure dès 1949. Il exécuta des sculptures en fer soudé tout au long de sa carrière. Son œuvre la plus représentative est certainement son Centaure (1983-1985) haut de près de cinq mètres,  réalisé en hommage à Pablo Picasso.

L’apport de César à l’histoire de l’art

César est l’un des principaux représentants du Nouveau Réalisme. Les artistes adhérents à ce mouvement proposent une œuvre représentant le monde du réel et de l’urbain tel qu’il est. Les objets sont alors détournés vers un usage esthétique.

Par le biais de ses Compressions, Expansions et Empreintes humaines, César remit en question les canons esthétiques de la sculpture traditionnelle. Les matériaux utilisés (fer, déchets, polyuréthane) permirent à l’artiste de livrer de manière brute toute son expression créative. À travers ses compressions, César eut notamment pour ambition de remettre en cause la société de consommation.

César fut un artiste reconnu de son vivant. Bien que snobé par le milieu de l’art il multiplia les expositions jusqu’à sa grande rétrospective organisée en 1997 peu de temps avant son décès.

Les musées qui exposent César

Les œuvres de César sont principalement exposées en France au Centre Pompidou ainsi qu’au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.

L’artiste a également réalisé de nombreuses œuvres qui ornent l’espace public : Le Pouce à l’Esplanade de la Défense, Le Centaure sur la place de la Croix-Rouge ou encore Le Patineur sur la place Tolozan de Lyon.

Les principales expositions de l’artiste

  • César, la rétrospective, Centre Pompidou, Paris, 2017
  • César, une histoire méditerranéenne, Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, Rabat, 2015
  • César à Marseille, Musée Cantini, Marseille, 2014
  • César, Anthologie par Jean Nouvel, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris, 2008
  • César, rétrospective, Jeu de Paume, Paris, 1997

Les principaux ouvrages sur César

  • BLISTENE Bernard, César, éd. Centre Pompidou, 2017
  • BOUCHET Renaud, Les fers de César, éd. Presses Universitaires de Rennes, 2016
  • ALBOU Jean et PERLEIN Gilbert, César, l’instinct du fer, éd. Musées de Nice, 2002
  • DURAND-RUEL Denise, César, 1947-1964, éd. La Différence, 1994

Expertise et Estimation des œuvres de César

Certaines œuvres de César sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de César afin d’établir une estimation de votre pièce.

Kees VAN DONGEN

Kees van Dongen fait partie de ces artistes hollandais avec Ary Scheffer (1795-1858), Johan Barthold Jongkind (1819-1891), Vincent van Gogh (1853-1890) et Piet Mondrian (1872-1944) à avoir choisi Paris comme lieu de résidence. En effet, capitale incontestée des arts durant le XIXe et XXe siècle, Paris sut séduire par la beauté de son architecture, son atmosphère romantique, son histoire culturelle, sa politique libérale et son faible coût de la vie.

Van Dongen est principalement connu pour ses portraits de femmes aux couleurs vives et aux contours appuyés.

Une formation à Rotterdam

Cornelis Théodorus Marie van Dongen, plus connu sous le nom de Kees, est né en 1877 à Delfshaven dans la région de Rotterdam en Hollande. Issu d’une famille appartenant à la classe moyenne, van Dongen quitta l’école à l’âge de douze ans afin de travailler dans la malterie de son père.

C’est à dix-sept ans, en 1894, que Kees van Dongen intégra l’Académie Royale des Beaux-Arts de Rotterdam. Le jeune homme étudia à l’Académie durant deux années. À la même époque, Kees fréquenta le Quartier rouge du port, partie la plus ancienne de la ville, où il put dessiner marins et prostituées.

À l’Académie van Dongen fit également la rencontre d’Augusta Preitinger dite « Guus », peintre et future épouse de l’artiste.

1897-1904 : un hollandais à Paris

Kees van Dongen fit un premier séjour à Paris en 1897 où il s’installa dans le quartier des Halles. Il revint deux ans plus tard afin de rejoindre Guus avec laquelle il se maria en 1901.

Durant ses séjours parisiens, l’artiste hollandais exerça différentes activités afin de survivre. Van Dongen rencontra le critique d’art Félix Fénéon (1861-1944) en 1901. Ce dernier lui confia notamment la réalisation d’un numéro de L’Assiette au beurre, célèbre journal satirique publié de 1901 à 1936.

Si les œuvres de jeunesse de van Dongen furent marquées par l’influence de Rembrandt, son style évolua à Paris. L’artiste adopta en effet le style post-impressionniste et représenta des scènes de la vie parisienne.

À partir de 1904, Kees van Dongen exposa régulièrement au Salon des Indépendants et au Salon d’Automne. Sa première exposition personnelle eut lieu la même année à Paris.

1905 : la naissance du fauvisme

Le Salon d’Automne de 1905 marqua l’histoire de l’art. Composé de dix-huit salles, le Salon permit à de nombreux artistes d’exposer leurs œuvres, qu’il s’agisse d’artistes établis tels Auguste Rodin (1840-1917), Paul Cézanne (1839-1906), Auguste Renoir (1841-1919), Odilon Redon (1840-1916) ou d’artistes à la réputation croissante comme Eugène Carrière (1849-1906), Georges Desvallières (1861-1950), Édouard Vuillard (1868-1940) et Pierre Bonnard (1867-1947).

La salle VII, placée au cœur de l’exposition, suscita de nombreux débats. Cette salle regroupa des œuvres d’Henri Matisse (1869-1954), André Derain (1880-1954), Maurice de Vlaminck (1876-1958), Albert Marquet (1875-1947), Charles Camoin (1879-1965). Ces œuvres fortement colorées donnèrent le nom à un nouveau mouvement artistique : le fauvisme.

Exposé dans une autre salle, Kees van Dongen fut pourtant assimilé aux artistes fauves. En effet, au contact des avant-gardes, Matisse et Vlamlinck notamment, son style s’orienta vers une touche plus libre et sans complexe.

1906-1914 : la Belle Époque

Kees van Dongen multiplia les expositions personnelles. Lors du Salon d’Automne de 1913 il exposa Châle espagnol illustrant sa femme vêtue d’un châle jaune parsemé de fleurs. La nudité du modèle jugée outrageante eut pour conséquence le retrait du tableau dès le lendemain de l’ouverture du salon.

Si ses nus firent scandales, van Dongen n’en devint pas moins le portraitiste du milieu mondain et le restera durant plusieurs décennies.

En 1908, l’artiste exposa avec le groupe Die Brücke à Dresde puis à la Nouvelle Sécession de Munich en 1910.

1941 : un voyage en Allemagne nazie

Kees van Dongen obtint la nationalité française en 1929. Apprécié du public, il connut toutefois une période de purgatoire après la Seconde Guerre mondiale. En effet, l’artiste participa en 1941 à un voyage en Allemagne d’une dizaine de jours. De nombreux artistes français répondirent favorablement à l’invitation du sculpteur Arno Breker (1900-1991). Mais cette association à la propagande culturelle nazie orchestrée par Geobbels ainsi que l’échec de la libération d’artistes déportés et prisonniers de guerre eut de graves répercussions sur les artistes ayant effectué le voyage. André Derain fut notamment soupçonné en 1944 de fait de collaboration avant d’être innocenté.

L’apport de Kees van Dongen à l’histoire de l’art

Entre fauvisme et expressionnisme allemand, Kees van Dongen réalisa des œuvres aux couleurs intenses et fortement contrastées et aux contours cernés.

En quête d’un nouveau style et de sujets modernes, l’artiste puisa son inspiration dans les prestations d’acrobates, tours de manège et scènes de cabaret.

Ce n’est que par la suite que van Dongen adopta l’art du portrait. L’apogée de sa période fauve peut être daté de 1907 à 1912. À partir de 1910 ses silhouettes s’allongèrent. Le thème de la femme domina alors ses toiles. Érotisme, couleurs somptueuses, contours contrastés, facture énergique qualifient l’art de Kees van Dongen.

L’artiste hollandais effectua également des paysages et autres travaux d’illustration caractéristiques de son œuvre.

Œuvres de Kees van Dongen

Les musées qui exposent Kees van Dongen

En France, les œuvres de Kees van Dongen sont notamment exposées au Musée d’Art Moderne de la Ville Paris et au Musée d’Art Moderne André Malraux au Havre.

À l’étranger, il est possible d’admirer les œuvres du peintre hollandais au Musée du Petit Palais de Genève, au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg ou au Musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa.

Les principales expositions de l’artiste

  • Van Dongen et le Bateau-Lavoir, Musée de Montmartre, Paris, 2018
  • Van Dongen, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 2011
  • Fauves et Expressionnistes. De Van Dongen à Otto Dix. Chefs-d’œuvre du musée Von der Heydt, Musée Marmottan-Monet, Paris, 2009

Les principaux ouvrages sur Kees van Dongen

  • HOPMANS Anita, Van Dongen et le Bateau-Lavoir, éd. Somogy, 2018
  • COUTURIER Élisabeth, Van Dongen : paparazzi des Années Folles, éd. Historia, 2008
  • JUFFERMANS, Kees van Dongen : the graphic work, éd. V+K Publishing, 2002

Expertise et Estimation des œuvres de Kees van Dongen

Certaines œuvres de Kees van Dongen sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Kees van Dongen afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres de Kees Van Dongen pour en savoir plus sur sa cote.

Paul SIGNAC

Ami du peintre Georges Seurat (1859-1891) qui théorisa la technique dite « divisionniste » ou « pointilliste », Paul Signac devint à ses côtés l’un des principaux représentants du mouvement néo-impressionnisme.

L’artiste est également reconnu comme le maître incontesté de l’aquarelle, genre auquel il consacra les quinze dernières années de sa vie, avec la mer pour sujet de prédilection.

Un esprit anticonformiste

Paul Signac est né à Paris en 1863 au sein d’une famille aisée de commerçants selliers. Il commença à peindre à l’âge de 16 ans suite à l’exposition impressionniste où il fit la découverte des œuvres de Gustave Caillebotte (1848-1894), Mary Cassatt (1844-1926), Edgar Degas (1834-1917), Claude Monet (1840-1926) ou encore Camille Pissarro (1830-1903). À la même époque, il fit l’acquisition d’une œuvre de Paul Cézanne (1839-1906) malgré les critiques de ses amis.

Le père de Signac mourut en 1880. La même année, le jeune homme interrompit ses études — malgré la volonté de sa mère de faire de son fils un architecte — afin de se consacrer pleinement à la peinture. Deux ans plus tard, Signac fit la rencontre de Berthe Roblès, une cousine éloignée de Pissarro, qu’il épousera dix ans plus tard.

1882-1883 : la rencontre du père Tanguy

À partir de 1882, Paul Signac fréquenta l’atelier du peintre Emile Blin (1825-1897) situé à Montmartre où il fit la rencontre du père Tanguy. Ce dernier, marchand de couleurs, eut un rôle essentiel dans le développement de l’impressionnisme en étant l’un des premiers à collectionner leurs tableaux en échange de matériel.

À cette époque, le jeune artiste commença à peindre en plein air à Port-en-Bessin ainsi qu’à Asnières, son lieu de résidence.

Les œuvres de jeunesse de Paul Signac sont marquées par l’influence des impressionnistes Claude Monet et Armand Guillaumin (1841-1927).

1884 : le Salon des Artistes Indépendants

En 1884 eut lieu le premier Salon des Artistes Indépendants auquel Signac participa en exposant Le Soleil au pont d’Austerlitz et L’Hirondelle au Pont-Royal. Cet évènement avait pour ambition de réunir des œuvres des artistes refusés par le Salon officiel. Sans jury ni récompense, ce salon permettait aux artistes de bénéficier d’une totale liberté d’expression. Paul Signac présida le Salon des Indépendants à partir de 1908, et ce, durant 25 ans. Le peintre en fit un véritable creuset de l’art français moderne, si bien que tous les principaux représentants des mouvements à venir (fauve, futuriste, abstrait) y prirent leur essor.

Les peintres en marge du Salon officiel participèrent à cette exposition de 1884 : Charles Angrand (1854-1926), Henri-Edmond Cross (1856-1910), Odilon Redon (1840-1916) notamment. Mais surtout, cette exposition de 1884 fut l’occasion pour Paul Signac de faire la rencontre déterminante de Georges Seurat. L’amitié des deux peintres fut capitale pour l’évolution de son art.

1885-1887 : l’essor de la technique pointilliste

Aux côtés de Georges Seurat, Paul Signac renonça à sa touche impressionniste et développa sa technique divisionniste sur la base des travaux du chimiste Eugène Chevreul (1786-1889). Cette technique consista en une juxtaposition de petites touches de couleurs pures sur la toile, lesquelles, par effet d’optique, se recomposent sur la rétine. Les deux peintres travaillèrent à Asnières sur l’Ile de la Jatte. Camille Pissarro, le plus ancien des impressionnistes, adopta durant un temps l’esthétique développée par Seurat et Signac.

Sur l’invitation de Pissarro, Signac exposa ses premières toiles divisionnistes Les Modistes et Les gazomètres en 1886 à l’occasion de la huitième exposition impressionniste. À cette occasion, le critique d’art Félix Fénéon (1861-1944) — fervent défenseur du divisionnisme — requalifia la technique picturale de « néo-impressionnisme ».

En 1887, Signac peignit aux côtés de Vincent Van Gogh (1853-1890), lequel s’inspira des mouvements impressionniste et pointilliste afin de développer sa propre touche.

1891-1892 : décès de Georges Seurat, Paul Signac chef de file du néo-impressionnisme

Félix Fénéon publia une monographie sur Paul Signac en 1890 où il passa sous silence l’antériorité de Georges Seurat dans l’invention du pointillisme. Ce passage sous silence eut pour conséquence directe une prise de distance de Seurat vis-à-vis de Signac et Fénéon. L’année suivante, le décès soudain de Seurat affecta profondément Signac. Ce dernier continua ses travaux sur le divisionnisme jusqu’à devenir le chef de file du mouvement pictural.

Signac s’occupa de la succession de Seurat en 1892 et organisa plusieurs expositions posthumes.

1892-1900 : l’installation à Saint-Tropez et les premières aquarelles

Paul Signac quitta la Bretagne pour Saint-Tropez en 1892. L’artiste réalisa alors ses premières aquarelles, lesquelles seront à partir de 1894, et jusqu’en 1905, soulignées de traits discontinus à l’encre de Chine tracées à la plume. Signac resta ainsi fidèle aux principes de la division des couleurs.

Au contact de la lumière méditerranéenne, la touche de Signac devint plus large, davantage lumineuse et colorée. L’artiste s’intéressa avant tout à la luminosité et « la couleur pour la couleur ».

À partir de 1894, Signac abandonna la peinture à l’huile au profit de l’aquarelle sur le motif. L’année suivante, il présenta une série d’aquarelles au Salon des XX à Bruxelles.

En 1897, Signac fit l’acquisition d’une villa à Saint-Tropez et fit la rencontre du comte Kessler — collectionneur passionné du néo-impressionnisme — lequel organisa sa première exposition à Berlin. Cette dernière fut un franc succès.

Paul Signac publia un ouvrage De Eugène Delacroix au néo-impressionnisme en 1899. Cette publication eut une influence considérable sur la génération de peintres à venir.

Les années 1900 : l’aquarelle, support de prédilection

Paul Signac fit évoluer sa technique de l’aquarelle jusque dans les années 1920. L’encre de Chine laissa peu à peu place à la mine de plomb et au fusain.

Henri Matisse (1869-1954) lui rendit visite en 1904. Signac eut une grande influence sur Matisse, lui permettant d’accéder à une libération de la couleur.

Au début du XXe siècle, Signac effectua de nombreux voyages : en Hollande (1906), à Constantinople (1907), en Italie (1908) et en Vendée (1911). L’aquarelliste quitta Saint-Tropez pour Antibes en 1913.

Durant les quinze dernières années de sa vie, Paul Signac se consacra essentiellement à l’aquarelle, la facture devenant de plus en plus libre et légère. Ses dernières aquarelles réalisées en 1935 représentent la Corse, découverte qui éblouit le peintre.

L’apport de Paul Signac à l’histoire de l’art

Influencé par l’impressionnisme à ses débuts, Paul Signac s’orienta vers le pointillisme suite à sa rencontre avec Georges Seurat en 1884. Tous deux devinrent les principaux représentants et théoriciens du mouvement néo-impressionnisme.

Dès 1886, Signac fit évoluer la technique divisionniste. Ses compositions à l’huile laissèrent progressivement place à l’aquarelle, médium qui devint par la suite prépondérant dans l’œuvre de Signac.

La mer fut le thème de prédilection de l’artiste. Signac représenta de nombreux paysages marins de la Bretagne d’abord puis de Saint-Tropez et Antibes.

À l’instar de ses contemporains, Signac fut influencé par les estampes japonaises jusqu’en 1900 où il souligna ses taches colorées d’un trait noir. Puis à partir de 1902, ses aquarelles préfigurèrent le fauvisme par la libération de la couleur. Si Signac resta fidèle au divisionnisme dans ses compositions à l’huile, ses aquarelles se démarquèrent par son libre cours à sa vivacité naturelle, s’éloignant en ce sens de Georges Seurat.

Peintre résolument moderne, Paul Signac ouvrit une voie nouvelle aux recherches des artistes fauves (Henri Matisse, André Derain) et abstraits (Vassily Kandinsky, Paul Klee, Piet Mondrian).

Œuvres de Paul Signac

Les musées qui exposent Paul Signac

Les œuvres de Paul Signac sont exposées en France (Musée d’Orsay à Paris, Fondation Bemberg de Toulouse, Musée de l’Annonciade de Saint-Tropez) mais également au Metropolitan Museum of Art de New York, au Statens Museum for Kunst de Copenhague ou encore au Musée Kröller-Müller d’Otterlo.

Les principales expositions de l’artiste

  • Signac collectionneur, Musée d’Orsay, Paris, 2021
  • Signac, les harmonies colorées, Musée Jacquemart-André, Paris, 2021
  • Paul Signac (1863-1935) : Lumière du Midi, Musée Yves Brayer, Les Baux-de-Provence, 2018
  • Signac, les couleurs de l’eau, Musée des Impressionnistes, Giverny, 2013
  • Les ports de France, La Piscine, Roubaix, 2011
  • Signac. Les ports de France, Musée d’Art Moderne André Malraux, Le Havre, 2010

Les principaux ouvrages sur Paul Signac

  • FERRETTI-BOCQUILLON Marina et ROQUES Georges, Les couleurs de l’eau, éd. Gallimard, 2013
  • FERRETTI-BOCQUILLON Marina, Signac aquarelliste, éd. Biro, 2001
  • CACHIN Françoise, Signac, catalogue raisonné de l’œuvre peint, éd. Gallimard, 2000

Expertise et Estimation des œuvres de Paul Signac

Certaines œuvres de Paul Signac sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Paul Signac afin d’établir une estimation de votre pièce.

Édouard VUILLARD

Artiste majeur de la fin du XIXe et début du XXe siècle, Édouard Vuillard est connu comme étant l’un des membres fondateurs du mouvement Nabi.

L’artiste s’illustra dans l’art du portrait, les scènes intimistes d’intérieur, les natures mortes mais également les compositions murales et décors de théâtre.

Le groupe de Condorcet

Édouard Vuillard est né à Cuiseaux en 1868 au sein d’un foyer modeste. Il grandit à Paris où il fréquenta le lycée Condorcet. C’est dans cet établissement que Vuillard fit la rencontre — déterminante pour l’histoire de l’art — de Maurice Denis (1870-1943), Ker-Xavier Roussel (1867-1944) et Paul Sérusier (1864-1927).

Son père mourut lorsqu’il avait vingt ans tandis que son frère aîné, Alexandre, avait déjà quitté le foyer familial afin d’embrasser une carrière militaire. Ainsi Édouard Vuillard grandit sous l’influence des femmes de sa famille : sa mère, sa grand-mère et sa sœur ainée, future épouse de son ami le peintre Ker-Xavier Roussel.

En 1885, le jeune homme quitta le lycée Condorcet afin de rejoindre Roussel qui étudiait au sein du studio du peintre Diogène Maillart (1840-1926), ancien lauréat du grand Prix de Rome (1864). C’est ainsi que Vuillard fut initié aux rudiments de la peinture. À la même époque, il commença à fréquenter le Musée du Louvre et décida de se vouer à une carrière artistique, mettant ainsi un terme à la tradition familiale le destinant à l’armée.

1886-1888 : les années de formation

En 1886, Édouard Vuillard fréquenta l’Académie Julian — école privée de peinture et de sculpture célèbre pour la qualité des artistes qui la fréquentèrent — où il eut pour professeur Tony Robert-Fleury (1837-1911).

L’année suivante, à sa troisième tentative, Vuillard parvint à intégrer l’École des Beaux-Arts de Paris. En 1888 le jeune artiste suivit l’enseignement du peintre orientaliste Jean-Léon Gérôme (1824-1904).

Durant ces années de formation, Édouard Vuillard réalisa des natures mortes, portraits et nus réalistes.

1889 : le groupe des Nabis

Faisant suite à l’invitation de son ami Maurice Denis, Édouard Vuillard partit rejoindre à Pont-Aven un petit groupe de peintres dissident de l’Académie Julian en 1889.

Le peintre Paul Sérusier fut à l’origine de la formation de ce groupe. En effet, ce dernier effectua un séjour à Pont-Aven durant l’été 1888. À cette occasion il fit la rencontre décisive de Paul Gauguin (1848-1903) installé en Bretagne depuis 1886 et d’Emile Bernard (1868-1941). Gauguin influença instantanément Sérusier et l’encouragea à s’éloigner de toute forme de réalisme et d’utiliser des couleurs pures dans ses compositions. De cette leçon naquit Talisman (1888) — œuvre synthétique par excellence — illustrant une nature telle qu’elle fut perçue par l’artiste avec des couleurs en aplats et des formes schématisées.

L’année suivante, en 1889, Sérusier revint à Pont-Aven et constitua le groupe des Nabis avec les peintres Pierre Bonnard (1867-1947), Maurice Denis, Henri-Gabriel Ibels (1867-1936) et Paul-Elie Ranson (1861-1909). Ce groupe, dont le nom signifie « prophète » en hébreu, s’intéressa à des considérations d’ordre spiritualistes, mêlant ainsi art, symbolisme, occultisme et ésotérisme.

Édouard Vuillard rejoignit le groupe dans un second temps avec Ker-Xavier Roussel et Armand Seguin (1869-1903). Le groupe se dispersa en 1900.

Les années 1890 : Vuillard décorateur

À partir de 1891, Édouard Vuillard diversifia ses activités. Il publia en ce sens des illustrations pour La Revue blanche, s’exerça à la lithographie (Paysages et intérieurs, 1899) et confectionna ses premiers décors.

Durant sa carrière Vuillard réalisa plusieurs ensembles décoratifs destinés à décorer des appartements privés et hôtels particuliers.

Sa première exposition personnelle fut organisée en 1896.

Les années 1900 : entre portraits et peintures murales

Édouard Vuillard effectua de nombreux voyages à l’étranger afin de visiter les plus grands musées.

L’artiste commença à exposer au Salon des Indépendants à partir de 1901. Il participa deux ans plus tard au Salon d’Automne.

Mobilisé au début de la Grande Guerre, Vuillard fut envoyé sur le front des Vosges en 1917 en tant que peintre attaché aux armées. À cette occasion il réalisa de nombreux croquis sur la vie des soldats.

Vuillard consacra les quinze dernières années de sa vie à la réalisation de portraits et peintures murales dont il avait reçu commande.

L’apport d’Édouard Vuillard à l’histoire de l’art

Édouard Vuillard est un peintre essentiel en tant que fondateur du mouvement Nabi. Son œuvre est composée de portraits, scènes de genre et natures mortes. Ses compositions se caractérisent par une recherche subtile et nuancée de gammes colorées, d’équilibres entre les tons clairs et obscurs et les motifs décoratifs tirés des estampes japonaises. Intimistes, ses œuvres prirent souvent pour modèle la mère du peintre.

Au contact du groupe Nabi, Vuillard s’essaya à réaliser ses premières œuvres synthétiques aux larges aplats de couleurs (Au Lit, 1891, huile sur toile, Musée d’Orsay, Paris).

Le style de Vuillard évolua vers 1900. Ses sujets de prédilection furent traités d’une manière plus réaliste et poétique.

Œuvres d’Édouard Vuillard

Les musées qui exposent Édouard Vuillard

Les œuvres d’Édouard Vuillard sont principalement exposées en France (Musée Toulouse-Lautrec à Albi, Musée d’Orsay à Paris), en Russie (Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg) ou encore aux États-Unis (Metropolitan Museum of Art de New York, Musée d’Art de Dallas, Musée des Beaux-Arts de Boston).

Les principales expositions de l’artiste

  • Les Nabis et le décor, Musée du Luxembourg, Paris, 2019
  • Édouard Vuillard : un peintre et ses muses, The Jewish Museum, New York, 2012
  • Vuillard, Musée d’Orsay, Paris, 2003

Les principaux ouvrages sur Édouard Vuillard

  • LEVEQUE Jean-Jacques, Édouard Vuillard : Le Monde du silence, éd. A.C.R., 2003
  • COGEVAL Guy et SALOMON Antoine, Catalogue critique des peintures et pastels, éd. Wildenstein, 2003
  • FRECHES-THORY Claire et TERRASSE Antoine, Les Nabis, éd. Flammarion, 2003

Expertise et Estimation des œuvres d’Édouard Vuillard

Certaines œuvres d’Édouard Vuillard sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres d’Édouard Vuillard afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à également consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres d’Édouard Vuillard pour en savoir plus sur sa cote.

Ettore SOTTSASS

Architecte et designer, Ettore Sottsass est considéré comme l’un des plus grands artistes italiens d’après-guerre.

Un début de carrière en tant qu’architecte

Ettore Sottsass est né en 1917 en Autriche d’un père italien architecte et d’une mère autrichienne. Sa famille déménagea en Italie en 1929. Suivant les traces de son père, Sottsass intégra l’École Polytechnique de Turin.

Diplômé en 1939, il dut rejoindre l’armée italienne afin de participer à l’effort de guerre. Fait prisonnier il fut enfermé dans un camp à Sarajevo.

Après 1945, Ettore Sottsass collabora avec son père à la réalisation de plusieurs projets de reconstruction de Savone et de Novare.

En 1947, le jeune homme ouvrit son agence de design à Milan. Touche-à-tout Sottsass s’intéressa aussi bien à la peinture qu’à l’architecture, la céramique, la sculpture, la photographie, les bijoux, etc.

Lasse de l’Italie, Sottsass collabora avec l’agence américaine de George Nelson (1908-1986) basée à New York. Ce fut le déclic. Il s’initia alors au design industriel et découvrit le Pop Art.

1956 : la collaboration avec l’éditeur Poltronova

En 1956, Ettore Sottsass devint le directeur artistique de l’éditeur Poltronova. Cette collaboration — qui dura dix ans — permit au designer de développer son propre style. Les formes de ses réalisations sont simples et géométriques, les motifs graphiques aux couleurs primaires et les matières nobles. Le buffet Credenza (1959) associe poignées en bronze et portes en palissandre, tandis que le secrétaire Barbarella (1966) mêle tiroirs en aluminium et noyer.

En 1971, la série Mobili Grigi, faite essentiellement de plastique et fibre de verre, est venue élargir la gamme préexistante. Le miroir Ultrafragola (1970) qui marqua l’histoire du design fait partie de cette série.

1958 : la collaboration avec Olivetti

Parallèlement, Ettore Sottsass devint consultant designer chargé de la Division Électronique pour Adriano Olivetti à partir de 1958. Son travail consista en l’élaboration de machines à écrire. Elea 9003 (1959) reçut le prix du design italien Compasso d’Oro tandis que Valentine (1969) marqua les esprits par son rouge écarlate issu du Pop Art.

Ettore Sottsass commença à travailler la céramique à partir de 1955. Ses vases et objets rêvent des formes simples.

Années 1960 : le groupe Antidesign

Dans les années 1960, Sottsass s’opposa au consumérisme étatsunien et rejoignit le groupe Antidesign, avant de contribuer en 1979 — toujours dans cette optique de contestation — au développement du studio Alchimia à Milan. Ces courants eurent pour ambition d’interroger l’implication des designers et architectes dans la société de consommation et invitèrent à la création du « beau utile ». En ce sens, Sottsass réalisa à la fin des années 1960 des prototypes de meubles containers, les Superbox. L’objet, peu onéreux, a été élaboré selon ses caractéristiques propres et non guidé par une quelconque dimension esthétique.

1980-1985 : le groupe Memphis

En 1980, Ettore Sottsass fut à l’origine du groupe Memphis rassemblant de jeunes designers internationaux installés à Milan. Au Salon du meuble de 1981, les pièces exposées par le groupe rencontrèrent un succès immédiat en raison de l’utilisation inattendue de certains matériaux et des formes inhabituelles et novatrices. Le meuble-totem Casablanca est issu de cette veine créatrice.

1985 : la Sottsass Associati

En 1985, Sottsass quitta le groupe afin de se consacrer au développement de son agence de graphisme et de design fondée en 1981, la Sottsass Associati. L’intérêt du designer italien se porta sur le design industriel et d’architecture. Ainsi, Sottsass collabora notamment avec Apple, Philips, Siemens, Cassina ou encore Fiat.

À la même époque, il exécuta une série de demeures privées telles la Maison Wolf aux États-Unis (1987-1989), la Maison Cei à Florence (1989-1992) ou la Maison Yuko à Tokyo (1992). Sottsass aménagea également l’aéroport de Milan Malpensa entre 1994 et 1998.

L’apport d’Ettore Sottsass à l’histoire de l’art

Artiste investissant de nombreux domaines de l’art, Ettore Sottsass laissa une empreinte considérable dans ces derniers, les bouleversants profondément grâce à sa curiosité.

Figure majeure du design du XXe siècle, Sottsass est aussi bien reconnu pour ses créations uniques pour l’empreinte théorique qu’il laissa derrière lui.

Œuvres d’Ettore Sottsass

Les musées qui exposent Ettore Sottsass

En France les œuvres d’Ettore Sottsass sont principalement exposées au Centre Pompidou et au Centre National des Arts Plastiques.

Les principales expositions de l’artiste

  • Ettore Sottsass. L’objet magique, Centre Pompidou, Paris, 2021
  • Ettore Sottsass. There is a Panet, Triennale de Milan, 2017

Les principaux ouvrages sur Ettore Sottsass

  • FONDAZIONE CINI VENISE, Ettore Sottsass, The Glass, éd. Skira, 2017
  • SUDJIC Deyan, Ettore Sottsass and The Poetry of Things, éd. Phaïdon, 2015
  • LABACO Ronald, Ettore Sottsass : Architect and Designer, éd. Merrell Publishers Ltd, 2006

Expertise et Estimation des œuvres d’Ettore Sottsass

Certaines œuvres d’Ettore Sottsass sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres d’Ettore Sottsass afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à également consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres d’Ettore Sottsass pour en savoir plus sur sa cote.

BANKSY

Banksy est probablement le street artiste anonyme le plus connu dans le monde. Si son identité demeure à ce jour un mystère, elle fait l’objet de nombreuses spéculations.

Actif depuis les années 1990, Banksy détourne l’urbanisme à l’aide de différentes techniques (pochoir, tableau, installation, sculpture). Ses œuvres tantôt humoristiques tantôt touchantes ont pour but de délivrer un message généralement anarchiste, antimilitariste, anticapitaliste ou antisystème.

Un artiste anonyme

Aujourd’hui encore l’identité de Banksy demeure incertaine. L’artiste serait né en 1974 à Bristol en Angleterre.

Principalement établi à Londres, le graffeur agit en réalité sur tous les continents. Ses œuvres, uniques, parfois considérées comme subversives, ont pour ambition de percuter le spectateur et pousser à la réflexion sur la société actuelle et ses enjeux sociaux et économiques.

Les années 1990 : Bristol, ville underground

Banksy aurait vécu à Easton, Bristol avant de déménager à Londres vers 2000. C’est dans cette ville que le jeune homme aurait découvert l’art du graffiti. Il aurait ainsi fait partie du groupe de graffeurs le Bristol’s DryBreadZ Crew (CbD).

Les premières œuvres de Banksy furent réalisées dans cette ville où la scène underground était en plein essor. Le jeune artiste participa au festival de graffitis Walls on Fire en 1998.

En 2000, Banksy exposa pour la première fois ses œuvres au restaurant Severnshed de Bristol.

Les années 2000 : l’ascension

Banksy s’installa à Londres au début des années 2000. Son œuvre la plus connue, Girl with balloon, fut exécutée en 2002 sur le Waterloo Bridge à South Bank à Londres. Ce pochoir illustre une petite fille laissant s’envoler son ballon rouge en forme de cœur.

Son premier coup d’éclat eut lieu en 2004 lorsqu’il fit imprimer de faux billets de 10 livres sur lesquels l’effigie de la reine d’Angleterre fut remplacée par celle de Lady Diana. La mention « Bank of England » fut également substituée par celle de « Banksy of England ».

L’année suivante, Banksy réalisa avec l’aide d’autres artistes un graffiti géant sur le mur de séparation de Bethléem. L’image représentait une petite Vietnamienne brûlée au napalm tenant par la main Mickey Mouse et Ronald McDonald. La même année le graffeur plaça des œuvres factices ou subversives dans de célèbres musées : Museum of Modern Art, Metropolitan, Brooklyn Museum, Tate Britain et British Museum.

Frappant toujours plus fort, Banksy réalisa en 2006 une installation représentant une cabine téléphonique rouge. Cette cabine, cabossée et fendue par une pioche, fut placée dans une rue de Soho avant d’être rapidement retirée par les autorités publiques. Quelques mois plus tard, c’est à Disneyland en Californie que Banksy fit parler de lui. L’artiste plaça en effet une poupée gonflable en taille réelle à l’uniforme orange évoquant celui des prisonniers de Guantanamo au milieu du parc.

Les années 2010 : un engagement de plus en plus politisé

En 2015, Banksy ouvrit son parc d’attractions nommé Dismaland à Weston-super-Mare, détournant ainsi le très célèbre Disneyland. Ce parc était en réalité une exposition des œuvres de Banksy et d’une cinquante d’autres artistes.

La même année le graffeur réalisa à Calais un pochoir représentant Steve Jobs portant un ordinateur et un baluchon. Ce graffiti eut pour but de rappeler les origines du créateur d’Apple, fils d’immigré syrien arrivé aux États-Unis dans les années 1950, à l’innovation révolutionnaire.

En 2018 l’artiste défraya la chronique en réduisant en lambeaux l’une de ses œuvres qui venait d’être adjugée 1,2 million d’euros chez Sotheby’s devant une salle de ventes aux enchères médusée.

Les années 2020 : soutenir des causes humanitaires

En 2020, Banksy finança un navire de sauvetage en Méditerranée affrété en Espagne. Plus de 200 réfugiés furent sauvés grâce à l’intervention de cette ancienne vedette de surveillance de la douane française.

L’année suivante, le street artiste vendit l’une de ses œuvres aux enchères, Game Changer, afin de soutenir les équipes soignantes britanniques dans la lutte du Covid-19.

L’apport de Banksy à l’histoire de l’art

Les œuvres de Banksy, percutantes, parfois teintées d’humour, ou au contraire à visée politique, sont distillées dans le monde entier. Ces œuvres sont facilement identifiables en raison de la technique employée et de leur simplicité.

La technique du pochoir est la plus répandue. Bansky s’est en effet positionné comme le spécialiste du pochoir unicolore. Le dessin se veut simple afin de transmettre les messages de l’artiste de manière efficace (Kissing Policemen, Brighton, 2005).

Banksy a également parfois usé des installations – forme de street art peu utilisée mais redoutable — dans l’espace public. L’artiste britannique s’est servi de cette technique afin de dénoncer la surveillance téléphonique (Vandalised Phone Box, 2006) ou la crise des migrants (Le Fils d’un migrant syrien, 2015).

Le street artiste détourna également des tableaux en insérant ses propres créations au sein des musées publics (Glaneuses, 2005).

De façon plus rare, Banksy exécuta des sculptures. Il réalisa en ce sens une sculpture en bronze représentant une ballerine portant un masque à gaz.

Œuvres de Banksy

Les musées qui exposent Banksy

Le street art consistant à détourner l’environnement urbain afin de réaliser des œuvres, ces dernières ont vocation à rester dans les rues. Ainsi, les musées ne détiennent pas d’œuvres de Banksy, sauf exception. En ce sens, en 2005, après avoir découvert une œuvre factice dans ses collections, le British Museum décida de l’intégrer dans ses collections permanentes.

Les principales expositions de l’artiste

  • The World of Banksy : The immersive Experience, Paris, 2021
  • Banksy. Genius or Vandal ?, Bruxelles, 2021
  • Bansky versus Bristol Museum, Bristol Museum, 2009  

Les principaux ouvrages sur Banksy

  • BANKSY, You are an acceptable level of threat, éd. Carpet Bombing Culture, 2012
  • BANKSY, Wall and Piece, éd. Century, 2006
  • BANKSY, Pictures of Walls, éd. P.O.W., 2005
  • BANKSY, Cut it Out, éd. Weapons of Mass Disruption, 2004
  • BANKSY, Existencillism, éd. Weapons of Mass Disruption, 2002
  • BANKSY, Banging Your Head Against a Brick Wall, éd. Weapons of Mass Disruption, 2001

Expertise et Estimation des œuvres de Banksy

Certaines œuvres de Banksy sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Banksy afin d’établir une estimation de votre pièce.

Georges SEURAT

Artiste majeur du XIXe siècle, Georges Seurat est l’un des peintres post-impressionnistes les plus importants. S’il est l’auteur d’une œuvre restreinte, il n’en demeure pas moins essentiel au regard de l’histoire de l’art en raison de l’élaboration de sa technique dite « divisionniste » ou « pointilliste ».

Une enfance bourgeoise

Georges Seurat est né à Paris en 1859 au sein d’une famille bourgeoise. Son goût pour le dessin apparu dès son enfance. Son talent se développa au contact de son oncle maternel Paul Haumonté-Faivre commerçant en tissu et peintre amateur.

1875-1879 : une formation néo-classique auprès d’Henri Lehmann

En 1875, Seurat suivit des cours de dessin dans l’école municipale dirigée par le sculpteur Jules Lequien.

C’est en 1878 que Seurat fut admis à l’École des Beaux-Arts de Paris où il étudia auprès d’Henri Lehmann (1814-1882), élève du maître néo-classique Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867). Mais peu réceptif à l’enseignement académique, le jeune artiste quitta les Beaux-Arts en 1879.

La même année Seurat partit à Brest effectuer son service militaire. À cette occasion il exécuta de nombreux dessins de marines.

1879-1884 : une approche scientifique

Georges Seurat découvrit les artistes impressionnistes en 1879 à l’occasion de leur quatrième  exposition. Il eut dès lors pour ambition de dépasser leur approche intuitive de la peinture par une démarche scientifique.

De retour à Paris en 1880, il étudia deux années durant le dessin en noir et blanc et s’intéressa notamment au peintre symboliste Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898).

Seurat fut admis à exposer pour la première fois au Salon officiel en 1883. L’année suivante, son célèbre tableau Une baignade à Asnières (1883-1884) fut refusé par le jury. L’artiste l’exposa alors au Salon des Indépendants de 1884. Une telle œuvre impliqua de la part de Seurat la réalisation de nombreuses études préalables. Les personnages simplifiés sont baignés dans une étrange lumière. Ce tableau est radicalement différent des œuvres impressionnistes de l’époque.

1884 : la création du Salon des Indépendants

Le Salon des Indépendants fut créé en 1884 à l’initiative des artistes refusés par le Salon officiel. De nombreux artistes majeurs exposèrent à ce salon : Georges Seurat, Paul Signac (1863-1935), Henri-Edmond Cross (1856-1910), Odilon Redon (1840-1916), Charles Angrand (1854-1926).

Ce Salon, animé par la Société des Artistes Indépendants, fonctionnait sans jury ni récompense, mais avec pour seule ambition de libérer les artistes.

1886 : la naissance du pointillisme

Seurat se rendit souvent en compagnie de Paul Signac sur l’Ile de la Grande Jatte à Asnières où il exécuta de nombreuses études. L’artiste souhaita réaliser un tableau selon le principe de la division des couleurs en petits points, lesquels se mélangent par effet d’optique. Les recherches de Seurat ont été grandement influencées par les travaux du chimiste Eugène Chevreul (1786-1889).

Après deux années de travail, Georges Seurat aboutit, à seulement 25 ans, à la création du tableau Un dimanche après-midi à la Grande Jatte (1884-1886), œuvre fondatrice du pointillisme.

De manière générale, les artistes impressionnistes furent assez critiques à l’égard de cette nouvelle technique. Seul Camille Pissarro (1830-1903) s’exerça au pointillisme durant un temps. L’artiste fit également admettre Seurat et Signac à la huitième et dernière exposition du groupe des impressionnistes en 1886, provoquant le retrait de Claude Monet (1840-1926), Alfred Sisley (1839-1899) et Pierre-Auguste Renoir (1841-1919).

La Grande Jatte suscita un vif intérêt lors de l’exposition impressionniste, mais également au Salon des Indépendants de la même année. Le critique d’art Félix Fénéon (1861-1944), fervent défenseur du divisionnisme de Seurat, requalifia la technique de « néo-impressionniste ».

1885-1891 : peintre de la côte

Sur les conseils de son ami Paul Signac, Seurat passa régulièrement ses étés en bord de mer à partir de 1885. Ainsi, l’artiste dépeignit la côte Normande : Grandcamp, Honfleur, Port-en-Bessin, Crotoy et Gravelines. Seurat s’intéressa à reproduire la luminosité de l’atmosphère par le biais de sa technique pointilliste.

De santé fragile, Georges Seurat s’éteignit brutalement en 1891 à l’âge de 31 ans seulement.

L’apport de Georges Seurat à l’histoire de l’art

Si l’œuvre de Georges Seurat est restreinte en raison d’une mort précoce, l’artiste eut le temps d’élaborer une nouvelle technique picturale majeure.

Le pointillisme suppose de peindre en juxtaposant de petites touches de couleurs. L’harmonie de l’œuvre dans son ensemble sera perceptible à distance seulement. Par ailleurs, seules les couleurs primaires (jaune, rouge et bleu) sont autorisées. Les autres couleurs seront obtenues par effet d’optique : chaque touche de couleur ne pouvant plus être perçue à distance par le spectateur.

Dessinateur d’exception, Georges Seurat dessine ses personnages et délimite rigoureusement les contours. Ses compositions sont équilibrées, respectent la perspective et la luminosité est atténuée. Enfin, la technique pointilliste implique la présence d’une atmosphère particulière, sorte de halo résultant de l’association optique des points et traits de couleurs utilisés.

Œuvres de Georges Seurat

Les musées qui exposent Georges Seurat

Les six œuvres majeures de Georges Seurat sont exposées à la National Gallery de Londres (Une baignade à Asnières, 1883-1884), à l’Art Institute de Chicago (Un dimanche après-midi sur l’Ile de la Grande Jatte, 1884-1886), à la Fondation Barnes de Philadelphie (Les Poseuses, 1886-1888), au Metropolitan Museum of Art de New York (Parade de Cirque, 1887-1888), au Musée Kröller-Müller d’Otterlo (Le Chahut, 1890) et au Musée d’Orsay de Paris (Le Cirque, 1891).

Les principales expositions de l’artiste

  • Henri-Edmond Cross et le néo-impressionnisme. De Seurat à Matisse, Musée Marmottan-Monet, Paris, 2012
  • Georges Seurat, Kunsthaus Zurich, 2009
  •  Seurat, Musée d’Orsay, Paris, 1991

Les principaux ouvrages sur Georges Seurat

  • IMBERT Maurice, Georges Seurat. Catalogue raisonné de l’œuvre imprimé anthume, éd. L’Échoppe, 2016
  • DUCHTING Hajo, Seurat, éd. Taschen, 1999
  • CACHIN Françoise, Seurat : le rêve de l’art-science, éd. Gallimard, 1991
  • REWALD John, Seurat, éd. Flammarion, 1990

Expertise et Estimation des œuvres de Georges Seurat 

Certaines œuvres de Georges Seurat sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Georges Seurat afin d’établir une estimation de votre pièce.

Alfred SISLEY

D’origine britannique, le peintre Alfred Sisley grandit à Paris où il adhéra au mouvement impressionniste. Il se consacra pour l’essentiel à la réalisation de paysages et de scènes de rue des villages ou des cours d’eau parisiens.

À l’instar de plusieurs de ses contemporains, s’il ne connut pas le succès de son vivant, Sisley fut consacré après son décès survenu en 1899.

Un anglais à Paris

Bien que de nationalité britannique, Alfred Sisley est né à Paris en 1839. Il est le fils d’un riche négociant originaire de Manchester lequel dirigeait une entreprise commerciale spécialisée dans le commerce international de fleurs artificielles.

Alfred Sisley passa son enfance à Paris. Puis, en 1857, son père l’envoya à Londres suivre une formation commerciale quatre années durant. Le jeune homme en profita alors pour visiter les musées londoniens et découvrir les grands maîtres du paysage anglais du XIXe siècle : John Constable (1776-1837), Richard Bonington (1802-1828) et William Turner (1775-1851). Ces peintres anglais allaient exercer par la suite une grande influence sur l’œuvre de Sisley.

1860-1863 : l’enseignement académique au sein de l’atelier Gleyre

De retour à Paris en 1860, Alfred Sisley — lasse des affaires familiales — persuada son père de débuter une formation de peintre.

Ainsi en 1861 Sisley intégra l’École des Beaux-Arts de Paris où il étudia au sein de l’atelier du célèbre peintre suisse Charles Gleyre (1806-1874). Alors au fait de sa gloire, Gleyre enseigna à de nombreux grands maîtres impressionnistes : Claude Monet (1840-1926), Frédéric Bazille (1841-1870), Auguste Renoir (1841-1919), James Abbott McNeill Whistler (1834-1903).

1863-1869 : la peinture de plein air

En 1863, les jeunes peintres quittèrent l’École des Beaux-Arts. Sisley fut le premier d’entre eux à s’installer dans la région de Fontainebleau où il se consacra à la peinture en plein air. Grâce à la sécurité matérielle qui lui assurait son père, Alfred Sisley put s’établir successivement à Barbizon, Chailly-en-Bière et Marlotte.

Dès ses débuts, Alfred Sisley se consacra à la peinture de paysage. Ses œuvres de jeunesse furent influencées par le réalisme de Gustave Courbet (1819-1877) et les maîtres paysagistes Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) et Charles-François Daubigny (1817-1878).

Les œuvres de Sisley furent admises au Salon en 1866, 1868 et 1870. Les impressions colorées de ses arbres et édifices ainsi que sa lumière changeante suscitèrent l’intérêt.

1870-1874 : l’exil à Londres

La guerre de 1870 opposant la France à l’Allemagne eut pour conséquence la ruine de la famille Sisley. Alfred Sisley passa alors d’un statut privilégié à celui d’artiste à la situation précaire.

Les évènements de la Commune de Paris le poussèrent à se réfugier à Londres où se trouvaient Claude Monet et Camille Pissarro (1830-1903). Sisley fit à cette occasion la rencontre du marchand d’art Paul Durand-Ruel (1831-1922), fervent défenseur de l’impressionnisme.

1874 : première exposition du groupe des Impressionnistes

Ruiné à son retour à Paris en 1874, Alfred Sisley s’installa à Louveciennes. La même année l’artiste participa à la première exposition du groupe des Impressionnistes aux côtés de 31 exposants. Il participa également aux expositions de 1876 et 1877 sans jamais toutefois créer l’enthousiasme auprès du public.

À cette époque Sisley peignit essentiellement à Argenteuil, Marly et Bougival (Bateaux à l’écluse de Bougival, 1873 ; La Neige à Louveciennes, 1874 ; L’Innondation à Port-Marly, 1876).

1880-1899 : ses dernières années à Moret-sur-Loing

Alfred Sisley ne quitta plus l’Île-de-France. Il effectua toutefois divers séjours : en Angleterre (1874), en Normandie (1894) et au pays de Galle (18 997).

En 1883, Paul Durand-Ruel lui consacra une exposition personnelle et lui acheta plusieurs toiles. Néanmoins, l’intérêt à l’égard des œuvres de l’artiste demeura faible.

Dans les années 1880, Alfred Sisley s’installa à Moret-sur-Loing près de Fontainebleau. Véritable source d’inspiration, ce lieu lui permit de composer ses toiles les plus célèbres : Moret-sur-Loing au soleil levant (1888), La rue des Fosses à Moret (1892) ou encore Le Pont de Moret (1893).

Sisley passa les dernières années de sa vie à Moret-sur-Loing et mourut en 1899 sans avoir obtenu la nationalité française demandée depuis 1895. Ce n’est qu’après sa mort que le peintre fut reconnu comme l’un des plus grands impressionnistes.

L’apport d’Alfred Sisley à l’histoire de l’art

S’il réalisa quelques natures mortes et scènes de genre, l’apport principal d’Alfred Sisley à la peinture occidentale du XIXe siècle réside dans ses paysages d’Île-de-France.

Influencé par Constable et Turner d’une part, et Corot et Daubigny d’autre part, Alfred Sisley combina ses influences diverses et donna corps à une œuvre à l’atmosphère vaporeuse et aux effets de lumière chatoyants.

Œuvres d’Alfred Sisley

Les musées qui exposent Alfred Sisley

Les œuvres d’Alfred Sisley sont principalement exposées en France : Musée d’Art Moderne André Malraux au Havre, Musée du Louvre et Musée d’Orsay à Paris, Musée des Beaux-Arts de Rouen.

L’artiste est également présent aux États-Unis (Museum of Art de Philadelphie, National Gallery of Art de Washington), au Danemark (Ordrugaard Museum de Charlottelund, Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague) ou encore en Allemagne (Staatsgalerie de Stuttgart, Kunsthalle de Hambourg).

Les principales expositions de l’artiste

  • Alfred Sisley, l’impressionniste, Hôtel de Caumont, Aix-en-Provence, 2017
  • Alfred Sisley, Von der Heydt Museum, Wuppertal, 2011
  • Sisley, Musée d’Orsay, Paris, 1992

Le principal ouvrage sur Alfred Sisley

  • COGNIAT Raymond, Sisley, éd. Flammarion, 1992

Expertise et Estimation des œuvres d’Alfred Sisley

Certaines œuvres d’Alfred Sisley sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres d’Alfred Sisley afin d’établir une estimation de votre pièce.

Adrien-Jean Le MAYEUR de MERPRÈS

Adrien-Jean Le Mayeur de Merprès, plus connu sous le nom de Jean Le Mayeur, est né en février 1880 à Bruxelles et décédé en mai 1958 dans la même ville à l’âge de 78 ans. Durant son enfance, le jeune homme admire les tableaux de son père, le peintre de marines Adrien Le Mayeur. Il s’adonne lui aussi à la peinture mais sa carrière sera totalement différente. Dans un premier temps, il s’essaye à la représentation de paysages belges avant d’être enrôlé comme peintre et photographe de guerre. À l’issue du conflit, Jean Le Mayeur décide de voyager et s’installe finalement à Bali, qui deviendra sa principale source d’inspiration.

Bali, sa culture et ses habitants au centre de son œuvre

Lorsqu’il arrive à Bali, Jean Le Mayeur est fasciné par la culture balinaise. Il y découvre, les rituels du temple, les danses locales et les somptueux paysages. Le peintre s’inspire de la nature environnante et du quotidien des habitants pour réaliser ses peintures. La figure féminine a également une place très importante dans l’œuvre de Jean Le Mayeur puisque sa femme, la danseuse de Legong Ni Wayan Pollok Tjoeglik qui deviendra son modèle et sa muse tout au long de sa vie. Les tableaux de l’artiste célèbrent donc son amour pour sa femme et son attachement à la vie balinaise. Durant sa carrière, Jean Le Mayeur réalise également quelques scènes d’intérieur à travers lesquelles on découvre l’intimité de sa maison et son quotidien. Bien que rares, ces compositions sont tout autant désirables.

Une technique et une manière de procéder reconnaissable

À Bali, Jean Le Mayeur a très vite été séduit par la lumière et la couleur des paysages de l’île. Son travail consistait donc à dépeindre la lumière du soleil le plus fidèlement que possible. Le traitement de la lumière et de la couleur qu’il fait le rattache aux mouvements impressionnistes occidentaux et intensifie ses représentations figuratives balinaises. Ses coups de pinceau deviennent de plus en plus petits, ses détails plus nombreux, ses empâtements plus épais et ses nuances plus variées. Après la guerre, le style de Jean Le Mayeur s’est progressivement affiné. Cette manière de procéder crée un rythme visuel dynamique qui lui est propre. Grâce à sa contribution artistique, Jean Le Mayeur est devenu une figure importante de l’histoire de l’art du Sud-Est asiatique.

Œuvres d’Adrien-Jean Le Mayeur de Merprès

PEINTURE 

  • An Afternoon Stroll, 32,5 x 44 cm, 1906
  • A Madagascar, Nossi Bé, 100 x 120 cm, 1927
  • Port of Marseille, 101 x 121 cm, 1932
  • Reflections : sunrise on Sanur Beach, Bami, 100 x 120 cm, 1937 
  • At the Lotus Pond, 100 x 120 cm, 1938/40
  • Five women on the beach, 56 x 66 cm, 1947
  • Bali Life, 56 x 66 cm, 1947
  • Balinese Women by a Lily Pond, 100 x 120 cm, 1948
  • Three Weavers in The Garden, 99,5 x 120 cm, 1948
  • Women Around the Lotus Pond, 150 x 200 cm, 1950/51
  • Preparing offerings, 100 x 120 cm, 1950/55
  • Balinese Women on the Market, 45 x 55 cm, 1957

DESSIN-AQUARELLE

  • Street Scene in Africa, 46 x 60 cm, 1919
  • African Scenery, 49 x 64 cm, 1919
  • Women bathing at the Ganges in Benares, 57 x 42 cm, 1921
  • Udaipur, 44 x 58 cm, 1921
  • View of Varanasi, India, 61 x 76 cm, 1921
  • Temple interior, 44 x 58,5 cm, 1921
  • Procession with Elephants, 44 x 59 cm, 1921
  • Bathers at Udaipur, India, 42,5 x 57 cm, 1921
  • Two Balinese Beauties seated in a Garden, 47 x 62 cm, 1938/42
  • On the veranda, Sanu, Bali, 46 x 61 cm, 1945/47
  • Ni Pollock By the Fish Pond, 46,5 x 60,5 cm, 1946
  • The Garuda Dance, 60 x 59 cm, 1946
  • Portrait of a Balinese boy, 60 x 42 cm, 1950

Adrien-Jean Le Mayeur de Merprès, un artiste peu exposé

EXPOSITIONS

  • YMCA Singapour, 1933
  • Mooi Indie to Indonesian Modern Art, Jakarta, 2018

MUSÉES

  • Musée Le Mayeur, Bali
  • Musées royaux des Beaux-Arts, Belgique
  • Musée d’Art et d’Histoire, Suisse

Principales publications sur Adrien-Jean Le Mayeur de Merprès

  • Serge Goyens de Heusch, L’impressionnisme et le fauvisme en Belgique, Anvers/Paris, Fonds Mercator/Albin Michel, 1988
  • Jop Ubbens ; Cathinka Huizing ; Karin Beks ; Gillian Stuart-Lyon, Adrien-Jean Le Mayeur de Merprès, 1880-1958 : painter-traveller, Picture Publishers, 1995

Expertise et Estimation des œuvres d’Adrien-Jean Le Mayeur de Merprès

Certaines œuvres d’Adrien-Jean Le Mayeur de Merprès sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres d’Adrien-Jean Le Mayeur de Merprès afin d’établir une estimation de votre pièce.

LALAN

Lalan est née sous le nom de Xie Jing-Lan en 1921 en Chine et décédée en 1995 en France à l’âge de 74 ans. Issue d’une famille d’intellectuels, elle développe très rapidement une appétence pour la musique et pour la danse et décide plus tard de s’inscrire au département de musique du National Art College de Chongqing puis à la Hangzhou School of Art de Shanghai. Une fois la Seconde Guerre mondiale terminée, la jeune femme poursuit son étude de la danse et de la musique. Ce n’est qu’en 1957 que Lalan débute sa carrière de peintre. Malgré la médaille de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres reçues par le ministère français de la Culture, l’artiste reste assez peu connue du grand public.

La première période de sa carrière 

Entre 1957 et 1969, les premières œuvres de Lalan sont des compositions abstraites qui s’inspirent de sa précédente carrière de danseuse. En effet, elle retranscrit des pas qu’elle exécutait lors de ses performances comme des pirouettes ou encore des glissades. Les peintures de Lalan sont également inspirées de son expérience avec la musique. La particularité des toiles de l’artiste réside dans son utilisation de couleurs simples et de lignes calligraphiques fluides et complexes. Ces compositions sont donc des œuvres fortement gestuelles desquelles se dégage la grande sensibilité de Lalan.

Les compositions de paysages

En 1970, lorsque Lalan décide de se tourner vers sa culture chinoise pour trouver de l’inspiration, elle découvre les livres de Laozi et Zhuang Zhou et se passionne pour la philosophie taoïste qu’ils mettent en avant. C’est dans ce contexte que l’artiste change de sujet d’étude dans ses compositions et commence à représenter des paysages tranquilles et raffinés. Sans oublier les qualités calligraphiques de ses précédentes œuvres, Lalan utilise une désormais une palette de couleurs plus claires et plus douces et dépeint davantage d’éléments naturels comme des montagnes ou encore la lune. À cette période, ses compositions font appel à son imagination et à son sens de l’harmonie.

La période abstraite

Après avoir mis en place un « Art intégré » associant la peinture, la musique et la danse, Lalan décide dans les années 1980 de recentrer sa carrière sur la peinture. Elle abandonne alors les paysages et s’oriente vers l’abstraction. L’artiste va s’inspirer de la calligraphie de sa première période et des couleurs de la deuxième pour créer des œuvres innovantes et introspectives. De même, au niveau des techniques utilisées, Lalan s’essaye à de nouvelles techniques comme la peinture de lignes intuitives ultrafines et le dripping. Elle obtient ainsi des visuels harmonieux et explosifs. Cette dernière période révèle encore une fois la capacité de la peintre à expérimenter la peinture et à proposer des esthétiques toujours plus délicates.

Œuvres de Lalan

PEINTURE

  • Abstraction, 145,5 x 113,5 cm, 1950
  • Ombres d’été, 92 x 73 cm, 1958
  • Rouge, 146 x 114,1 cm, 1960
  • Rouge et bleu, 149,9 x 113,9 cm, 1960
  • Bleu, 89 x 116 cm, 1966
  • Nuit bleue, 89 x 116 cm, 1966/67
  • Le Combat était-il légal, 112,9 x 145,2 cm, 1967
  • Après la pluie, 81 x 100 cm, 1968
  • L’Archipel, 81 x 60 cm, 1972
  • Les femmes sortent du bleu et du vert, 195 x 129,6 cm, 1972
  • Paysages lointains, 65 x 162 cm, 1972
  • La lune est voilée, 130 x 195 cm, 1974
  • Clair et obscur, 130 x 195,5 cm, 1979
  • Les branches mêlées, 130 x 89 cm, 1986

DESSIN AQUARELLE

  • Sans titre, 50 x 64,5 cm, 1967
  • Vent d’été, 71 x 95 cm, 1980
  • Abstraction, 50 x 65 cm, 1983
  • Sans titre, 64,5 x 50 cm, 1987
  • Bruines, 75 x 95 cm
  • Sans titre (R21), 160 x 117 cm

Lalan, une artiste souvent exposée, mais peu connue du grand public

EXPOSITIONS

  • Ma vision du paradis  Rétrospective de l’art de Lalan, Musée d’Art de Shanghai, 2009
  • Dance Melodies in Colours : Paintings by Lalan, University Museum and Art Gallery, 2011
  • Singing in colours and dancing in ink – Retrospective de Lalan (œuvre de 1958 à 1994), Kwai Fung Hin Art Gallery, 2016-2017
  • La danse cosmique du pinceau, MAIIAM Contemporary Art Museum, Chiang Mai, Thaïlande, 2018
  • Rue du Moulin vert, Kwai Fung Hin Art Gallery, 2018
  • Lalan : Danse sans fin, Sotheby’s SI2 Gallery, Hong Kong, 2019
  • Entre rêves et œuvres dramatiques de Lalan, Kwai Fung Hin Art Gallery, 2020
  • Signifiants de l’informel, Kwai Fung Hin Art Gallery, 2020
  • Extented Figure: The Art and Inspiration of Lalan, Asia Society Hong Kong Centre, 2021

MUSÉES

  • Musée des Arts Décoratifs, Paris
  • Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
  • Musée Soulages, Rodez
  • Musée des Beaux-Arts, Pau
  • Musée Cernuschi, Paris
  • Musée d’Art Moderne, Paris

Expertise et Estimation des œuvres de Lalan

Certaines œuvres de Lalan sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Lalan afin d’établir une estimation de votre pièce.

LE Thi Luu

Le Thi Luu est née en janvier 1911 au nord du Vietnam et décédée en juin 1988 en France à l’âge de 77 ans. Issue d’une famille aisée et cultivée, elle décide très tôt d’intégrer l’École des Beaux-Arts d’Indochine afin d’embrasser une carrière de peintre. Malgré le contexte conservateur de l’époque, la jeune femme réussit à intégrer l’École des Beaux-Arts d’Hanoi sur concours. Elle n’a alors que 15 ans. Là, l’artiste étudie sous la direction de Victor Tardieu et Joseph Inguimberty et se lie d’amitié avec ceux qui deviendront de grands peintres vietnamiens. Une fois ses études terminées, Le Thi Luu décide d’émigrer en France pour y faire carrière. Aujourd’hui, il ne reste que très peu de peintures de l’artiste.

Arrivée à Paris et construction de son style artistique

Lorsque Le Thi Luu arrive à Paris au milieu des années 40, seuls quatre autres Vietnamiens ont fait ce choix de s’y installer pour travailler. La jeune femme est alors confrontée à de nombreux mouvements artistiques qui émergent. À cause de la guerre, elle sera finalement contrainte de poser ses valises dans le sud de la France, à Gentilly qui devient son havre de paix. Elle peint alors une série de toiles qui mettent en valeur ces paysages. Admirative du travail d’Auguste Renoir et de Pierre Bonnard, Le Thi Luu opte pour une palette chromatique très lumineuse et des compositions rehaussées grâce à de petites touches de couleur vive. Cette manière très délicate de peindre caractérise son œuvre.

Un hommage à sa culture vietnamienne

Le Thi Luu s’est spécialisée dans la réalisation de portraits et tout particulièrement de portraits féminins. En effet, féministe engagée, elle intègre durant ses années parisiennes l’Union des femmes peintres, sculpteurs et graveurs. L’artiste se plaît à représenter la tendresse des jeunes femmes envers les enfants. Ses sujets d’étude et sa manière de les dépeindre reflètent la naissance du modernisme vietnamien. On perçoit très aisément son attachement au Vietnam dans ses œuvres imprégnées de l’Orient. La plupart des compositions de Le Thi Luu que l’on retrouve aujourd’hui sont d’ailleurs des peintures sur soie. À cette influence vietnamienne se sont souvent mêlés des éléments plus classiques, ce qui fait toute la particularité du travail de l’artiste.

Une artiste assez peu connue

Au décès de Le Thi Luu, sa famille a remis la plupart de ses œuvres au Musée des Beaux-Arts de Hô-Chi-Minh-Ville. Malgré son œuvre prolifique qui compte près de 300 tableaux, très peu d’entre eux ont survécu au temps et on en retrouve aujourd’hui certains dans quelques musées ou collections privées. Bien qu’elle soit assez méconnue du grand public, Le Thi Luu est toujours considérée comme une des peintres vietnamiennes les plus importantes de son temps.

Œuvres de Le Thi Luu

PEINTURE

  • Jeune tonkinoise, 44 x 38 cm, 1932
  • Portrait de Madame Gouverneur Général, 96 x 73 cm, 1934
  • Portrait d’une jeune femme aux fleurs, 39,5 x 29,5 cm, 1958
  • Portrait d’une grand-mère tonkinoise, 47 x 38,5 cm, 1958
  • Jeune fille à la rose, 23 x 15,5 cm, 1959
  • Mère et enfant, 39 x 30,5 cm, 1960
  • Les premiers pas, 92 x 73 cm, 1960
  • Port de Honfleur, 40,5 x 33 cm, 1962
  • Fille dans un paysage, 27,3 x 22,22 cm, 1963
  • Jardin d’hiver, 65 x 92 cm, 1964
  • Enfants cueillant des fleurs, 64,5 x 54,5 cm, 1966
  • Jeune vietnamienne près du ruisseau, 64 x 49 cm, 1973
  • Jeune mère, 92 x 73 cm, 1984

DESSIN-AQUARELLE

  • Portrait de Hélène Robin, 99,5 x 76,5 cm, 1925
  • La confidence, 41,5 x 33 cm, 1938
  • Maternité, 66 x 42,5 cm, 1946
  • Portrait d’une jeune fille tenant une poupée, 22,8 x 17,8 cm, 1958
  • Mère et enfant, 99 x 74 cm, 1960
  • Paysage de Provence, 33 x 41 cm, 1960
  • Mère allaitant dans un intérieur, Paris, 41 x 33 m, 1962
  • Pivoines, 35,5 x 27 cm, 1970
  • La rescapée, 27 x 22 cm, 1970
  • Jeune fille dans le jardin, 38 x 29,5 cm, 1970
  • Enfants au jardin, 46,2 x 38,2 cm, 1986
  • Jeune enfant à la lecture, 26 x 21 cm
  • Portrait d’une jeune femme avec des fleurs, 22,6 x 17,7 cm

Le Thi Luu, une artiste peu connue du grand public

EXPOSITIONS

  • Exposition coloniale, Paris, 1931
  • Departures : Intersecting Vietnamese Modern Art with R. Streitmatter-Tran, De Sarthe Gallery, Hong Kong, 2017
  • Le Thi Luu (1906-1980), écho d’un Vietnam rêvé, Musée Cernushi, Paris, 2021-2022

MUSÉES

  • Musée des Beaux-Arts, Hô Chi Minh-Ville
  • Musée Cernuschi, Paris

FONDATION

  • Dusti Bongé Art Fondation

Expertise et Estimation des œuvres de Le Thi Luu

Certaines œuvres de Le Thi Luu sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Le Thi Luu afin d’établir une estimation de votre pièce.

Pierre LEGRAIN

Pierre Legrain est né en octobre 1889 à Levallois-Perret et décédé en juillet 1929 à Paris, à l’âge de 39 ans. Issu d’une famille aisée et très tôt passionné par l’art, il convainc ses parents de le laisser s’engager dans cette voie en intégrant les cours de dessin à l’école Germain Pilon entre 1901 et 1907. Sa famille ayant plus tard sombré dans la misère, Pierre Legrain est contraint de travailler pour subvenir à ses besoins, mais n’arrête pas pour autant le dessin. C’est dans ce contexte qu’il fait la rencontre de Paul Iribe pour qui il réalise de nombreuses commandes et qui jouera un rôle très important dans sa carrière. Le travail de Pierre Legrain a eu un immense impact dans l’histoire des arts décoratifs en France.

Les premières années de l’artiste

Paul Iribe étant le premier et le plus grand mécène de Pierre Legrain, c’est grâce aux commandes passées par ce dernier que le jeune homme commence à développer sa production artistique. Dans un premier temps, Legrain réalise essentiellement des illustrations pour des revues comme Le Témoin, puis pour des magazines de mode. À la demande d’Iribe, l’illustrateur se consacre ensuite à une activité de reliures. Mettant au point une esthétique audacieuse, Pierre Legrain utilise des matériaux originaux comme la nacre ou encore l’acier chromé, et joue sur le plat des reliures avec des mosaïques et des formes géométriques, dont des cercles, des triangles ou encore des lettres. Son œuvre prolifique et unique a considérablement réinventé l’univers de la reliure.

Des mobiliers aux influences géométriques et exotiques

Pour donner suite à des commandes lancées par Jacques Doucet, la collaboration entre Pierre Legrain et Iribe s’étend à la création de mobiliers. S’éloignant petit à petit de l’esthétique fluide et féminine de son mentor, Pierre Legrain s’oriente davantage vers des formes géométriques qui s’inscrivent dans la continuité de son travail de relieur. L’œuvre du décorateur est particulièrement reconnaissable, car elle est un véritable hommage aux formes et aux motifs africains et océaniens. Il a en effet su s’approprier ces influences exotiques en les associant au cubisme qui émergeait alors. Bien que son travail s’inscrive dans une logique avant-gardiste, Pierre Legrain a toujours créé dans le respect de l’artisanat traditionnel.

Œuvres de Pierre Legrain

DESSIN-AQUARELLE

  • Cloison murale, 32,2 x 50 cm, 1912
  • Grand Buvard, Two Designs, 1920
  • Fauteuil de salle à manger, 1920
  • Petite chauffeuse et son bout de pied, 40,5 x 31,5 cm, 1920
  • Cage à oiseaux, (pour Jacques Doucet), 45,5 x 30 cm, 1920
  • Banquette d’entrée, 47,7 x 42 cm, 1920
  • Grand canapé, 45,5 x 30 cm, 1920
  • Table à thé, 31,5 x 23,7 cm, 1920
  • Écran de cheminée, 45 x 30 cm, 1920
  • Chaise longue, 50,3 x 34,8 cm, 1920
  • Grand bureau avec sculpture, 23,8 x 39 cm, 1924
  • Projet de tabouret, 32,5 x 23 cm, 1925
  • Table pour chambre à coucher, 45,5 x 30,3 cm, 1925

MOBILIER

  • Banquette, 102 x 113 x 30,5 cm, 1920
  • Bureau plat, 77,5 x 179 x 75 cm, 1920
  • Table de milieu, 50 x 71 x 35 cm, 1920
  • Vitrine d’exposition, 185 x 135 x 35 cm, 1920
  • Tabouret culture africaniste, 53 x 49,5 x 30 cm, 1920/25
  • Siège curule d’inspiration africaniste, 64,5 x 50,2 x 32 cm, 1923
  • Console, 61,5 x 82,5 x 30 cm, 1924
  • Coiffeuse et tabouret, 1924
  • Bar cubiste, 100 x 65 x 32,8 cm, 1925
  • Table basse, 59,5 x 218 x 50,8 cm, 1925
  • Étagère L’Avion, 152 x 142 x 101 cm, 1925
  • Fauteuil, 80,5 x 74,5 x 71 cm, 1926

OBJET

  • Cage à oiseaux, 57 cm, 1920
  • Boîte à gants, 9,5 x 27 x 10 cm, 1923
  • Suite de coupelles, 5 x 13,5 cm, 1924
  • Seau à champagne, 24 x 31 x 23 cm, 1925
  • Support photo, 46,2 cm, 1925
  • Cadre, 43,3 x 38 x 4 cm, 1925
  • Sous-main ouvrant par trois feuilles, 19,7 x 31,5 cm, 1925
  • Sous-main dépliant d’Annie Dalsace, 30 x 91 cm, 1925/30
  • Miroir à quatre rangs de cornières saillantes, 114 x 96 x 10 cm
  • Pendulette de bureau, 13,5 x 17,7 cm

Pierre Legrain, un artiste très apprécié

EXPOSITIONS

  • Exposition de l’Art indigène des colonies françaises, Musée des Arts Décoratifs, Paris, 1923
  • Art déco et modernisme : style contre idée, Metropolitan Museum of Art, New York, 1991-1992
  • Formes africaines dans le meuble de Pierre Legrain, Musée national d’Art Africain, Washington, 1998
  • A Century of Design, Part I : 1900-1925, Metropolitan Museum of Art, New York, 1999-2000
  • Art déco 1910-1939, Musée d’art de Fukuoka, 2005
  • Art déco 1910-1939, Musée Suntory, Osaka, 2005
  • Pierre Legrain & Eileen Gray, Galerie Art déco Willy Huybrechts, Paris, 2010
  • Chefs-d’œuvre de l’Art Déco français, Metropolitan Museum of Art, New York, 2009-2011
  • Exotique & Moderne : Art déco français et inspiration lointaine, Musée d’Art Métropolitain Teien, Tokyo, 2018-2019

MUSÉES

  • Musée des Beaux-Arts de Virginie
  • Musée des Arts Décoratifs, Paris
  • Metropolitan Museum of Art, New York
  • Brooklyn Museum, New York
  • Musée du Quai Branly, Paris

FONDATIONS

  • Fondation américaine pour la Pensée et l’Art Français
  • Fondation Angladon-Dubrujeaud

Principales publications sur Pierre Legrain

  • Anne Sigier, Pierre Legrain : champion éducateur, Éditions Denoël, 1999
  • Yves Peyré & H. Georges Fletcher, Art Deco Bookbindings. The Work of Pierre Legrain & Rose Adler, Princeton,  Architectural Press, 2004
  • Laurence Salmon, Pierre Legrain, Norma Éditions, 2019

Expertise et Estimation des œuvres de Pierre Legrain

Certaines œuvres de Pierre Legrain sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Pierre Legrain afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à également consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres de Pierre Legrain pour en savoir plus sur sa cote.

Paul KLEE

Paul Klee est né en décembre 1879 en Suisse et décédé en juin 1940 dans son pays, à l’âge de 60 ans. Fils de musicien, il développe très tôt des talents pour le violon et après quelques hésitations entre l’art et la musique, le jeune homme finit par se consacrer à l’apprentissage de la peinture. Après avoir étudié le dessin auprès d’Heinrich Knirr, Paul Klee intègre l’Académie des Beaux-Arts de Munich en 1900. L’artiste complète son savoir en intégrant l’Académie des Beaux-Arts de Berne, mais également grâce à ses voyages en Europe où il découvre des styles artistiques qui jusqu’alors lui étaient inconnus. Aujourd’hui, Paul Klee est considéré comme un artiste majeur de son temps.

Premières influences

Les premières œuvres de Paul Klee sont marquées par l’influence des courants artistiques qu’il vient alors de découvrir. Ainsi, il décide de s’essayer à la peinture impressionniste française afin d’en vérifier les principes. À la même époque, le jeune artiste voyage en Italie pour la première fois et est fasciné par le travail de grands maîtres italiens du Quattrocento comme Michel-Ange. Il va donc également s’inspirer de ce courant artistique. Toutes ces influences conduisent Paul Klee à réaliser des œuvres modernes et empreintes d’abstraction. Le cubisme de Pablo Picasso et de Georges Braque compte d’ailleurs à l’époque parmi les courants qui l’ont inspiré.

Un apport considérable à l’art munichois

Lorsqu’en 1914 Paul Klee se rend en Tunisie, il y découvre une richesse artistique qui va renforcer son intérêt pour l’expérimentation de la lumière et de la couleur. La couleur devient alors centrale dans son travail et le peintre décide de travailler sur les différentes tonalités. Il va également diversifier ses médiums et utiliser aussi bien l’huile que l’encre ou encore l’aquarelle, et ira même jusqu’à les combiner dans certaines œuvres. Après la révolution munichoise et l’approbation de l’art moderne par le gouvernement communiste, Paul Klee décide de s’engager en politique de l’art et devient professeur au Bauhaus. Cette fonction lui a permis d’enseigner la théorie de l’art et d’en partager sa vision aux futures générations de peintres. 

Œuvres de Paul Klee

DESSIN-AQUARELLE

  • Freundlicher ort (Friendly place), 17,8 x 22,8 cm, 1919
  • Giftbeeren, (Poisonous Berries), 15,4 x 22,2 cm, 1920
  • Gesichjt einer Blüte, 35,5 x 22 cm, 1922
  • Schauplatz eines Dramas, 31 x 47 cm, 1923
  • Wasserpyamiden, 34,8 x 41,8 cm, 1924
  • Raumfahrt (Journey in Space), 25 x 32,5 cm, 1929
  • Gespenster, Abgang (Departure of the Ghost), 96 x 70,5 cm, 1931
  • Mit dem eingang (With the entrance), 45,5 x 35 cm, 1931
  • Landschaft Uol, 30,6 x 48,6 cm, 1932
  • Heiliger Bezirk, 45,7 x 34 cm, 1932
  • Tief-ebene (Lowlands), 30,5 x 48 cm, 1932
  • Kleiner Blauteufel Blauteufelskopf, 29,3 x 24,3 cm, 1933
  • WI (In Memoriam), 55,5 x 50,5 cm, 1938
  • Hitze, 48 x 62,2 cm, 1940

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Weib und Tier, 21,7 x 28,7 cm, 1903
  • Jungfrau im Baum – Invention 3, 23,3 x 29,7 cm, 1903
  • Jungfrau im Baum, 23,6 x 29,8 cm, 1903
  • Komiker-Inv 4, 15,5 x 17 cm, 1904
  • Dromhendes Haupt – Invention 10, 42,3 x 31,8 cm, 1905
  • Der Held mit dem Flügel – Invention 2, 25,5 x 16 cm, 1905
  • Selbstportrait, 27 x 18 cm, 1919
  • Vulgaere Komödie, 12,5 x 28 cm, 1922
  • Tanz um den Hund, 11 x 12,5 cm, 1923
  • Seiltänzer, 44 x 27 cm, 1923
  • Die Sängerin der komischen Oper, 41,2 x 28,3 cm, 1925

PEINTURE

  • Stadtartiger Aufbau, 34 x 23 cm, 1917
  • Rythmische Baumlandschaft, 47,4 x 29,3 cm, 1920
  • Bühnenlandschaft, 47,5 x 53 cm, 1922
  • Pflanze und Fenster Stilleben, 47,6 x 58,4 cm, 1927
  • Junger Garten, Rhythmen, 65 x 51,7 cm, 1927
  • Bescheidene Heimat, 38,7 x 35,5 cm, 1928
  • Bunte Landschaft, 21,5 x 36 cm, 1928
  • Nekropolis, 63 x 44 cm, 1929
  • Zwillinge, 60,5 x 50,5 cm, 1930
  • Geschwister, 71 x 45 cm, 1930
  • Sollte Steigen, 59,5 x 86,6 cm, 1932
  • Stadtburg KR. (Town Castle KR.), 36 x 30,5 cm, 1932
  • Tänzerin, 66 x 56 cm, 1932
  • Gartenfigur, 81,5 x 61,3 cm, 1932
  • Der Künftige, 65 x 51 cm, 1933

Paul Klee, un artiste connu

EXPOSITIONS

  • Tomasz Kowalski, Galerie Caprice Corne, Berlin, 2008
  • Paul Klee Polyphonies, Musée de la Musique, Paris, 2011-2012
  • Paul Klee : Maître du Bauhaus, Fondation Juan March, Madrid, 2013
  • Le Voyage en Tunisie, Klee, Macke, Moilliet, Centre Paul Klee, Berne, 2014
  • L’ironie à l’œuvre, Centre Pompidou, Paris, 2016
  • Paul Klee : feu Klee, David Zwirner, Londres, 2020
  • Mitos Modernes, Galerie Leandro Navarro, Madrid, 2020
  • Paul Klee, entre-mondes, LaM, Lille Métropole, Musée d’Art moderne, d’Art contemporain et d’Art brut, Lille 2021-2022
  • Les êtres humains entre eux, Centre Paul Klee, Bern, 2021-2022

MUSÉES

  • Centre Paul-Klee, Berne
  • Kunstmuseum, Bâle
  • Musée Berggruen, Berlin
  • Musée Folkwang, Essen
  • Musée Ludwig, Cologne
  • Musée d’Art moderne et contemporain, Strasbourg
  • Centre national d’art et de culture, Georges-Pompidou, Paris
  • Museum of Modern Art, New York
  • Metropolitan Museum of Art, New York
  • LaM, Lille

FONDATIONS

  • Fondation Beyeler, Bâle
  • Fondation Juan March, Madrid
  • Fondation Yves Klein, Paris

Les principaux ouvrages sur Paul Klee 

  • Marcel Brion, Klee, Somogy, 1955
  • Edmond Dune, L’opéra fabuleux de Paul Klee, revue Critique, N° 201, 1964
  • Pierre von Allmen et Felix Klee, Paul Klee : marionnettes, sculptures, reliefs masques, dessins, théâtre, Galerie suisse de Paris, 1979
  • Françoise Galle, À propos des marionnettes de Paul Klee, revue Dri A Di, juillet 1979
  • Pierre Boulez et Paule Thévenin, Le Pays fertile, Paul Klee, Gallimard, 1989
  • Claude Frontisi, Paul Klee : la création et sa parabole. Poétique, théorie et pratique en peinture, Petite École, 1999
  • Michael Baumgartner, Le voyage en Tunisie : Paul Klee, Auguste Macke, Louis Moilliet, Hatje Cantz, 2014

Expertise et Estimation des œuvres de Paul Klee

Certaines œuvres de Paul Klee sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Paul Klee afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à également consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres de Paul Klee pour en savoir plus sur sa cote.

Paul IRIBE

Paul Iribe est né en juin 1883 à Angoulême et décédé en septembre 1935 à Roquebrune-Cap-Martin à l’âge de 52 ans. Passionné par l’univers artistique, il intègre l’École des Beaux-Arts de Paris et commence sa carrière d’illustrateur très rapidement, en proposant des dessins et caricatures à des journaux populaires comme L’Assiette au Beurre, Le Rire ou encore La Baïonnette. La rencontre avec Paul Poiret a été un véritablement tournant dans sa carrière puisqu’elle a renforcé son intérêt pour le monde de la mode. Iribe était donc à la fois illustrateur, dessinateur, designer, décorateur et directeur artistique. Aujourd’hui encore, il est reconnu comme l’une des figures les plus importantes de l’Art Déco.

Une carrière très riche

Après avoir proposé des caricatures et des dessins, Paul Iribe a diversifié son répertoire dans les années 1910 en proposant des illustrations de mode, de design pour le théâtre, de bijoux ou encore d’intérieurs. Très impliqué dans l’univers de la mode, il a publié à de nombreuses reprises dans la Gazette du bon ton, journal de mode de luxe en édition limitée et a d’ailleurs été l’une des premières figures de la mode française à travailler à Hollywood. Mais l’artiste a également su s’intéresser à d’autres sujets comme la décoration d’intérieur, le mobilier, les arts décoratifs ou encore la joaillerie. Au cours de sa carrière, Paul Iribe a donc eu l’occasion de créer des textiles pour le designer André Groult ou encore des bijoux pour Coco Chanel.

Une esthétique particulière

Pour se distinguer des illustrateurs et des artistes de son temps, Paul Iribe a proposé une œuvre avant-gardiste et très moderne. À travers ses créations, il a su allier le mouvement Art déco à la peinture japonaise afin de singulariser son style. Ce sont ces idées particulièrement modernes qui ont favorisé la popularisation de la ligne de vêtement de Paul Poiret, créateur de mode avec lequel Iribe a longtemps travaillé. Également dans ses réalisations de décoration d’intérieur, l’artiste a suivi le courant de l’Art Nouveau en proposant des formes fluides s’illustrant à travers ses poufs ou encore ses tissus lamés. Paul Iribe a largement contribué au mouvement de l’Art Nouveau.

Œuvres de Paul Iribe

DESSIN-AQUARELLE

  • Le canapé vert, 19 x 19 cm, 1909
  • Nijinsky, 31 x 30 cm, 1910
  • Dans la haute société, 22 x 21 cm, 1911
  • Autoportrait, 30 x 25 cm, 1915
  • The Audacious Note of Modernism in the Boudoir, pour Vogue, 22,5 x 20,9, 1919
  • Autoportrait, pour Le Témoin, 58 x 41 cm
  • Élégant au théâtre, 19,2 x 19,2 cm
  • Trois roses, 33 x 16 cm
  • Nu au repos (Coco Chanel), pour Le Témoin, 28 x 40 cm
  • Le nouveau-né, 30,5 x 40,5 cm
  • Rupture, 36 x 31 cm
  • La loge, 20 x 20,5 cm
  • Les garrotades, 28 x 22 cm
  • Les cancans, 36 x 31 cm

MOBILIER

  • Commode, 82 x 54,5 x 33 cm, 1912
  • Bergère, 122 x 95 x 86 cm, 1912/13
  • Fauteuil nautile, 107 x74 x 82 cm, 1913
  • Meuble cabinet, 178,4 x 128,6 x 37,5 cm, 1913
  • Commode, 144 x 60 x 33,3 cm, 1914
  • Table à deux plateaux ovales, 84,5 cm, 1914
  • Meuble d’appui, 126,5 x 68,5 x 38,5 cm, 1914
  • Tabouret tripode, 57 x 50 cm, 1914
  • Fauteuil, 70,2 x 63,5 x 82,9 cm, 1914
  • Guéridon, 71 x 45 cm, 1914
  • Méridienne, 89,5 x 177,5 x 100 cm, 1914
  • Meuble cabinet surmonté d’une sculpture d’élégante assise dans le fauteuil, 157 x 40 x 34 cm, 1915
  • Secrétaire à pente, 110 x 80 x 47,5 cm, 1925

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Les robes de P. Poiret, 1908
  • Mademoiselle Madeleine Carlier, 160 x 88 cm, 1910
  • L’éventail et la fourrure chez Pasquin, 1911
  • Nicolas, Carte des vins, 28 x 27 cm, 1930
  • Vins Nicolas — Blanc & Rouge, 33 x 26 cm, 1930
  • Vins Nicolas — Trois brochures promotionnelles, 32,5 x 26 cm, 1930/32
  • Vins Nicolas, 25,2 x 32 cm, 1930/32
  • Vins Nicolas – Rose & Noir, 1931
  • À la France, 35 x 23 cm, 1934
  • Normandie – French Line, 31 x 24 cm, 1935

Une œuvre présentée aux quatre coins du monde

EXPOSITIONS

  • Treasures from India : Jewels from the Al Thani Collection, Metropolitan Museum of Art, 2014-2015
  • Paul Iribe, de l’Art Nouveau à l’Art Déco, Galerie Vallois, Paris, 2016
  • Art Déco : Graphic Design from Paris, Musée des Arts et Métiers, Hambourg, 2018

MUSÉES

  • Metropolitan Museum of Art, New York
  • Centre Pompidou, Paris
  • Musée des Arts Décoratifs, Paris
  • Bröhan-Museum, Berlin
  • Musée Grévin, Paris
  • Musée du Luxembourg
  • Musée Basque et de l’histoire de Bayonne
  • Musée d’Orsay, Paris
  • Musée Jacquemart-André, Paris

FONDATIONS

  • Fondation Europeana
  • Fondation Septentrion
  • Fondation Louis Jou

Les principaux ouvrages sur Paul Iribe

  • Raymond Bachollet, Daniel Bordet, Anne-Claude Lelieur, Paul Iribe, précurseur de l’Art déco, 1883-1935, préface d’Edmond Charles-Roux, Paris, Denoël, 1982 , rééd. Amis de la Bibliothèque, 1996
  • Françoise Denoyelle, La Lumière de Paris : Les usages de la photographie 1919-1939, Paris/Montréal, L’Harmattan, coll. « Champs visuels/Beaux-Arts », 1997.

Expertise et Estimation des œuvres de Paul Iribe

Certaines œuvres de Paul Iribe sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Paul Iribe afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à également consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres de Paul Iribe pour en savoir plus sur sa cote.

Nicolas KALMAKOFF

D’un père russe et d’une mère italienne, Nicolas Kalmakoff est né en 1873 en Russie et décédé en 1955 à Paris à l’âge de 82 ans. Le jeune homme s’intéresse très tôt à l’art et à la peinture et se fait connaitre par les artistes de Saint-Pétersbourg dès le début des années 1900. Ce succès sera néanmoins de courte durée puisque huit ans plus tard, Kalmakoff cesse d’exposer ses œuvres. Cet arrêt précoce de sa carrière le plonge dans une pauvreté extrême et l’oblige à finir sa vie dans un hospice. Ce n’est qu’en 1964 que ses toiles sont redécouvertes par deux collectionneurs qui organisent une exposition parisienne les mettant à l’honneur. C’est dans ce contexte que renaît le succès de Nicolas Kalmakoff.

Un style unique et à la marge des influences de l’époque

Dès le début de sa carrière, Nicolas Kalmakoff s’est démarqué en rejetant l’académisme et la rigidité des styles d’art nouveau alors en vogue. Il souhaite s’affranchir de toutes ces contraintes pour développer son propre style. Son imagination débordante et sa recherche d’originalité le poussent à créer un univers surnaturel qui inspirera plus tard le réalisme fantastique moderne. Les pratiques artistiques de Nicolas Kalmakoff sont propres à l’iconographie qu’il a lui-même développée, ce qui rend ses œuvres particulièrement reconnaissables. Il sera d’ailleurs décrit par plusieurs critiques d’art comme un véritable visionnaire.

Le mal, l’occultisme et la sexualité au centre de son œuvre 

Les sujets traités par Nicolas Kalmakoff dans ses œuvres sont inspirés de son enfance difficile, mais aussi et surtout d’histoires macabres et de contes religieux étroitement liés au concept de Satan. En effet, cette fascination pour le démoniaque qu’il entretient depuis l’enfance est une véritable marque de fabrique pour lui. L’ensemble de ses œuvres combinent ses penchants pour le spirituel, l’érotisme, et plus largement pour les aspects sombres et interdits de l’existence. Nicolas Kalmakoff partage cet intérêt avec d’autres adeptes des cercles mystiques auxquels il appartient comme la secte des Skoptzy. L’artiste a dédié l’ensemble de sa vie à cette carrière. 

Une personnalité duale

Malgré sa fascination très intense pour l’univers occulte et ses penchants misogynes décrits par ses paires, Nicolas Kalmakoff a laissé derrière lui quelques portraits dans lesquels ils se décrivait comme une femme et parfois même comme une figure de Dieu. Aussi, s’il a toujours refusé les influences de sa terre natale, l’artiste s’est rapproché de plusieurs cultures et influences artistiques étrangères dont on perçoit les traces dans certaines de ses œuvres. L’art de Nicolas Kalmakoff est donc étroitement lié à la dualité de sa personnalité.

Œuvres de Nicolas Kalmakoff

DESSIN-AQUARELLE

  • Dionysos, 490 x 224 cm, 1908
  • Elle chevauche un paon, 69 x 98,5 cm, 1910
  • Les femmes des Nadjis, 71,8 x 101,5 cm, 1911
  • Le char d’Apollon, 65,5 cm, 1911
  • Nu avec un singe, 63,5 x 50 cm, 1916
  • Les horreurs de la guerre, 68 x 92 cm, 1917
  • Léda et le cygne, 50,3 x 65 cm, 1917
  • Tamara et le diable, 75 x 110 cm, 1917
  • La femme de Satan, 49 x 25,5 cm, 1919
  • Le calice, 63 x 43 cm, 1924
  • Danse occulte 42 x 57 cm, 1926
  • Astartée, 74,3 x 55,3 cm, 1926
  • L’Attente, 56 x 75 cm, 1927
  • Sans titre, 45 x 53 cm, 1928
  • Mercure délivrant Psyché, 49 x 32 cm, 1934

PEINTURE

  • Le Dieu Panthère, 100 x 141 cm, 1910
  • Les trois négresses, 130,5 x 210 cm, 1912
  • Salomé, 103 x 83 cm, 1918
  • Femme noire aux raisins, 56,5 x 43 cm, 1923
  • L’appel mystérieux, 62,5 x 50 cm, 1924
  • Figure équestre 62,5 x 49,5 cm, 1924
  • L’ange rebelle, 53,5 x 35,5 cm, 1924
  • Amphitrite, 75 x 60 cm, 1927
  • Saint en armure, 75 x 44,5 cm, 1927
  • Aphrodite avec Éros et Anteros, 201 x 71,7 cm, 1929
  • Jeanne d’Arc, 46 x 41,8 cm, 1930
  • Terpischore, 76,2 x 73,7 cm, 1933
  • Beauté blonde, 33 x 24 cm, 1936

Nicolas Kalmakoff, un artiste isolé

EXPOSITION

  • Galerie Motte, Paris, 1934

MUSÉES

  • Musée-galerie de la Seita, Paris
  • Musée du théâtre A. A. Bakhrushin, Moscou
  • Galerie nationale Tretiakov, Moscou
  • Musée A. S. Pushkin, Moscou

Principale publication sur Nicolas Kalmakoff

  • MeghanLes œuvres cachées prolifiques de Nicolas Kalmakoff, CVLT Nation.com, 2022

Expertise et Estimation des œuvres de Nicolas Kalmakoff

Certaines œuvres de Nicolas Kalmakoff sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Nicolas Kalmakoff afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à également consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres de Nicolas Kalmakoff pour en savoir plus sur sa cote.

Yves KLEIN

Yves Klein est né en avril 1928 à Nice et décédé en juin 1962 à Paris à l’âge de 34 ans. Ayant grandi dans une famille de peintres et de musiciens, le jeune homme est rapidement initié à l’art, mais préfère s’orienter vers une carrière de judoka. Il se rend alors au Japon où il devient expert en judo et enseigne ensuite cette activité en Espagne puis en France. Malgré ce premier choix, la peinture ne quitte jamais le quotidien d’Yves Klein et en 1954, il décide finalement de devenir définitivement artiste. À cette période, il multiplie les séjours à l’étranger où il se familiarise avec d’autres écoles et s’initie à des pratiques qu’il ignorait jusqu’alors. Yves Klein entame ainsi ce qu’il nommera plus tard son « Aventure monochrome ».

Le choix de la peinture monochrome

Yves Klein est un artiste surtout connu pour ses peintures monochromes de bleu. Inspiré dès sa plus tendre enfance par le ciel bleu de Nice, il s’adonne à la représentation de l’infini en affranchissant la couleur de toute contrainte de ligne. Le peintre se lance ainsi dans une quête de l’immatériel au cours de laquelle il utilise des techniques peu répandues comme l’anthropométrie ou encore la technique des pinceaux vivants. Dans le même temps, Yves Klein adopte un bleu outremer qu’il nomme International Klein Blue (IKB) et qu’il utilise dans une très grande partie de ses compositions. L’artiste délaisse ainsi la figuration au profit de l’expression de sa sensibilité.

Une œuvre également sculpturale 

Si sa carrière de peintre est celle qui l’a rendue le plus célèbre, Yves Klein a également produit une œuvre sculpturale assez importante. Avant d’avoir recours à la peinture au rouleau, l’artiste, fasciné par la capacité d’absorption des éponges naturelles, les utilisait pour peindre. Il a d’ailleurs fini par les utiliser comme une matière première. Il crée ainsi des Reliefs éponges et des Sculptures éponges qu’il imprègne entièrement de sa peinture IKB. Yves Klein réalise même des portraits sur ces créations monochromes. D’ailleurs, le bleu n’est pas la seule couleur qu’il utilise dans ses œuvres : le rose et l’or sont également des couleurs que l’on retrouve en monochrome chez lui puisqu’il considère que ces trois couleurs forment une seule et même « trilogie chromatique ».

Œuvres d’Yves Klein

 

SCULPTURE-VOLUME

  • Accord Bleu (RE 52), 52 x 136,5 x 7,6 cm, 1958
  • Accord Bleu (Sponge Relief), 51,8 x 136,5 x 7,5 cm, 1958
  • Sculpture éponge bleue (SE 284), 63,5 cm, 1959
  • Sculpture éponge rose (SE 207), 1959
  • SE 262, 39 x 32 x 15 cm, 1960/61
  • Anthropométrie, sans titre (ANT 135), 64,8 x 115 cm, 1961
  • Monochrome blanc, 41 x 70 cm, 1961
  • SE 181, 53 x 33 x 27,5 cm, 1961
  • Portrait relief de Claude Pascal (PR3), 176 x 94 x 31 cm, 1962
  • Portrait relief d’Arman (PR1), 178 x 94 x 33 cm, 1962
  • Portrait relief de Martial Raysse (PR2), 176 x 94 cm, 1962

PEINTURE

  • IKB 319, 55,6 x 78 cm, 1857
  • RE 1, 200 x 165 cm, 1958
  • Le Rose du Bleu (RE 22), 199 x 153 x 16 cm, 1960
  • Archisponge (RE 11), 200 X 165 cm, 1960
  • Barbara (ANT 113), 200 x 145 cm, 1960
  • IKB 1, 144 x 144 cm, 1960
  • RE 3, 79 x 60 cm, 1960
  • Anthropométrie Le Buffle (ANT 93), 178 x 280,4 cm, 1960/61
  • Relief éponge or (RE 47 II), 45,5 x 80 x 7,5 cm, 1961
  • MG9, 146 x 114 cm, 1962
  • FC1 (Feu Couleur 1), 141 x 299,5 x 3 cm, 1962
  • Anthropométrie (ANT 5), 118 x 78 cm, 1962

MOBILIER

  • Table d’or, 38,1 x 125,7 x 101,5 cm, 1961
  • Table IKB, 35,8 x 125 x 99,7 cm, 1961
  • Table basse, 36 x 125 x 100 cm, 1961
  • Table bleue TM, 37 x 125 x 100 cm, 1961
  • Table bleue, 38 x 124,5 x 100 cm, 1963
  • Table rose, 36 x 125 x 100 cm, 1963
  • Table basse bleue, 39 x 125,3 x 100,3 cm, 1963

Des œuvres exposées partout dans le monde

EXPOSITIONS

  • Yves, Peintures, Club des solitaires, Paris, 1955
  • Yves, propositions monochromes, Galerie Colette Allendy, Paris, 1956
  • Propositions Monochromes, Galerie Schmela, 1957
  • Monochrome Propositions of Yves Klein, Gallery One, Londres, 1957
  • Bas-reliefs dans une forêt d’éponges, Galerie Iris Clert, Paris, 1959
  • Yves Klein le Monochrome, Dwan Gallery, Los Angeles, 1961
  • Retrospective Yves Klein, Tokyo Gallery, Tokyo, 1962
  • Declaring Space: Lucio Fontana, Yves Klein, Barnett Newman, Mark Rothko, Modern Art Museum, Fort Worth, 2007-2008
  • Yves Klein, Tate Liverpool, Liverpool, 2016-2017
  • Yves Klein, Museo Universitario de Arte Contemporáneo, Mexico, 2017-2018
  • Yves Klein, Des Cris Bleus…, Musée Soulages, Rodez, 2019
  • Le ciel comme atelier. Yves Klein et ses contemporains, Centre Pompidou Metz, Metz, 2020-2021

MUSÉES

  • Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, Nice
  • Musée Soulages, Rodez
  • Centre Pompidou, Paris
  • Musée des Beaux-Arts de Bordeaux

FONDATIONS

  • Fondation Louis Vuitton, Paris

Principaux écrits sur Yves Klein 

  • Yves Klein, Yves Peintures, Éditions Dilecta, 1954, rééd. 2006
  • Pierre Restany, Yves Klein le monochrome, Librairie Hachette, 1974
  • Catherine Millet, Yves Klein, Éditions Art Press Flammarion, 1983
  • Pierre Restany, Yves Klein : le feu au cœur du vide, Éditions de La Différence, 1990
  • Sidra Stich, Yves Klein, Cantz Verlag, Éditions Stuttgart, 1995
  • Jean-Paul Ledeur, Yves Klein, catalogue raisonné des éditions et des sculptures, Éditions Guy Pieters, Knokke-le-Zoute, 2000
  • Annette Kahn, Yves Klein, Éditions Adam Biro, 2000
  • André Bonet, Yves Klein. Le peintre de l’infini, Éditions du Rocher, 2006
  • Alain Jouffroy, Manifeste pour Yves Klein, Éditions Virgile, 2006
  • Klaus Ottmann, Yves Klein, Éditions Polígrafa, 2010
  • Hanna Weitemeier, Yves Klein, Éditions Taschen, 2016
  • Robert Fleck, Yves Klein – L’aventure Allemande, Éditions Manuella, 2018

Expertise et Estimation des œuvres d’Yves Klein

Certaines œuvres d’Yves Klein sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres d’Yves Klein afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à également consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres d’Yves Klein pour en savoir plus sur sa cote.

René LALIQUE

René Lalique est né en avril 1860 dans la Marne et décédé en mai 1945 à Paris à l’âge de 85 ans. Passionné par la nature et par le dessin, le jeune homme intègre l’atelier du bijoutier Louis Aucoc en 1876 en tant qu’apprenti. Il décide ensuite de poursuivre ses études à l’École des Arts décoratifs de Paris puis en Angleterre à la Crystal Palace Art School. Lorsqu’il revient en France, René Lalique s’installe à son compte en tant que dessinateur et fournit de grands bijoutiers avant de reprendre l’atelier du joailler Jules Destapes et de lancer sa carrière. Ses créations étonnantes de bijoux, de flacons de parfum, de vases et d’autres objets l’ont rendu particulièrement célèbre.

Des bijoux modernes et audacieux

Le talent de René Lalique s’est surtout illustré à travers son style innovant. En effet, l’artiste s’est affranchi des codes de la tradition joaillière et s’est laissé aller à des influences de l’Antiquité et du japonisme pour réaliser ses bijoux. Contrairement à ce qui est alors d’usage, Lalique décide de mettre la matière au centre de ses créations. Il va donc choisir ses matériaux avec précaution et en fonction de ce qu’ils dégagent pour obtenir des rendus harmonieux lorsqu’ils sont associés à des pierres précieuses. L’or, la nacre, l’ivoire ou encore le verre font partie de ses matériaux de prédilection. On retrouve également de la modernité au niveau des sources d’inspiration du bijoutier puisque c’est son admiration pour le corps féminin et pour la nature qui vont lui inspirer ses pièces de joaillerie.

Un verrier hors pair

Le travail du verre et de l’émail a occupé un pan très important de la carrière de René Lalique. Il va explorer les possibilités offertes par ces matériaux en produisant dès 1907 des flacons de parfum pour François Coty qu’il va dessiner en fonction des fragrances qu’ils sont destinés à recevoir. La collaboration entre les deux hommes marque un véritable tournant dans l’histoire de l’industrie de la parfumerie. Quelques années plus tard, René Lalique ira jusqu’à se consacrer entièrement à des techniques de production industrielle du verre en louant puis en achetant la verrerie de Combs-la-Ville. Il expérimente alors tous les aspects du verre de sa transparence à ses reflets et passant par son opacité. René Lalique a ainsi porté un regard nouveau et unique sur le matériau qu’est le verre.

Œuvres de René Lalique

 

OBJETS

  • Gobelet Scarabées Rhinocéros, 15,8 x 9 cm, 1897/99
  • Boîte modèle Au lierre, 2,5 x 5 cm, 1902
  • Flacon de parfum Les Sirènes, 10 cm, 1905
  • Vase Deux Cigales, 32 cm, 1912
  • Vase Trois figures d’hommes, 22 cm, 1913
  • Miroir ovale Deux Roses, 65 x 43 cm, 1913
  • Vase Baies de Cornouiller, 21,3 cm, 1914
  • Vase Cluny No. 961, 26,4 cm, 1925
  • Montre Le jour et la nuit, 37,5 x 32,5 cm, 1926
  • Vase Palestre, 40,1 cm, 1928
  • Vase Ronde d’enfants, 26,7 cm, 1930

SCULPTURE-VOLUME

  • Femme ailée, 98,5 x 9 x 104,7 cm, 1899/1900
  • Balustrade femme ailée, 99,5 x 81 x 41 cm, 1900
  • Panneau D’Angelots, 50 x 34,5 cm, 1900
  • Clip émail et diamants, Papillon de Nuit, 9,6 x 5 cm, 1900
  • Figure de femme et guirlande de fleurs, 44,5 cm, 1903
  • Corps d’hommes entrelacés, 5 x 19 cm, 1903/05
  • Bandeau verre, émail et diamants Pensées, 31,5 cm, 1904/05
  • Grand Nue Bras Levés, 59 cm, 1921
  • Mascotte automobile Comète, 19 cm, 1925
  • Mascotte automobile Tête de Bélier, 10 cm, 1930
  • Mascotte automobile Renard No. 1182, 8 x 12 cm, 1930

LUMINAIRE

  • Applique Au blé, 67 x 45 x 20,5 cm, 1908
  • Lampe de table Paons, 42,5 x 21 cm, 1910
  • Chandelier Fruits No. 2259, 148 x 114 cm, 1913
  • Chandelier La Chasse, 82,6 x 111,1 cm, 1913
  • Lampe de table Raisins, 35 cm, 1927
  • Plafonnier Madagascar No. 2481, 33 cm, 1928
  • Lampe de table Grand dépôt, 53,3 cm, 1928
  • Plafonnier Ananas et grenades, 48,9 x 154 x 22,5 cm, 1929
  • Suspension, 38 cm, 1930
  • Luminaire Yeso , 33,6 x 52,1 x 51,1 cm, 1930
  • Luminaire Tulipes, 43,2 x 76,2 x 14,6 cm, 1930
  • Lustre Alger II, 130 x 65,5 cm, 1930

René Lalique, un artiste reconnu à l’international

EXPOSITIONS

  • Beauté impérissable : Bijoux Art Nouveau, Musée des Beaux-Arts, Boston, 2008
  • Luxe artistique : Fabergé, Tiffany, Lalique, Légion d’honneur, Musées des Beaux-arts, San Francisco, 2009
  • Célébrer le verre : en l’honneur du 50e anniversaire du mouvement américain Studio Glass, Musée d’Art de Columbus, Ohio, 2012
  • Perles, V&A Londres, Londres, 2013-2014
  • Concevoir pour un nouveau siècle : œuvres sur papier de Lalique et de ses contemporains, Le Musée du Verre Corning, New York, 2015
  • Méduse : bijoux et tabous, Musée d’Art moderne de Paris, 2017
  • René Lalique : Enchanté par le verre, Musée d’Art Chrysler, Virginie, 2018
  • Invités d’été. Bijoux Contemporains au Portugal, Musée Calouste Gulbenkian, Lisbonne, 2019

MUSÉES

  • Lalique Museum, Doesburg
  • Musée Lalique, Winger-sur-Moder
  • Musée d’Art classique de Mougins
  • Musée Calouste Gulbenkian, Lisbonne
  • Victoria and Albert Museum, Londres
  • Rijksmuseum, Amsterdam
  • Schmuckmuseum, Pforzheim

FONDATION

  • Fondation Calouste Gulbenkian

Principales publications sur René Lalique

  • René Lalique, bijoux de verre (1991), coédité par le Musée des Arts décoratifs et la Réunion des musées nationaux
  • Yvonne Brunhammer, René Lalique, inventeur du bijou moderne, Éditions Gallimard, coll. « Découvertes Hors-série », 2007
  • Lalique, hors-série de l’Objet d’Art, n° 29, mars 2007
  • Félix Marcilhac, Catalogue raisonné de l’œuvre de verre de René Lalique, Éditions de l’Amateur, 2010
  • Lennart Booiji, De ontvangst van het werk van René Lalique (1860-1945) in Nederland, thèse, Éditions Leiden 2013
  • Victor Arwas, Paul Greenhalgh, Dominique Morel et Marc Restellini, L’Art Nouveau, la Révolution décorative, Éditions Pinacothèque de Paris/Skira, 2013
  • Véronique Brumm, Le génie du verre, la magie du cristal, Coédition 5 Continents/ Musée Lalique, 2017

Expertise et Estimation des œuvres de René Lalique

Certaines œuvres de René Lalique sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de René Lalique afin d’établir une estimation de votre pièce.

Wifredo LAM

Wifredo Lam est né en décembre 1902 à Sagua Grande (Cuba) et décédé en septembre 1982 à Paris, à l’âge de 79 ans. Il grandit dans un environnement multiculturel avec une mère cubaine d’origine espagnole et congolaise, un père d’origine chinoise et une marraine prêtresse de la Santería, religion précolombienne de Cuba. Dès l’âge de 7 ans, Wifredo Lam se découvre une vocation pour le dessin et s’exerce en représentant les plantes et jardins botaniques de La Havane. En 1918, il intègre l’Academia Nacional de Bellas Artes San Alejandro où il reçoit des enseignements sur la peinture. Wifredo Lam a ainsi fréquenté plusieurs institutions avant de s’établir à Madrid et de réaliser seul, ses expérimentations et ses recherches.

Des premières influences surréalistes

Les premières années de la carrière de Wifredo Lam sont marquées par sa rencontre avec le surréalisme. Il se rapproche d’ailleurs de plusieurs peintres anticonformistes comme Cézanne ou encore Gauguin dont l’influence est visible dans ses compositions. À son arrivée en France, Lam rencontre Pablo Picasso qui lui témoigne son approbation et l’introduit dans son cercle cubiste, mais également André Breton qui est associé au mouvement du surréalisme. Toutes ces rencontres incitent le jeune peintre à s’adonner à la réalisation de personnages aux corps fragmentés et géométriques dont les visages ressemblent étrangement à des masques africains. À l’époque, la guerre civile espagnole et la mort de sa femme influencent considérablement sa peinture dont les couleurs deviennent de plus en plus froides et sombres.

La mise en avant de la culture cubaine au centre de ses préoccupations

À partir des années 1940, Wifredo Lam rejoint Cuba où la population noire rencontre beaucoup de difficultés. L’artiste décide donc de mettre son art au service de l’expression de la culture et des rituels de cette communauté. L’imagerie qu’il développe ainsi est donc un mélange de cubisme, de surréalisme, d’art africain et d’art afro-cubain. C’est la période durant laquelle ses origines cubaines auront le plus d’impact sur son travail. Wifredo Lam en apprend davantage sur les différentes traditions auxquelles sont attachés les Afro-Cubains comme le vaudou ou le mysticisme afro-cubain, et utilise ses influences cubistes et surréalistes pour se faire chantre de cette culture. 

Œuvres de Wifredo Lam

 

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Images, 47,5 x 37,5 cm, 1962
  • Annonciation de Aimé Césaire, 49 x 65,5 cm, 1969/71
  • Visible Invisible, 74 x 52,7 cm, 1972
  • Croiseur noir, 33,5 x 27 cm, 1972
  • Le regard vertical, 64,5 x 50 cm, 1973
  • Contre une maison sèche, 37,5 x 45,5 cm, 1974
  • Pleni Luna, 65 x 50 cm, 1974
  • René Char, Contre une Maison sèche, 39,5 x 57 cm, 1974/75
  • El último viaje del buque fantasma, 75,5 x 55 cm, 1976
  • Sans titre, 34 x 26 cm 1978
  • XXe Siècle, 50 x 66 cm, 1979
  • Que l’on représente son cœur au soleil, 49,1 x 65 cm, 1982

DESSIN-AQUARELLE

  • La pareja, 130 x 84 cm, 1936
  • Autoportrait, II, 89 x 61,5 cm, 1938
  • Figuras en el balcón, 109 x 75 cm, 1938
  • La lettre, III, 100,7 x 70,5 cm, 1939
  • La Cortina, 107 x 86 cm, 1942
  • Le rêve, 106 x 84 cm, 1942
  • La langue maternelle, 107,5 x 88 cm, 1942
  • L’attendu, 106,5 x 83,7 cm, 1942
  • Voilière d’un ongle, 107,3 x 85 cm, 1942
  • Tête (Femme-cheval), 85 x 70 cm, 1942
  • Femme assise, 146,5 x 94 cm, 1944
  • Le repos — Après la chasse, 63 x 96 cm, 1944
  • Quatre personnages, 204 x 140,5 cm, 1958

PEINTURE

  • Omi obini, 182,9 x 124,5 cm, 1943
  • La Mañana Verde, 187 x 124 cm, 1943
  • Sur Les Traces (Transformation), 155 x 125 cm, 1945
  • L’arbre aux miroirs, 100,9 x 125,7 cm, 1945
  • Chant de la forêt, 154,6 x 107,3 cm, 1946
  • Présages, 99,8 x 99,8 cm, 1947
  • Je suis, 124,2 x 109,5 cm, 1949
  • Femme avec un oiseau, 127 x 111 cm, 1949
  • Femme Cheval, 130 x 94,7 cm, 1950
  • Reflets d’eau, 255 x 67,9 cm, 1957
  • Peinture, nous t’attendons, 240,3 x 209,3 cm, 1958/61
  • Trois centimètres de la Terre, 146,8 x 216,8 cm, 1962
  • Fruits tropicaux, 116,5 x 89,5 cm, 1970

Wifredo Lam, un artiste exposé partout dans le monde

EXPOSITIONS

  • Sociedad circulo de culturas y recreos, Sagua la Grande, 1928
  • Wifredo Lam — Peintures, Galerie Pierre, Paris, 1939
  • Drawings by Picasso and Gouaches by Wifredo Lam, Perls Gallery, New York, 1939
  • Lam Paintings, Pierre Matisse Gallery, New York, 1944
  • The Cuban painter Wilfredo Lam, The London Gallery, Londres, 1946
  • Wifredo Lam, Pavillon des sciences sociales, Université de La Havane, 1955
  • Wifredo Lam  – Pastels et gouaches, 1953-1960, Galleria de Disegno, Milan, 1960
  • Wifredo Lam, Galerie Krugier, Genève, 1970
  • Wifredo Lam, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid, 1992
  • Wifredo Lam 1902-1982 : Voyages entre caraïbes et avant-gardes, Musée des Beaux-Arts de Nantes, 2010
  • Wifredo Lam, Imagining New Worlds, McMullen Museum of Art, Boston, 2014

MUSÉES

  • Centre Pompidou, Paris
  • Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
  • Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia
  • Musée d’Ixelles
  • Musée des Beaux-Arts de Nantes

FONDATIONS

  • World Art Foundations
  • The Guggenheim Museums and Fondation
  • Fondation Maeght

Principales publications sur Wifredo Lam 

  • José Baragaño, Wifredo Lam, Sociedad colombista, 1958
  • Jacques Charpier, Lam, Collection « musée de Poche », Georges Fall, 1960
  • Dominique Berthet, Wifredo Lam ou l’inventivité de la marge, revue Archipélies n° 1, 2010 
  • Alain Jouffroy, Lam, Éditions Georges Fall, 1970
  • Michel Leiris, Wifredo Lam, Fratelli Fabri, 1970
  • Yvon Taillandier, Wifredo Lam – Dessins, Denoël, 1970
  • José Manuel Noceda, Wifredo Lam, la cosecha de un brujo, Letras Cubanas Editorial, 2002
  • Lowery S. Sims, Wifredo Lam and the international Avant-garde, 1923-1982, Texas University Press, 2002
  • Dominique Tonneau-Ryckelynck, Dorota Dolega-Ritter, Eskil Lam, Wilfredo Lam. Catalogue Raisonné,  HC Editions, 2016

Expertise et Estimation des œuvres de Wifredo Lam

Certaines œuvres de Wifredo Lam sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Wifredo Lam afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à également consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres de Wifredo Lam pour en savoir plus sur sa cote.

Mikhail LARIONOV

Mikhail Larionov est né en 1881 à Tiraspol en Moldavie et décédé en mai 1964 à Fontenay-aux-Roses à l’âge de 83 ans. Élevé par ses grands-parents, des orthodoxes russes, le jeune homme connaît une enfance heureuse durant laquelle il est fasciné par la beauté de la nature et des paysages provinciaux qui l’entourent. En 1898, Mikhail Larionov intègre l’École de peinture, sculpture et architecture de Moscou et attache une importante particulière aux enseignements dispensés par Constantin Korovine. Expulsé trois fois de l’établissement, le jeune artiste finit par se rendre à Paris où sa personnalité excentrique lui permettra d’accéder au monde du théâtre et du ballet, mais aussi de collaborer avec les Ballets Russes de Serge Diaghilev.

Les premières années : une œuvre diversifiée

Les premières années de la carrière de Mikhail Larionov sont marquées par la diversité de ses réalisations. Dans un premier temps, il se laisse largement influencer par les courants avant-gardistes qu’il découvre à Paris comme le fauvisme ou encore le futurisme et que l’on retrouve dans ses peintures de l’époque. Très rapidement, Mikhail Larionov diversifie sa production artistique et multiplie les œuvres littéraires, cinématographiques, les cabarets et les organisations d’expositions. Parmi les plus connues, on retiendra l’Exposition Internationale de Venise en 1907. Son objectif est désormais d’œuvrer pour l’avènement d’un nouvel art contemporain russe qui s’affranchit des influences européennes pour s’inspirer de la culture russe.

Le pionnier de l’avant-garde russe

En 1912, Mikhail Larionov et Natalia Goncharova vont étudier ensemble plusieurs mouvements artistiques, dont le futurisme. Suite à ce travail conceptuel, les deux artistes vont donner naissance au mouvement révolutionnaire du Rayonnisme. Il s’agit d’une des premières écoles russes de peinture non-objective. Cette dernière est en réalité une synthèse des courants ayant interpellé Larionov comme le cubisme, le futurisme et l’orphisme. Quelques années plus tard, les deux artistes se consacrent cette fois-ci à l’exploration néo-primitivisme. Ils vont cette fois-ci s’inspirer de toutes les formes d’art populaire russe. C’est en grande partie ces activités avant-gardistes qui lui ont permis d’asseoir son succès.

Œuvres de Mikhail Larionov

DESSIN-AQUARELLE

  • Portrait de Sergei Diaghilev, 27 x 20 cm, 1906
  • Jour et nuit, 42 x 55 cm 1910
  • Composition rayonniste, 34,3 x 24,2 cm, 1911
  • Abstraction, 35 x 50,5 cm, 1912
  • Femme avec chat, 24,8 x 34,3 cm, 1912

PEINTURE

  • Reclining Nude, 97 x 73 cm, 1900
  • Autumn Twilight, 37,5 x 53 cm, 1900
  • Flowers on a Veranda, 54,5 x 97,5 cm, 1902
  • Three female bathers with a Rose, 102 x 102 cm, 1904
  • Through the Nets: Bathers, 49 x 61,5 cm, 1904
  • Reclining Nude, 71 x 96 cm, 1906/07
  • Nature morte aux homards, 65,5 x 85,5 cm, 1907
  • Still Life in a Tavern in a Minor Key, 70 x 61 cm, 1909
  • Portrait ou Portrait de David D. Bourliouk, 88 x 102 cm, 1910
  • Still Life with Jug and Icon, 98,5 x 131,5 cm, 1910/12
  • On the Park Bench, 61,6 x 86,7 cm, 1930
  • The Bathers, 70 x 96 cm, 1961

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Autoportrait, 11,5 x 9,2 cm, 1912
  • Lithographie rayonniste, 11,3 x 8,2 cm, 1913
  • Baba Yaga, 24 x 17 cm, 1915
  • Un Paon – costume mécanique, 46 x 29 cm, 1919
  • Homme en bleu, 47 x 32 cm, 1919
  • L’homme à la canne, 38 x 25 cm, 1919
  • Composition, 50,6 x 34 cm, 1922
  • Grand bal des artistes, 21 x 27 cm, 1923
  • Bal de la Grande Ourse, 25 x 33 cm, 1925
  • Kourva mania (Mania la putain), 32 x 25 cm, 1928
  • Profil, 14,7 x 11 cm, 1962
  • L’Hydre couronnée, 1963

DÉCORS ET COSTUMES

  • Costumes pour Le Soleil de Nuit, 38 x 26 cm, 1915
  • Décors pour Midnight Sun, 55 x 70 cm, 1915
  • Projet de costume de soldat, 56 x 31 cm, 1915
  • Costumes pour Chout’s Wife, 47 x 31 cm, 1915
  • Scénographie pour Kikimora, 48 x 60,75 cm, 1915
  • Costumes pour Les contes Russes, 55,9 x 43,2 cm, 1915/16
  • Décors pour Bova Korolevich, 25,5 x 34,7 cm, 1916

Mikhail Larionov, un artiste très connu

EXPOSITIONS

  • Le printemps de l’avant-garde russe, Musée des Arts modernes, Moscou, 2008-2009
  • De l’étude à l’objet d’art, Musée des Arts modernes, Moscou, 2009
  • Kazimir Malevich et l’avant-garde russe, Musée Stedelijk, Amsterdam, 2013-2014
  • Toute la rage à Paris, Musée d’art McNay, Texas, 2015
  • L’amour en temps de révolution : les couples d’artistes de l’avant-garde russe, Kunstforum Vienne, 2015-2016
  • 20/20 : Vision exceptionnelle de l’art du XXe siècle, Galerie des Forums, New York, 2016
  • Avant-garde russe, Galerie Nationale d’Australie, Canberra, 2017-2018
  • Mikhail Larionov, Nouvelle Galerie Tretiakov, Moscou, 2018-2019
  • L’impressionnisme en Russie, Musée Frieder Burda, Baden-Baden, 2021
  • Autres rives , Salon de l’art russe à New York. 1924, Musée de l’Impressionnisme russe, Moscou, 2021-2022

MUSÉES 

  • Musée national d’Art moderne, Paris 
  • Musée des Beaux-Arts, Lyon
  • Moscou Galerie Tretiakov
  • Musée Russe, Saint-Pétersbourg
  • Musée Thyssen, Madrid
  • The Guggenheim Museums and Fondations

Principales publications sur Mikhail Larionov

  • Alexander Blok, Les Douze, illustré avec Natalia Goncharova, 1920
  • Elie Eganbury, Nathalie Gontcharova, Michel Larionov, traduit du russe par Régis Gayraud, Éd. Clémence Hiver, 1995

Expertise et Estimation des œuvres de Mikhail Larionov

Certaines œuvres de Mikhail Larionov sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Mikhail Larionov afin d’établir une estimation de votre pièce.

Marie LAURENCIN

Marie Laurencin est née en octobre 1883 à Paris et décédée en juin 1956 dans la même ville, à l’âge de 72 ans. Pour faire face à son échec scolaire, la jeune femme déjà passionnée par le dessin décide contre l’avis de sa mère de s’inscrire à l’École de Sèvres afin d’y apprendre la peinture sur porcelaine. En 1903, elle poursuit ses études à l’Académie Hubert où elle assiste à des cours de dessin, de peinture et de gravure. Ces années d’études permettent à Marie Laurencin d’être introduite dans plusieurs cercles et d’y côtoyer de nombreux artistes de l’avant-garde. Grâce à son style particulier et à sa notoriété grandissante, elle devient l’une des pionnières de plusieurs mouvements artistiques.

Une effusion d’influences

Lorsqu’elle débute sa carrière artistique, Marie Laurencin poursuit sa production de portraits et d’autoportraits commencée quelques années plus tôt. Néanmoins, ses différents échanges intellectuels avec certains maîtres de l’époque vont la pousser à faire évoluer sa peinture. Un temps inspiré par les fauvistes, la peintre finit par s’intéresser au cubisme et à reprendre les caractéristiques géométriques du mouvement. Marie Laurencin refuse pourtant que sa peinture soit limitée à ce seul courant. Pour cette raison, elle continue son travail de portraitiste en s’inspirant d’images oniriques et de couleurs douces propres aux peintres impressionnistes. Sa palette et son iconographie lui confèrent une certaine notoriété et en font une portraitiste hors pair.

Une production artistique très riche

Dans les années 30, Marie Laurencin est à l’apogée de sa carrière et décide de réunir ses deux thèmes favoris, les femmes et les animaux, dans des compositions mettant en avant un esprit de métamorphose. En 1931, l’artiste est d’ailleurs une des membres fondatrices de La Société des femmes artistes modernes. À cette époque, sa production artistique se diversifie et elle conçoit des costumes et des décors pour le théâtre. Son travail touche alors un très large public. Les années suivantes, Marie Laurencin connaît des épisodes dépressifs et bien qu’elle continue de peindre, elle ne connaîtra plus le même succès que dans les années 30.

Œuvres de Marie Laurencin

ESTAMPE-MULTIPLE

  • La Créole, 39 x 31 cm, 1924
  • Juliette, 31,5 x 24 cm, 1925
  • Le Concert, La Vie de château pl.1, 23,1 x 18,2 cm, 1926
  • Jeunes filles au balcon, 24 x 18 cm, 1928
  • Alice in Wonderland by Carroll Lewis, 1930
  • Les enfants du château, 29 x 32 cm, 1930
  • Elvire, 38,1 x 28 cm, 1930
  • Augusta, 1930
  • Dinah, 39,5 x 28,5 cm, 1931
  • Europe, 44 x 32 cm, 1932
  • La fête de la danse, 34,2 x 43,5 cm, 1937
  • Fillette à la rose, 1955
  • Jeune fille aux trois ornements de perles, 40 x 29,8 cm, 1955

DESSIN-AQUARELLE

  • La tasse de thé, 20 x 27 cm, 1904/05
  • Femme et chat, 26 x 20,6 cm, 1908
  • La sœur de Narcisse, 17 x 13 cm, 1908
  • Portrait de femme, 21 x 28 cm, 1923
  • Deux fillettes au cerceau, 28,5 x 22,5 cm, 1925
  • Jeune fille à la colombe, 24,5 x 19,5 cm, 1933
  • Tête de jeune fille, 31,1 x 23,2 cm, 1935
  • Illustrations for la Dame aux Camélias, 1936
  • Femme au chapeau, 44,5 x 31 cm, 1937
  • Buste de jeune femme, 32,5 x 26 cm, 1937
  • Maquette II/Variation sur maquette II, 47 x 104 cm, 1939
  • Jeune fille, 28 x 22 cm, 1953

PEINTURE

  • Les deux sœurs au violoncelle, 115,9 x 89 cm, 1913
  • La liseuse, 91,5 x 72 cm, 1913
  • Arlequin à la guitare, 65 x 55 cm, 1920/22
  • Mère et enfant avec oiseaux, 73 x 60 cm, 1924
  • Le baiser, 79 x 63 cm, 1927
  • Créoles II, 81 x 60 cm, 1929
  • Jeunes femmes à la guitare et aux flûtes, 81,3 x 101 cm, 1935
  • Danseuse, 53,3 x 64 cm, 1937
  • Portrait de Madame D., 100 x 73 cm, 1938
  • Arlequine, 60 x 50 cm, 1940
  • Trois femmes, 61 x 49,8 cm, 1943
  • Le concert, 73 x 60 cm, 1949
  • Le bel été, 82 x 101 cm, 1953/54

Marie Laurencin, une artiste appréciée

EXPOSITIONS

  • Portrait de Madame Fernande X et Jeunes Filles, Salon des indépendants
  • Les cubistes, Galerie Dalmau, Barcelone, 1912
  • Exposition d’Art moderne, Amsterdam, 1912
  • Le Bel élégant, Salon des indépendants, Paris, 1913
  • Flower paintings by Marie Laurencin, Mayor Gallery, Londres, 1934
  • Trente portraits d’amis, Librairie Paul Morihien, Paris, 1949
  • Exposition Marie Laurencin, Ministère des Affaires étrangères du Japon, Isetan, Tokyo, 1978
  • Six femmes peintres, Asahi Shimbun, 1983
  • Cent œuvres des collections du Musée Marie Laurencin au Japon, Fondation Pierre Gianadda, Martigny, 1993
  • Marie Laurencin : a retrospective, Tokyo Metropolitan Art Musem, Kyoto News, Tokyo
  • Marie Laurencin, Musée Marmottan Monet, Paris, 2013

MUSÉES

  • Musée de l’Orangerie
  • Musée Marmottan Monet, Paris

FONDATIONS

  • Fondation Foujita
  • Fondation du Musée Marie Laurencin, Japon
  • Fondation Pierre Gianadda

Principales publications sur Marie Laurencin

  • Henri-Pierre Roché, Marie Laurencin — Portrait plaisantLes Cahiers d’aujourd’hui, dir. G. Besson, n° 10, p. 215-218, mars 1922
  • Denise Bourdet, Pris sur le vif, Plon, 1957
  • Charlotte Gere, trad. de l’anglais par Anita Ogier, Marie Laurencin, Flammarion, 1977
  • Daniel Marchesseau, Marie Laurencin, Hazan, 1981
  • Flora Groult, Marie Laurencin, Mercure de France, 1987
  • José Pierre, Marie Laurencin, France Loisirs, 1988
  • Bertrand Meyer-Stabley, Marie Laurencin, Pygmalion, 2011
  • Claude Loude, Je suis… Marie Laurencin, muse inspiratrice et créatrice inspirée, Collection «Je suis…», Jacques André, 2014
  • François Cloarec, J’ai un tel désir, coll. «La Bleue», Stock, 2018

Expertise et Estimation des œuvres de Marie Laurencin

Certaines œuvres de Marie Laurencin sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Marie Laurencin afin d’établir une estimation de votre pièce.

Jules LAURENS

Jules Laurens est né en juillet 1825 à Carpentras et décédé en mai 1901 à Saint-Didier, à l’âge de 75 ans. Frère du peintre Jean-Joseph Bonaventure Laurens, il rejoint ce dernier à Montpellier en 1837 afin d’intégrer l’École des Beaux-Arts de la ville. Jules Laurens travaille pendant un temps pour Baudouin qui est à l’époque peintre de décors au théâtre municipal, puis il décide ensuite de poursuivre sa formation à l’École des Beaux-Arts de Paris où il étudiera sous la direction de Paul Delaroche. Malgré ses nombreuses expériences artistiques, le succès n’est pas immédiat pour Jules Laurens qui devra attendre quelques années avant que son talent soit reconnu.

Une œuvre marquée par son intérêt pour les sujets orientaux

Jules Laurens est connu comme étant un artiste orientaliste. Cet attrait pour ce type de composition est né de ses nombreux voyages commencés en 1846 aux côtés du géographe français Xavier Hommaire de Hell. Laurens participe alors à ces missions scientifiques, géographiques et historiques en Turquie, en Grèce et en Perse et rapporte des centaines de croquis et de dessins des paysages qu’il a observés. Il y dépeint les monuments historiques et le quotidien des habitants de ces régions. À l’époque, Jules Laurens réalise également de nombreux portraits de personnalités persanes et européennes et l’influence de ces cultures est largement perceptible dans ses œuvres.

Une contribution à la réflexion artistique 

Lorsque Jules Laurens revient en France en 1849, il publie ses réalisations et continue sa production artistique. À ce titre, il reçoit d’ailleurs de nombreuses commandes pour des publications et reçoit également dans son atelier des jeunes artistes en devenir comme Georges Bellenger à qui il partage son savoir et sa technique. Jules Laurens a largement contribué au monde de l’art grâce à ses publications de réflexions artistiques et à sa participation au développement de la bibliothèque-musée de Carpentras. Néanmoins, son nom reste aujourd’hui encore très peu connu du grand public.

Œuvres de Jules Laurens

DESSIN-AQUARELLE

  • La fileuse, 36,5 x 27,5 cm, 1860
  • Vue de Thérapia, 20 x 27 cm, 1846
  • Téhéran, Doulab-Capou, 21,5 x 31 cm, 1848
  • Study of an Afghan Warrior at Teheran, 41 x 31 cm, 1848
  • Guerrier Afghan, 41 x 31 cm, 1848
  • La chambre de Victor Hugo à Marine Terrace, 24 x 31 cm, 1855
  • Place animée à Téhéran, 29,5 x 44 cm
  • Salon de la mission de France à Téhéran, 31 x 42,5 cm
  • Grande place de Téhéran, 28 x 45 cm
  • Le platane de Czrich près de Téhéran, 40,5 x 31 cm
  • La mosquée bleue de Tauris, 28 x 40 cm
  • Jeunes filles et leur servante conversant, 58 x 45 cm
  • Téhéran, vue prise arrivant de Casbinn, 29 x 45 cm

PEINTURE

  • La batteuse de beurre, 81 x 68 cm, 1860
  • Meeting House in Teheran, 73 x 91 cm, 1863
  • La baigneuse, 160 x 116 cm, 1864
  • Equestrienne on a Woodland Lane, 152,1 x 114,9 cm, 1868
  • Paysage des environs de Carpentras, 29,5 x 36,5 cm, 1875
  • Nature morte aux pêches, 21,5 x 27 cm, 1875
  • Nature morte à la faïence et aux pêches, 38 x 46 cm, 1885
  • Van Lake and fortress, Armenia, 84 x 125 cm
  • A la porte d’une villa d’Asile Mineure, 102 x 83 cm
  • Ruelle animée au Proche Orient, 66 x 49,5 cm
  • Paysage de Provence, 71 x 90 cm
  • Carriole dans un paysage d’Orient, 72,5 x 92 cm
  • Bouquet de fleurs, 32,5 x 40,5 cm
  • Minding the herd at dusk, 80,7 x 64,7 cm

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Arménie, 1853
  • Portes caspiennes, 38,5 x 28 cm, 1858
  • Pierre et Paul, 27,2 x 19,3 cm
  • Canards sauvages, 35 x 29 cm
  • Paysage aux canards, 18 x 26 cm
  • Un coin de cuisine, 30 x 44 cm
  • Citadelle de Sinope, 33 x 28,5 cm
  • Pies sous bois, 31 x 48 cm

Jules Laurens, un artiste très peu connu

EXPOSITION

  • Mirages d’Orient, grenades et figues de Barbarie, Collection Lambert, Avignon, 2012-2013 

MUSÉES

  • British Museum, Londres
  • Musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa
  • Musée d’Orsay, Paris
  • Musée Comtadin-Duplessis, Carpentras
  • Musée des Beaux-Arts, Nîmes
  • Musée des Beaux-Arts de Rouen
  • Musée des Beaux-Arts de Marseille
  • Musée du Louvre, Paris

Principales publications sur Jules Laurens

  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, 1939
  • Léon-Honoré Labande, Jules Laurens, Éditions H. Champion, 1910
  • Marie-Laure Hallopeau, Jules Laurens en Auvergne, 1975
  • André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Éditions  Jeanne Laffitte, 2006
  • Lynne Thornton, Les Orientalistes Peintres voyageurs, Éditions Poche Couleur, 1994
  • Jean-Paul Chabaud, Peintres autour du Ventoux. XIXe et XXe siècles, Éditions Barthélemy, 2000

Expertise et Estimation des œuvres de Jules Laurens

Certaines œuvres de Jules Laurens sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Jules Laurens afin d’établir une estimation de votre pièce.

LE CORBUSIER

Le Corbusier est né sous le nom de Charles-Edouard Jeanneret en octobre 1887 à La Chaux-de-Fonds (canton de Neuchâtel en Suisse) et décédé en août 1965 à Roquebrune-Cap-Martin à l’âge de 77 ans. Descendant d’une lignée d’artisans, le jeune homme intègre en 1900 l’École d’Art de La Chaux-de-Fonds où il apprend l’art de l’émaillage et de la gravure. Il poursuit ensuite sa formation aux côtés de Charles l’Eplattenier qui l’accueille au sein de son atelier et le convainc d’étudier l’architecture. Le Corbusier construit donc sa première maison en 1907 avant de réaliser une série de voyages en Europe durant lesquels il rencontre des artistes et des architectes qui influenceront son travail. Aujourd’hui, il est considéré comme l’un des représentants les plus importants du mouvement moderne. 

Les débuts du purisme

Durant les premières années de sa carrière, Le Corbusier réalise des gravures afin de marcher dans les pas de son père. Souhaitant devenir peintre, il se rapproche ensuite d’Amédée Ozenfant qui va l’initier à cette pratique. Ensemble, ils rédigent « Après le cubisme » (1918) qui pose les bases du purisme, style qui se définit par des formes simples et une plastique parfaite. Les thèmes que les deux artistes s’emploient à mettre en avant sont ceux de la femme ou encore des objets du quotidien comme les bouteilles, les guitares, etc. Ils encrent les livres qu’ils représentent avec des contours très précis et des compositions stables inspirées des dessins d’architecture. Aussi, les œuvres alors réalisées par Le Corbusier sont reconnaissables à leurs couleurs sourdes posées en aplat. Le purisme sera abandonné par les artistes en 1925.

Un legs important à l’architecture moderne

La production artistique de Le Corbusier a été très riche : gravures, dessins, peintures, pièces de mobilier (dont certaines sont encore éditées par la maison Cassina) et créations architecturales comptent parmi ses réalisations. Cependant, l’artiste est surtout connu pour l’héritage architectural qu’il a laissé derrière lui. L’architecture moderne qu’il définit repose sur des fondements très similaires à ceux du purisme qu’il avait jadis créé avec Ozenfant. Le Corbusier travaille principalement l’acier et le béton et utilise des formes géométriques élémentaires. Il image ainsi plusieurs maisons préfabriquées à travers lesquelles il mêle héritage et modernité. Les édifices pensés par Le Corbusier sont présents sur quatre continents et dans près de douze pays.

Œuvres de Le Corbusier

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Femme et nature morte, 65 x 50 cm, 1932
  • La femme rose, 68,5 x 98,5 cm, 1932/61
  • Portrait, 83 x 66 cm, 1940
  • Les Musiciennes, 70 x 100 cm, 1951/59
  • Étude de Femme Rouge et Pelote Verte, 21 x 14 cm, 1953
  • Le Poème de l’angle droit, 47 x 37 cm, 1955
  • Petites Confidences, 56,7 x 45,7 cm, 1957
  • Bouteilles, 68 x 87,5 cm, 1960
  • Cortège, 70,9 x 103 cm, 1960/62
  • Série Panurge, 56 x 45,5 cm, 1961/62
  • Vagues, 47 x 47 cm, 1962
  • Totem, 72,5 x 80,5 cm, 1963
  • Unité, Planche 19, 41,7 x 31,7 cm, 1963
  • Unité, 41,8 x 31,6 cm, 1963/65

DESSIN-AQUARELLE

  • Nature morte verticale, 72,6 x 59,5 cm, 1922
  • Still Life, 66 x 53 cm, 1922
  • Héliopolis, 57 x 85 cm, 1924
  • Deux femmes, 59,7 x 47 cm, 1932
  • Deux femmes à l’épuisette, 20,8 x 30,5 cm, 1936
  • Famille Cocasse, 41 x 53 cm, 1946
  • Icône et nature morte, 53,8 x 40,9 cm, 1946
  • Quatre femmes autour d’une table, 50 x 65 cm, 1950
  • Quatre musiciens, 21,6 x 27,9 cm, 1950
  • Jambes et femme oiseau, 53,5 x 64 cm, 1953/55
  • Femme et corsage, 42,5 x 52 cm, 1958
  • Deux femmes fantasques, 68,2 x 97,5 cm, 1961
  • Femme de face aux seins nus, 79,5 x 50 cm, 1963
  • Icône 48/54, 106 x 65,5 cm, 1965

MOBILIER

  • Bureau de dame, 80 x 77,5 x 70 cm, 1916
  • Maquette de la Cité Radieuse, Marseille, 172 x 30 x 30 cm, 1947
  • Armoire, 209,5 x 148,5 x 42 cm, 1950
  • Ensemble : canapé, 2 chauffeuses, 1955
  • Unité d’habitation stools, 33 x 43,5 x 27,5 cm, 1955
  • Table basse, tronc d’arbre, 44,5 x 85 cm, 1956
  • Tabouret LC 14, 43,2 x 25,4 x 33 cm, 1956/59
  • Bureau Boomerang, 74,5 x 355 x 130 cm, 1959
  • Tabouret Trois dimensions, créé pour le pavillon du Brésil et de la Cité Universitaire Internationale de Paris, 43 x 33 x 24,5 cm, 1959
  • Large and rare table, from the Institute of Indology, Ahmedadad, India, 75,7 x 244,3 x 121,8 cm, 1960

Le Corbusier, un artiste au legs important

EXPOSITIONS

  • Le Corbusier, Galerie Bartha & Senarclens, Genève, 2006
  • Le Corbusier : l’art de l’architecture, Cathédrale métropolitaine du Christ-Roi, Liverpool, 2008-2009
  • Le Corbusier – L’art de l’architecture, Galerie d’art de la Barbacane, Londres, 2009
  • Anthony Ames, architecte : Paysages résidentiels, Haut Musée d’Art, Atlanta, 2009
  • Zlín : la ville modèle du modernisme, Pinakothek der Moderne, Munich, 2009-2010
  • Le Corbusier : entre deux mondes, Musée Oscar Niemeyer, Curitiba, 2009-2010
  • Un leurre à part Allure Apart – The Otolith Group, Bétonsalon, Paris, 2011
  • Georges Sanchez-Calderon : La famille de l’homme, Collection de La Cruz, Miami, 2011
  • Le Corbusier : Chandigarh, Centre National des Arts Contemporains, Nijni Novgorod, 2012
  • Monacopole, Nouveau Musée National de Monaco, Monte Carlo, 2013
  • Série annuelle de design de l’Institut suisse, New York, 2014

MUSÉES

  • Musée National des Beaux-Arts de l’Occident, Taito-Ku
  • Musée Soulages, Rodez

FONDATION

  • Fondation Le Corbusier

Principales publications sur Le Corbusier

  • Maurice Besset, Qui était Le Corbusier ?, Éditions Skira, 1968
  • Charles Jencks, Le Corbusier and the tragic view of architecture, Éditions Penguin Books, Londres, 1973
  • Tim Benton, Les villas de Le Corbusier 1920-1930, Éditions Philippe Sers, 1984
  • Kenneth Frampton, Le Corbusier, Éditions Hazan, 1997
  • Charles Jencks, Le Corbusier and the continual revolution in architecture, The Monacelli Press, New York, 2000
  • Karim Basbous, Avant l’œuvre, Les éditions de l’imprimeur, coll. « Tranches de ville », 2005
  • Jean-Jacques Duval, Le Corbusier, l’écorceur et la fleur, Éditions du Linteau, 2006
  • Charles Bueb, Ronchamp, Le Corbusier, Éditions Facteur Humain, 2015
  • François Chaslin, Un Corbusier, Éditions du Seuil (collection Fiction & Cie), 2015

Expertise et Estimation des œuvres de Le Corbusier

Certaines œuvres de Le Corbusier sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Le Corbusier afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à consulter notre page dédiée aux prix de vente de Le Corbusier pour en savoir plus sur sa cote

Henri ROUSSEAU

Henri Rousseau, plus connu sous le pseudonyme « Le Douanier Rousseau », est né en 1844 à Laval et décédé en septembre 1910 à Paris à l’âge de 66 ans. Issu d’un milieu modeste, pour subvenir à ses besoins, il se résout à devenir commis d’avocat à Nantes malgré son amour pour le dessin. À l’issu de la guerre franco-prussienne, le jeune homme s’installe à Paris où il occupe le poste de douanier, d’où son pseudonyme. En parallèle de son travail, Le Douanier Rousseau devient peintre amateur et propose plusieurs fois ses œuvres au Salon officiel en vain, avant de finalement réussir à les exposer en 1884 lors du Salon des Indépendants.

Un style à la fois naïf et primitif

Durant sa période d’apprentissage de la peinture en autodidacte, Le Douanier Rousseau a beaucoup étudié les grands maîtres comme Jean-Léon Gérôme ou Jean-Auguste-Dominique. Il s’inspire donc de leur académisme dans ses compositions, à la différence près qu’il n’utilise pas la perspective orientale. Le travail du Douanier Rousseau est caractérisé par l’absence de perspective, son style primitif, et sa naïveté. La dimension des objets que représente l’artiste va dépendre de son attachement vis-à-vis de ces derniers. En cela, son style se rapproche de celui des primitifs italiens. Si son esthétique atypique lui a valu de nombreuses moqueries, Le Douanier Rousseau a finalement réussi à se faire accepter dans les milieux de l’avant-garde. Il est aujourd’hui considéré comme une figure incontournable de l’art naïf.

La nature au centre de son œuvre 

Depuis sa plus tendre enfance, Le Douanier Rousseau se passionne pour les jardins botaniques et la jungle. Ses œuvres sont donc un délicat mélange entre ce qu’il voit et a à cœur de reproduire, et un exotisme imaginaire et fantasmé. De même, les jungles et les paysages qu’il dépeint sont très abondants et souvent inventés. L’artiste réalise également des peintures d’animaux souvent apaisés, qui lui sont inspirés par la ménagerie du jardin d’Acclimatation et par des revues. L’ensemble de son œuvre est soumis à cette esthétique naïve qu’il a développée et à l’absence de perspective. Le travail du Douanier Rousseau a influencé de nombreux artistes surréalistes.

Œuvres d’Henri Le Douanier Rousseau

PEINTURE

  • Paysage d’Alger, 37,8 x 60,8 cm, 1880
  • Vue de la Bièvre-sur-Gentilly, 38 x 46 cm, 1885/92
  • Le verger, 38 x 56 cm, 1886
  • Mes promeneurs, 50,2 x 60,8 cm, 1891
  • Le barrage, 37,5 x 46 cm, 1891/93
  • Vue du parc Montsouris, 40,5 x 30,5 cm, 1894/95
  • Banlieue, 49,1 x 65 cm, 1896
  • Paysage avec usine, 38,1 x 45,8 cm, 1896/1906
  • Vue des environs, 33 x 41 cm, 1900
  • Heureux quatuor, 95 x 58,1 cm, 1902
  • Nature morte aux fruits tropicaux, 65 x 81 cm, 1908
  • Portrait de Joseph Brummer, 116 x 88,5 cm, 1909
  • Deux lions à l’affût dans la jungle, 84,5 x 119,8 cm, 1909/10

ESTAMPE-MULTIPLE

  • L’île St Louis depuis le port St Nicolas, le soir, 1888
  • La guerre, 25,8 x 38,7 cm, 1894
  • La chasse aux tigres, 37,6 x 50,1 cm, 1924/25
  • Virgin Forest, 45 x 62,5 cm
  • Exotic Landscape, 44 x 56 cm
  • Paysage de forêt vierge, 57 x 75 cm
  • Les flamants, 45 x 65 cm
  • Gitane endormie, 41 x 63 cm
  • The Snake Charmer, 57 x 75 cm
  • La carriole du Père Junier, 45 x 60 cm
  • Le pont de Grenelle sous la neige/Le rêve, 56 x 75 cm
  • Carriage of Pale Jounieh, 39,5 x 47,8 cm
  • Paris, l’île de la Cité, 42 x 53 cm
  • Tigre attaquant un buffle, 55,5 x 75 cm

DESSIN-AQUARELLE

  • Souvenir du Mexique, 18,7 x 26,2 cm, 1874
  • Promeneurs s’acheminant vers un chalet de montagne, 1888
  • Le dîner sur l’herbe – Femme tricotant, 17,5 x 14 cm, 1888
  • Famille Brunet, 24,5 x 40 cm, 1889
  • Branche de chêne, 15,5 x 10 cm, 1907/08
  • Paysage avec château, 24,1 x 30,2 cm
  • Intérieur d’un débit de boisson, 17 x 22 cm
  • La halte des chevaux, 27 x 37 cm
  • La halte des cavaliers, 40 x 48 cm
  • Fleurs, 15,5 x 10,5 cm
  • L’échassier, 36,5 x 22 cm

Henri Le Douanier Rousseau, un artiste qui a gagné en popularité avec le temps

EXPOSITIONS

  • Le cadeau de Salomon : la collection fondatrice du Guggenheim 1937-1949, Musée Solomon R. Guggenheim, New York, 2008
  • Du privé au public, les collections du Guggenheim, Guggenheim Bilbao, 2009-2010
  • Henri Rousseau, Fondation Beyeler, Bâle, 2010
  • Alex Katz sur la peinture : chefs-d’œuvre de la Tate, Turner Contemporain, Margate, 2012-2013
  • Erik Parker : Et maintenant, Galerie Javier López & Fer Frances, Madrid, 2015
  • Le Douanier Rousseau. Franchise archaïque, Musée d’Orsay, Paris, 2016
  • Douanier Rousseau : Le paradis perdu du peintre, Galerie Nationale de Prague, 2016-2017
  • Simplicité majestueuse : l’art naïf de l’Argentine et du Brésil, Gina — Galerie d’Art Naïf International, Tel-Aviv, 2019
  • Lever du soleil, Pavillon Schinkel, Berlin, 2021
  • Tout n’est qu’influence, Galerie Perrotin, Paris, 2022

MUSÉES

  • Galerie Nationale de Prague
  • Musée de l’Orangerie, Paris
  • Musée Picasso Paris
  • Musée national d’Art moderne — Centre Pompidou, Paris
  • Museum of Modern Art, New York
  • Musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg
  • Philadelphia Museum of Art, Philadephie

FONDATIONS

  • Fondation Beyeler
  • Ishibashi Foundation
  • Barnes Foundation
  • Pudil Family Foundation

Principales publications sur Henri Le Douanier Rousseau

  • A. Basler, Henri Rousseau, sa vie, son œuvre, Éditions Librairie de France, 1927
  • André Salmon, Henri Rousseau dit Le Douanier, Éditions Georges Crès, 1927
  • Dora Vallier, Toute l’œuvre peint de Henri Rousseau, Éditions Flammarion, coll. « Les classiques de l’art », 1970, 
  • Pierre Descargues, Le Douanier Rousseau, Éditions Albert Skira, 1972
  • Henri Certigny, Le Douanier Rousseau et Frumence Biche, Éditions La Bibliothèque des Arts, 1973
  • David Larkin, Rousseau, Éditions du Chêne, 1975
  • Isabelle Cahn, Le Douanier Rousseau, naïf ou moderne ? Éditions À Propos, 2006
  • Guy Cogeval, Le Douanier Rousseau. L’innocence archaïque, Éditions Hazan, 2016

Expertise et Estimation des œuvres d’Henri Rousseau

Certaines œuvres d’Henri Rousseau sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres d’Henri Rousseau afin d’établir une estimation de votre pièce.

Henri Le SIDANER

Henri Le Sidaner est né en août 1862 à Port-Louis à l’île Maurice et est décédé en juillet 1939 à Paris à l’âge de 76 ans. Lorsque sa famille s’installe à Dunkerque, le jeune homme est sensibilisé aux disciplines artistiques par sa mère. Au début des années 80, il s’installe à Paris afin de suivre un enseignement académique et intègre successivement l’École des Beaux-Arts de Paris puis l’atelier du peintre Alexandre Cabanel. En 1885, Henri Le Sidaner décide de quitter Paris et se retire souvent à Étaples, attiré par les paysages qu’il y découvre. Deux ans plus tard, le peintre commence à exposer au Salon des Artistes Français et reçoit une critique très positive. Les voyages d’Henri Le Sidaner vont lui permettre d’enrichir son iconographie.

Du réalisme au symbolisme

Les dix premières années de sa carrière, Henri Le Sidaner dépeint les paysages d’Étaples et les bergères dans les décors de dunes. Très rapidement, il devient le chef de file d’un mouvement que certains nomment l’École des peintres d’Étaples. Après cette expérience de la peinture réaliste, Henri Le Sidaner retourne à Paris et s’intéresse désormais au symbolisme. Dans ce contexte, l’artiste se rapproche de poètes comme Émile Verhaeren et se lance dans l’étude des effets de la lumière et plus particulièrement du clair de lune. Le style d’Henri Le Sidaner évolue de nouveau lorsqu’il séjourne à Bruxelles. En effet, sa peinture, désormais intimiste et poétique va allier symbolisme et impressionnisme. Il s’agit d’un moment important de sa carrière.  

Période de maturité artistique

Lorsqu’Henri Le Sidaner s’installe à Gerberoy en 1900, il est largement inspiré par le site dont il produit d’ailleurs plus d’une centaine de toiles. Parmi ces dernières, des motifs d’intérieur, des tables de jardin, des crépuscules et d’autres scènes qui témoignent de la douceur de la vie dans cette petite ville. Sa quête de capturer « l’instant intime » caractérise son œuvre de l’époque. Durant cette période de maturité artistique, le peintre voyage énormément et expose dans plusieurs pays. La reconnaissance internationale ne tarde pas à arriver et il reçoit alors plusieurs distinctions.

Œuvres d’Henri Le Sidaner

PEINTURE

  • Le port, Landerneau, 117.5 x 154.3 cm, 1914
  • Le déjeuner, 126 x 151 cm, 1917
  • La table aux dahlias, 65,4 x 81,3 cm, 1918
  • Les baraques, Gerberoy, 125 x 150 cm, 1920
  • La table près de la fenêtre, reflets, 92 x 73,5 cm, 1922
  • La table d’automne, 81,6 x 100 cm, 1924
  • La table aux lanternes, Gerberoy, 126,4 x 148,6 cm, 1924
  • Le goûter sous-bois, Gerberoy, 150 x 126 cm, 1925
  • La fenêtre du Midi, Villefranche-sur-Mer, 92 x 73 cm, 1927
  • La table villageoise, Gerberoy, 100,5 x 80,5 cm, 1928
  • Le pavillon dans la roseraie, Gerberoy, 125,6 x 151,6 cm, 1931
  • La table devant la fenêtre, neige, 92,7 x 73,6 cm, 1937

DESSIN-AQUARELLE

  • Ronde de jeunes filles, 97,7 x 135 cm, 1897
  • Farandole, 68 x 93,5 cm, 1899
  • L’eau morte, 60,3 x 81,3 cm, 1901
  • L’étang de Marly-le-Roi, 60 x 81 cm, 1900/01
  • Neige au clair de lune, 54,5 x 65 cm, 1903
  • Le bassin de Neptune, 60 x 74 cm, 1903
  • Le château de Maintenon, 46 x 38 cm, 1903
  • Les barques au clair de lune, Le Tréport, 54,3 x 73,7 cm, 1906
  • L’escalier sur la rive, 33,1 x 41 cm, 1920
  • Le goûter sous-bois, Gerberoy, 31,4 x 26 cm, 1925
  • Maison à Nemours, 57 x 79,5 cm, 1930
  • Canal au crépuscule, Nemours, 56 x 80 cm, 1930

ESTAMPE-MULTIPLE

  • La ronde, 25,5 x 35 cm, 1899
  • La maison au clair de lune, 22,7 x 16 cm, 1909
  • Le perron, 27,5 x 19 cm, 1912
  • La balustrade, 28 x 19 cm, 1912
  • Maison sur la rivière, 18,3 x 25,5 cm, 1925
  • Maison dans la nuit, 27 x 18 cm
  • Le moulin à eau, 25 x 20 cm
  • Nature morte à la nappe, 23 x 20 cm
  • Le pavillon dans les arbres, 27 x 20 cm
  • La place, 29 x 40 cm
  • Pavillon dans les saules, 25 x 20 cm
  • La nappe rose, 23 x 19 cm
  • Ronde de femmes, 35 x 25,5 cm

Henri Le Sidaner, un artiste très connu

EXPOSITIONS

  • Henri Le Sidaner, Hiroshima Museum of Art, Hiroshima, 2012
  • Exposition d’art impressionniste et moderne, Waterhouse & Dodd, New York, 2015
  • Art impressionniste et moderne, Waterhouse & Dodd, Londres, 2015
  • Britanniques et français. Peintures, dessins, estampes et sculptures, Browse & Darby, Londres, 2017
  • Collection Hiver 2017, Gladwell & Patterson, Londres, 2017
  • Sélection du département des dessins et estampes : la vie à la cour, The Metropolitan Museum of Art, New York, 2018
  • Qu’il neige ! Peintures d’hiver, Musée d’Art de Santa Barbara, Californie 2018-2019
  • TEFAF Maastricht, Connaught Brown, Londres, 2020
  • Portraits de France, Gladwell et Patterson, Londres, 2020
  • Saisons éternelles, Lévy Gorvy, Hong Kong, 2021

MUSÉES

  • Musée d’Orsay, Paris
  • Tokyo Fuji Museum, Hachioji
  • National Gallery of Art, Washington
  • Musée Barberini, Potsdam
  • Walker Art Gallery, Liverpool
  • Art Institute of Chicago
  • Musée d’Art Ohara, Kurashiki
  • Galerie d’art de Nouvelle-Galles du Sud, Sydney

FONDATION

  • Fondation Bemberg, Toulouse

Principales publications sur Henri Le Sidaner

  • Camille Mauclair, Henri Le Sidaner, Éd. Floury, 1928
  • Yann Farinaux, Le Sidaner, Catalogue raisonné de l’œuvre d’Henri Le Sidaner, Éd. André Souret, 1989
  • Collectif, Henri Le Sidaner, catalogue de l’exposition du musée Marmottan, Paris, 1989
  • Jean-François Mancel, Josette Galiègue, et al., Henri Le Sidaner en son jardin de Gerberoy, Éd. Monelle Hayot, 2001
  • Collectif, Henri Le Sidaner et la Bretagne, catalogue de l’exposition du musée de Pont-Aven, 2002
  • Collectif, Henri Le Sidaner (1862-1939), le secret des Lumières, catalogue de l’exposition du musée Fournaise à Chatou, 2006, 40 p.

Expertise et Estimation des œuvres d’Henri Le Sidaner

Certaines œuvres d’Henri Le Sidaner sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres d’Henri Le Sidaner afin d’établir une estimation de votre pièce.

UFAN LEE

Ufan Lee est né en juin 1936 à Haman-gun, en Corée. Intéressé par l’art, il intègre à ses 20 ans le College of Fine Arts of Seoul National University afin d’y étudier la poésie, la philosophie, la peinture et la calligraphie. Le jeune homme a ensuite poursuivi sa formation à l’Université Nihon à Tokyo où il a obtenu un diplôme de philosophie en 1961. Tout comme ces enseignements, les rencontres d’Ufan Lee avec des artistes comme Nobuo Sekine ou encore des philosophes comme Kitaro Nishida lui ont permis de trouver la direction qu’il souhaitait donner à son travail. C’est grâce à ce contexte qu’il a rejoint le mouvement Mono-ha et est devenu un de ses théoriciens les plus actifs.

Un pionnier du mouvement Mono-ha

C’est à la fin des années 60 qu’Ufan Lee intègre le mouvement d’avant-garde Mono-ha. Conformément aux exigences de cette nouvelle école, il rejette les dogmes occidentaux de la représentation et propose des œuvres se focalisant davantage sur des éléments comme la perception et le lien entre la matière et l’espace. L’artiste utilise donc avec des matériaux bruts, naturels et intellectuels qu’il travaille le moins possible. Dans un premier temps, il réalise essentiellement des peintures avant de se tourner vers des œuvres sculpturales qui lui facilitent l’application des principes du mouvement Mono-ha. Ufan Lee a largement contribué à la théorisation de ce dernier et est d’ailleurs considéré comme un des pionniers du mouvement.

Période de maturité artistique

Lorsqu’il décide de revenir à la peinture dans les années 70, Ufan Lee se rapproche de l’école coréenne de peinture monochrome. Il va de ce fait produire des peintures dans lesquelles on remarque l’association entre le corps et la temporalité qu’il réalise. À partir des années 80, Ufan opte pour une esthétique de plus en plus minimaliste. Les compositions de l’artiste sont particulièrement reconnaissables puisqu’elles sont caractérisées par la présence de coups de pinceau dont la couleur varie d’un tableau à l’autre. Il va ainsi développer quatre nouvelles séries de peinture : From Winds (1982-86), With Winds (1987-91), Correspondence (1991-2006) et Dialogue (2006 —). Aujourd’hui, les œuvres d’Ufan Lee sont présentent au sein d’expositions monographiques dans plusieurs musées à travers le monde.

Œuvres d’Ufan Lee 

PEINTURE

  • From Point (2 works), 80 x 80 cm, 1975
  • From Point, 162,2 x 130,3 cm, 1976
  • From Point No. 770100, 181,8 x 227,3 cm, 1977
  • From Point No. 780217, 162,2 x 130,3 cm, 1978
  • From Line 80041, 169 x 40 cm, 1980
  • From Line, 182,6 x 226,5 cm, 1982
  • East Winds, 224 x 181 cm, 1984
  • 87, 182 x 227,5 cm, 1987
  • With Winds S8708-39, 72,7 x 90,9 cm, 1987
  • With Winds, 161,5 x 227 cm, 1990
  • Correspondence, 226,5 x 181,7 cm, 1994
  • Dialogue, 227 x 182 cm, 2015

ESTAMPE-MULTIPLE

  • From Notch, 56,5 x 40,2 cm, 1972
  • From Line No.780217, 1972
  • Relatum 74-1, 24 x 34 cm, 1974
  • From Point, From Line, 40 x 54 cm, 1977
  • To the Ruins 9, 53,5 x 71,5 cm, 1986
  • Dalla Memoria di Una Citta 1-6, 1989
  • A port of Departure B, 190 x 130 cm, 1991
  • A port of Departure C, 189,8 x 131 cm, 1991
  • In Milano, 150 x 89 cm, 1992
  • Gateway to the East, 35,7 x 29,6 cm, 1998
  • Dialogue 2019 A, 76 x 57 cm, 2019
  • Dialogue 2019 B, 76 x 58 cm, 2019
  • Dialogue 2019 C, 76 x 58 cm, 2019

DESSIN-AQUARELLE

  • Work, 54,9 x 75 cm, 1967
  • Push Up, 54 x 69,8 cm, 1973
  • Drawing, 52 x 75,5 cm, 1979
  • Relatum, 64,8 x 54,5 cm, 1979
  • Watercolor 80, 57 x 76,5 cm, 1980
  • From Line, 91 x 72,9 cm, 1981
  • From Point No.8105, 40,8 x 31,7 cm, 1981
  • From Sea, 169 x 186 cm, 1985
  • From Winds, 37,1 x 49,3 cm, 1986
  • Himmel, 160 x 160 cm, 1988
  • Correspondence, 58 x 76 cm, 2006
  • Dialogue, 57,5 x 77,3 cm, 2017
  • Relatum Stage 3, 37,5 x 51 cm, 2018
  • Relatum Stage 4, 38,3 x 47,3 cm, 2018

Ufan Lee, un artiste très connu

EXPOSITIONS

  • Ufan Lee : Un dialogue, Musée Berggruen, Berlin, 2008
  • Œil coréen : Génération lunaire, Galerie Saatchi, Londres, 2009
  • Lee Oufan, Blum & Poe, Los Angeles, 2010
  • Exposition collective, Galerie Perrotin, Paris, 2010
  • Lee Ufan : marquer l’infini, Musée Solomon R. Guggenheim, New York, 2011
  • Semaine de l’Asie à Pace Prints, Empreinte de rythme, New York, 2012
  • L’esprit artistique des artistes modernes sur papier, Galerie Hyundai, Séoul, 2014
  • Autres structures primaires, Musée Juif de New York, 2014
  • De tous les côtés : Tansaekhwa sur l’abstraction, Blum & Poe, Los Angeles, 2014
  • Ufan Lee : One man show, Galerie Gary Tatintsian, Moscou, 2014-2015
  • Dansaekhwa et minimalisme, Blum & Poe, Los Angeles, 2016

MUSÉES 

  • Ufan Lee Museum, Naoshima 
  • Centre Pompidou, Metz
  • Hiroshima City Museum of Contemporary Art
  • Musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Étienne
  • Museum of Fine Art, Gifu 
  • Hirshhorn Museum and Sculpture Park, Washington
  • Galerie Nationale du Jeu de Paume, Paris
  • Yokohama Museum of Art, Yokohama
  • Musée National d’Art contemporain, Séoul

FONDATION

  • Guggenheim Foundation

Principales publications sur Ufan Lee 

  • Kim, Youngna, Modern and contemporary art in Korea: tradition, modernity and identity, coll. “Hollym International Corp.”, 2005
  • Silke von Berswordt-Wallrabe, Lee Ufan. Encounters with the Other, Goettingen, Steidl, 2007
  • Yi, U-hwan (Ufan Lee : exhibition held at the lesson Gallery), The art of encounter, 2008
  • Alexandra Munroe, Ufan Lee : Marking Infinity, Soloman R. Guggenheim Museum, 2011
  • Kee Joan, Contemporary Korean Art : Tansaekhwa and the Urgency of Method, Minneapolis, University of Minnesota Press, 2013

Expertise et Estimation des œuvres d’Ufan Lee

Certaines œuvres d’Ufan Lee sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres d’Ufan Lee afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à également consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres d’Ufan Lee pour en savoir plus sur sa cote.

Fernand LÉGER

Fernand Léger est né en février 1881 en Normandie et est décédé en août 1955 dans l’Essonne à l’âge de 74 ans. Souhaitant dans un premier temps devenir architecte, le jeune homme suit des cours à Caen avant de se rendre à Paris en 1900 et de devenir dessinateur d’architecture pour subvenir à ses besoins. Après avoir tenté d’intégrer l’École des Beaux-Arts sans succès, Fernand Léger suit des cours à l’Académie Julian ainsi que dans d’autres académies de la capitale. Le peintre expose alors au Salon des Indépendants de 1911 et fréquente à l’époque plusieurs cercles d’artistes parisiens. S’il est contraint d’arrêter pour participer à la guerre, Fernand Léger revient ensuite rapidement à son activité de peintre, imprégné par l’expérience traumatisante de la guerre.  

Un vif intérêt pour les mouvements d’avant-garde

Les premières années de sa carrière, Fernand Léger a largement été influencé par les mouvements artistiques avant-gardistes. Marqué par le travail de maîtres de la peinture comme Cézanne, Picasso ou encore Braque, il s’oriente vers une esthétique de plus en plus abstraite. Ainsi, entre 1911 et 1914, Fernand Léger se limite à l’utilisation des seules couleurs primaires. Son intérêt pour les formes et les volumes et de manière plus large pour le cubisme va l’inciter à s’approprier ses mouvements et à s’exprimer à travers une multitude de supports comme la peinture, la danse, la gravure, le théâtre ou encore les fresques monumentales. À cette époque, le travail de Fernand Léger est donc très diversifié.

Un artiste engagé

Blessé à la tête durant la guerre, Fernand Léger n’est pas ressorti indemne de cette expérience. Il s’intéresse alors de plus en plus aux questions de société et à la justice sociale, ce qui est visible dans son travail qui devient de plus en plus engagé. Les thèmes qu’il aborde sont désormais en lien avec ces problématiques et bien que ses compositions s’orientent vers de plus en plus de figuration, il conserve une certaine forme d’abstraction. C’est d’ailleurs à cette époque que le peintre crée le mouvement du Tubisme caractérisé par la représentation de corps humains et d’éléments architecturaux en trois dimensions, ce qui leur donne une apparence cylindrique et volumineuse. Cet intérêt pour le monde ouvrier a profondément marqué la carrière de Fernand Léger qui a tout de même produit une œuvre très prolifique.

Œuvres de Fernand Léger

ESTAMPE-MULTIPLE

  • La Fin du Monde de Blaise Cendrars, 1919
  • Le vase, 53 x 43 cm, 1927
  • Femme tenant un vase, 24,1 x 17,3 cm, 1928
  • Marie l’Acrobate, 55 x 42,7 cm, 1948
  • Paysage 48, 42,9 x 36,2 cm, 1948
  • The King of hearts, 70 x 49,5 cm, 1949
  • Arthur Rimbaud : Les Illuminations, 36 x 26,5 cm, 1949
  • Cirque, 44 x 34 cm, 1950
  • Cirque, E. Tériade, 44 ,2 x 33,8 cm, 1950
  • La grande Margot, 48,3 x 35,1 cm, 1951
  • Les femmes au perroquet, 41 x 60 cm, 1952
  • La lecture, 43 x 55 cm, 1953
  • Les danseuses (Fond jaune), 65,5 x 50,5 cm, 1954

DESSIN-AQUARELLE

  • Deux femmes couchées, 50,3 x 64 cm, 1913
  • Contraste de formes, 51 x 64 cm, 1913
  • Le village, 41,5 x 34 cm, 1913
  • Personnages dans un escalier, 32 x 40 cm, 1914
  • Le remorqueur, 32,5 x 42,5 cm, 1920
  • Femme au vase, 31,3 x 24 cm, 1925
  • Femme aux perroquets, 176,5 x 122 cm, 1941
  • Les Constructeurs, 50,8 x 63,5 cm, 1950
  • Les trois sœurs, 43,2 x 35 cm, 1950/51
  • Étude pour La Grande Parade, 76,2 x 92 cm, 1952
  • Baigneuses en gris, 54 x 74 cm, 1953
  • Danseuse au tambourin, 70,1 x 54,5 cm, 1954
  • Les oiseaux blancs, fond bleu, 211 x 143 cm, 1955

PEINTURE

  • La Femme en Bleu, 130 x 97 cm, 1912/13
  • Contraste de forme, 92,4 x 73,2 cm, 1913
  • La femme au fauteuil, 130,2 x 97 cm, 1913
  • La femme en rouge et vert, 100,8 x 80,4 cm, 1914
  • Nature morte, 80,5 x 65 cm, 1914
  • Les usines, 69 x 53,5 cm, 1918
  • Le moteur, 137 x 118 cm, 1918
  • Les cylindres colorés, 54,3 x 50,3 cm, 1918
  • Le grand déjeuner, 65,2 x 92 cm, 1921
  • Le corsage rouge, 60 x 92,1 cm, 1922
  • Les trois personnages devant le jardin, 63,5 x 91,5 cm, 1922
  • Les trois femmes au bouquet, 65,6 x 92,2 cm, 1922

Fernand Léger, un artiste exposé partout dans le monde

EXPOSITIONS

  • La Société Anonyme Modernisme pour l’Amérique, Premier Musée d’Art, Nashville, 2007-2008
  • Du cubisme au surréalisme, partie 1, Galerie d’Art Pasquale Iannetti, San Francisco, 2008
  • A France No Mac, Museum de Arte Contemporânea da universidade de Sao Paulo, 2009
  • La collection, Centre d’Art Henie Onstad, Hovikodden, 2009
  • Les Temps Modernes : Répondre au Chaos, Cours de la Bouilloire, Cambridge, 2010
  • Artistes en profondeur : Picasso, Braque, Léger, Delaunay, Galerie d’Art Albright-Knox, New York, 2011
  • Visage et figure dans l’art européen, 1928-1945, Musée d’Art Mildred Lane Kemper, Université de Washington, Saint-Louis, 2013
  • Willi Baumeister International, Kunstmuseum Suttgart, 2013-2014
  • Textiles d’artistes : de Picasso à Warhol, Musée des textiles du Canada, Montréal, 2015
  • Artistes originaux, Affiche, Galerie John Davies, Moreton-in-Marsh, 2015-2016

MUSÉES

  • Musée d’art moderne Lille Métropole
  • Musée Kröller-Müller, Pays-Bas
  • Musée national d’Art moderne, Centre Georges-Pompidou
  • Musée de Grenoble
  • Dallas Museum of Art
  • Musée Gaspard, Belgique
  • Musée national Fernand Léger

FONDATIONS

  • Fondation Beyeler
  • Fondation Maeght
  • Calder Foundation

Principales publications sur Fernand Léger

  • Maurice Raynal, Les maîtres du cubisme — Fernand Léger — Vingt tableaux, Éditions de l’Effort Moderne, 1920
  • Fernand Léger, Le cirque, Tériade, 1950
  • Pierre Descargues, Fernand Léger, Le Cercle d’Art, 1955
  • Fernand Léger — Préface de Louis Aragon (poème), Mes Voyages, , Les Éditeurs Français Réunis, 1960
  • Nadia Léger et al., Hommage à Fernand Léger, revue XXe siècle, 1971
  • Jean Leymarie et Jean Cassou, Fernand Léger — dessins et gouaches, 1972
  • Lawrence Saphire — Préface de Fernand Mourlot, Fernand Léger — L’œuvre gravé, Blue Moon Press, 1985
  • Pierre Descargues, Fernand Léger, Paris, Maeght, 1995
  • Christian Derouet et al., Rétrospective Fernand Léger, Centre Georges Pompidou, 1997

Expertise et Estimation des œuvres de Fernand Léger

Certaines œuvres de Fernand Léger sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Fernand Léger afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à également consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres de Fernand Léger pour en savoir plus sur sa cote.

Gustave LOISEAU

Gustave Loiseau est né en octobre 1865 à Paris et décédé en octobre 1935 dans la même ville, à l’âge de 70 ans. Débutant une carrière d’apprenti décorateur à contrecœur pour subvenir à ses besoins, un héritage laissé par sa grand-mère permet finalement au jeune homme de se consacrer à sa passion pour l’art. Il intègre donc l’École des Arts Décoratifs de Paris en 1887 avant rejoindre l’atelier du peintre Fernand Just Quignon. Petit à petit, son amour pour la peinture de paysages sur le motif s’affirme et il s’émancipe de ses années d’enseignement académique pour peindre comme il l’entend. Gustave Loiseau s’installe alors en Bretagne puis en Normandie où il rencontre des artistes comme Henry Moret ou Maxime Maufra qui auront une influence particulière sur son œuvre.

Une passion pour la nature et les paysages

Lorsque Gustave Loiseau s’installe en Bretagne pour se consacrer à la peinture de paysages, il peint directement d’après nature et utilise une technique de hachure croisée qui permet de révéler les subtilités de la lumière. Ses coups de pinceau fugaces ont pour but de capturer à un moment bien précis l’essence des vues qu’il dépeint. Pour que ses compositions soient le plus fidèles que possible à la réalité, Gustave Loiseau observe la nature avec une grande sensibilité. Il examine le monde afin de définir la structure et les formes de ses toiles à l’aide de couleurs décomposées. Ayant voyagé dans plusieurs régions et même à Tahiti, les peintures de l’artiste se révèlent être de fidèles représentations des paysages qu’il a pu observer.

Des œuvres diversifiées

Malgré ses nombreuses représentations de paysages naturels, Gustave Loiseau est également connu pour ses peintures de scènes urbaines et parisiennes. En effet, le peintre s’est également intéressé à la représentation de scènes de marché, de personnages en mouvement et de villes en activité. Parmi les rues parisiennes qui ont retenu son attention, on peut noter la rue Clignancourt, la place de la Bastille ou encore celle de l’Étoile. Dans ces compositions comme dans celle de paysages plus ruraux, Gustave Loiseau est influencé par le travail de peintres postimpressionnistes. Au fil du temps, l’artiste rencontre un succès international et voit ses œuvres intégrer les collections de nombreux mécènes en Europe et aux États-Unis.

Œuvres de Gustave Loiseau

PEINTURE

  • Rives de l’Eure en été, 65 x 81,7 cm, 1899
  • Gelée blanche, 60,3 x 81,2 cm, 1899
  • Le chemin des prairies, St Cyr-du-Vaudreuil, 66,7 x 82 cm, 1900
  • Brume sur l’Eure, Saint-Cyr, 60 x 73 cm, 1900
  • Village au bord de la rivière (Porte-Joie), 60 x 82 cm, 1901
  • Bords de l’Eure, 65 x 81 cm, 1901
  • Peupliers au bord de l’Eure, 80,8 x 64,7 cm, 1903
  • Rocher la Teignouse, Cap Fréhel, 61 x 74 cm, 1906
  • Falaises de Normandie, 65,2 x 81,3 cm, 1907
  • Pruniers en fleur, Ennery, 60 x 73 cm, 1907
  • Les falaises de Saint-Jouin, 60,5 x 92,4 cm, 1908
  • L’hôtel de Mademoiselle Ernestine, Saint-Jouin ou Le Verger de Mademoiselle Ernestine, Saint-Jouin, 54,1 x 64 cm, 1908
  • Le pont suspendu à Elbeuf, 65,6 x 92,2 cm, 1912
  • Rue Clignancourt, Paris, 65 x 54 cm, 1924
  • Le quatorze juillet à Paris, 55 x 46 cm, 1925

DESSIN-AQUARELLE

  • L’anse des Sévignés, temps gris, Cap Fréhel, 20,5 x 26,5 cm, 1909
  • Les inondations, Le Pecq, 26,5 x 35,5 cm, 1910
  • Les falaises, 23 x 30 cm, 1913
  • Tréboul, le port, 23,5 x 28,5 cm, 1913
  • Voilier à Ferrière-Martigues, 23 x 30,5 cm, 1913
  • Le port des Martigues, Ferrière, 23 x 30,5 cm, 1913
  • Autoportrait à la pipe, 44,5 x 36 cm, 1915
  • Chevaux lourds au travail, 15 x 20 cm, 1918
  • Notre-Dame, 26,7 x 43,8 cm, 1918
  • Torrent à l’automne, 23 x32 cm, 1893
  • Rochers dans la rivière, 24 x 32 cm, 1894
  • La digue de Fécamp, 28 x 35 cm, 1925
  • Mauvais temps à Fécamp, 28 x 35 cm, 1925
  • Fécamp, vue des falaises et de la plage, 20 x 29 cm, 1930

Gustave Loiseau, un artiste au succès international

EXPOSITIONS

  • Art impressionniste et moderne, Waterhouse & Dodd, Londres, 2015
  • Exposition d’hiver 2017, Connaught Brown, Londres, 2017
  • Collection été 2018, Gladwell & Patterson, Londres, 2018
  • Exposition d’hier Maddox, Maison de la Trinité, Londres, 2018-2019
  • Portraits de France, Gladwell & Patterson, Londres, 2020
  • GFAA Pékin, Gladwell & Patterson, Londres, 2020
  • Exposition d’hiver 2020, Gladwell & Patterson, Londres, 2020
  • Palm Beach, Floride 2021, Gladwell & Patterson, Londres, 2021
  • L’art de collectionner 2021, Gladwell & Patterson, Londres, 2021
  • Entre automne et hiver, Galerie Hélène Bailly, Paris, 2021-2022

MUSÉES 

  • Musée Barberini, Postdam
  • Art Institut of Chicago, Chicago
  • Tokyo Fuji Museum, Hachioji
  • Musée d’Orsay, Paris
  • Le Petit Palais – Musée d’Art moderne, Genève
  • The Nelson-Atkins Museum pf Art, Kansas City
  • The Ashmolean Museum, Oxford
  • Musée des Beaux-Arts de Rennes
  • Musée des Beaux-Arts de Rouen

Principales publications sur Gustave Loiseau

  • Jean Melas Kyriazi, Gustave Loiseau : L’historiographe de la Seine, Éditions Papyros Arts Graphiques, Athènes, 1979
  • Gustave Loiseau, 1865-1935 : Paysages d’Île-de-France et de Normandie : Exposition, Pontoise, Musée Camille-Pissarro, Somogy, 2018

Expertise et Estimation des œuvres de Gustave Loiseau

Certaines œuvres de Gustave Loiseau sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Gustace Loiseau afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à également consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres de Gustave Loiseau pour en savoir plus sur sa cote.

Aristide MAILLOL

Aristide Maillol est né en décembre 1861 à Banyuls-sur-Mer et est décédé en septembre 1944 dans la même commune à l’âge de 82 ans. Passionné depuis sa plus tendre enfance par l’art, il décide dès l’âge de 15 ans qu’il deviendra peintre. Lorsque le jeune homme intègre l’École des Beaux-Arts de Paris en 1885, il étudie sous la direction des artistes Jean-Paul Laurens, Gérôme et Cabanel. Aristide Maillol s’ouvre alors à d’autres disciplines comme la tapisserie ou encore la sculpture. L’artiste expose d’ailleurs régulièrement plusieurs de ses tapisseries au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Aristide Maillol sera néanmoins surtout connu pour être l’un des sculpteurs les plus talentueux de son temps.

La première partie de sa carrière

Durant ses années d’études à l’École des Beaux-Arts, Aristide Maillol est très rapidement déçu par les contraintes académiques strictes qui lui sont imposées. Lorsqu’il découvre le travail de Gauguin, il est tout de suite séduit et décide d’orienter comme lui son art vers la représentation stylisée de femmes. Il sera aussi influencé par d’autres grands maîtres de la peinture comme Maurice Denis ou encore Édouard Vuillard. C’est dans ce contexte qu’Aristide Maillol rejoint le groupe des Nabis et s’intéresse comme eux à la tapisserie. Dès lors l’artiste ouvre un atelier dans sa ville natale et multiplie les expositions de sa production. Son œuvre est à l’époque très appréciée et les commandes se multiplient.

Une contribution importante à la sculpture

L’année 1900 marque un tournant très important dans la carrière d’Aristide Maillol. C’est en effet à partir de cette période qu’il décide de se consacrer à la sculpture et d’en faire sa seule et unique activité. Ses productions monumentales comme ses statuettes se concentrent sur la figure féminine. L’artiste s’inspire en effet du corps de la femme et produit des œuvres desquelles se dégagent une impression de stabilité, d’autonomie et surtout, d’harmonie. En termes de technique, Aristide Maillol fait preuve d’audace puisqu’il expérimente une combinaison d’abstraction, de géométrie et de composition qui lui est propre. La reconnaissance ne se fait pas tarder et le sculpteur rencontre un immense succès lors des expositions suivantes. Aujourd’hui encore, l’héritage d’Aristide Maillol est particulièrement visible dans le travail de sculpteurs comme Henry Moore ou encore Constantin Brancusi.

Œuvres d’Aristide Maillol

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Profil de jeune fille, 31 x 24 cm, 1893/95
  • Femme étendue sur une draperie, 10 x 26,2 cm, 1895
  • Femme nue étendue à plat ventre, 11,5 x 34 cm, 1895
  • Laveuse, 19 x 30 cm, 1895
  • La vague, 19,7 x 17,1 cm, 1895/98
  • Femme nue assise de dos, 17 x 14,5 cm, 1925
  • Épanouissement, 21 x 29 cm, 1925
  • Les Églogues de Virgile, 1926
  • Femme accroupie de dos, 23,5 x 17 cm, 1926
  • Femme debout, nouant sa chevelure, 1927
  • Femme nue penchée en avant, 24,2 x 29,8 cm, 1928
  • L’art d’aimer d’Ovide, 38 x 28 cm, 1935
  • Lucien : Dialogues des Courtisanes, 39 x 30,3 cm, 1948

DESSIN-AQUARELLE

  • Étude pour le monument à Cézanne, 14 x 23 cm, 1912
  • Nu à la serviette, 30 x 20,5 cm, 1921
  • Thérèse, 74 x 52 cm, 1926
  • Iva, 119,5 x 69,3 cm, 1930
  • Marie, 34 x 25,5 cm, 1936
  • Dina pour la rivière, dessin préparatoire, 83 x 128 cm, 1938
  • Dos de Dina, 90,5 x 117,5 cm, 1938
  • Jeune fille nue étendue sur le dos, 85,5 x 130,5 cm, 1938
  • Dina couchée de côté, les cheveux défaits, 25,5 x 32,5 cm, 1939
  • Nu allongé, 66,5 x 134,5 cm, 1940
  • Dina de face, étude pour Harmonie, 101,8 x 66,9 cm, 1940
  • Portrait de Dina au foulard rouge, 32 x 21,5 cm, 1941
  • Étude pour La Tulipe, 30 x 23,5 cm, 1942

SCULPTURE-VOLUME

  • La Méditerranée, 113 x 147,4 x 73,7 cm, 1901/02
  • La nuit, 101,6 cm, 1902
  • La nuit, première état, 116,2 cm, 1902
  • Torse de l’action enchainée, 122 cm, 1905
  • Le Désir, 119 x 116 cm, 1907
  • La nuit, 101,5 cm, 1909
  • Monument à Paul Cézanne, 226 cm, 1913/25
  • Vénus (sans collier), 175,3 cm, 1928
  • Monument à Claude Debussy, 91 x 74,5 x 38,6 cm, 1930
  • Baigneuse debout se coiffant, 155,6 cm, 1930
  • Les Trois Nymphes, 157,5 cm, 1930/37
  • La montagne, 193 x 212,1 x 102,9 cm, 1937
  • L’air, 240 cm, 1937
  • La rivière, 120 x 220 x 166 cm, 1938/43

Aristide Maillol, un artiste particulièrement influent 

EXPOSITIONS

  • La pose de la poésie et de la prose : Aristide Maillol interprète le livre d’artiste, Institut d’Art de Minneapolis, 2007-2008
  • Dessins de sculpteurs et œuvres sur papier, Pangolin Londres, 2012
  • Aristide Maillol, Kunsthaus Zürich, 2012
  • L’art du jardin des Tuileries du Louvre, Haut Musée d’Art, Atlanta, 2013-2014
  • Nu : De Modigliani à Currin, Galerie Gagosian, New York, 2016
  • X, Y, Z : l’art en trois dimensions, Musée d’Art de l’Université d’Arizona, 2017
  • Murs de petits, Galerie Neptune & Marron, Washington DC, 2020
  • Aristide Maillol (1861-1944) : La Quête de l’Harmonie, Musée de l’Orangerie, Paris, 2022

MUSÉES

  • Musée Maillol, Paris
  • Museum of Modern Art, New York
  • Musée d’Orsay, Paris
  • Musée des Beaux-Arts de Houston
  • Musée d’Art de Shimane, Matsue
  • Kröller-Müller, Otterlo
  • Musée Folkwang, Essen

FONDATION

  • Fondation Dina Vierny

Principales publications sur Aristide Maillol

  • Judith Cladel, Aristide Maillol : sa vie, son œuvre, ses idées, Grasset, 1937
  • John Rewald, Maillol, Éditions Hypérions, 1938
  • Pierre Camo, Maillol mon ami : sa vie, son amitié, son art, Éditions du Grand-Chêne, 1950
  • Waldemar George, Maillol, Neuchâtel, Éditions Ides et Calendes, 1964
  • Dina Vierny, Bertrand Lorquin et Antoinette Le Normand-Romain, Maillol : La Méditerranée, Les Dossiers du Musée d’Orsay, 1986
  • Bertrand Lorquin, Aristide Maillol, 1994
  • Dina Vierny et Bertrand Lorquin, Maillol : La Passion du Bronze, Fondation Dina Vierny, 1995
  • Aristide Maillol : catalogue d’exposition, Institut Valencia d’Art Moderne, 2002

Expertise et Estimation des œuvres d’Aristide Maillol

Certaines œuvres d’Aristide Maillol sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres d’Aristide Maillol afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à également consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres d’Aristide Maillol pour en savoir plus sur sa cote.

Hans HARTUNG

Hans Hartung est né en septembre 1904 à Saxe dans l’Empire allemand et décédé en septembre 1989 dans les Alpes-Maritimes à l’âge de 85 ans. Fils d’un peintre autodidacte, il s’intéresse très jeune à la peinture et quitte rapidement le lycée pour poursuivre un enseignement artistique dans les années 20. C’est dans ce contexte que le jeune homme intègre successivement les académies de Dresde, Leipzig et Munich. Installé à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, Hans Hartung est fait prisonnier par la Gestapo qui l’accuse de pratiquer un « art dégénéré ». À sa libération, il se rapproche d’artistes avec lesquels il partage la même esthétique et s’implique particulièrement dans le mouvement de l’Art informel.

Un artiste attiré par l’abstraction depuis toujours 

Lorsqu’il réalise ses premières peintures, Hans Hartung se plaît à simplifier les toiles de grands maîtres comme Goya ou encore Rembrandt en ne gardant que les masses colorées. C’est de cette manière que l’abstraction apparaît dans son œuvre et y restera tout au long de sa carrière. Il développe un style spontané qui s’affranchit de toutes contraintes rigides. L’expérimentation est au cœur du travail du peintre. Hans Hartung réalise alors plusieurs essais sur la couleur, mais aussi sur les techniques qu’il utilise. L’artiste mène ainsi plusieurs recherches sur le cadrage, la photographie, l’agrandissement, la répétition, etc. La diversité de l’œuvre de Hans Hartung et l’étendue de ses recherches font toute sa singularité. 

Le chef de file de l’art informel

Alors que ses premières peintures ont été créées avec des tourbillons, des gribouillis et des hachures, Hans Hartung s’oriente progressivement vers une spontanéité plus « contrôlée » en faisant preuve de plus en plus de minutie dans la réalisation de ses compositions. Ce sont ses rencontres avec des artistes comme Alberto Magnelli ou Mondrian qui vont l’inciter à adopter cette esthétique. L’iconographie d’Hans Hartung a inspiré de nombreux peintres abstraits américains dans les années 60. Son audace et sa gestuelle particulière ont durablement marqué le courant de l’art informel.

Œuvres de Hans Hartung

ESTAMPE-MULTIPLE

  • 3 , 17 x 33 cm, 1953
  • Gravure n° 9, 50 x 66 cm, 1953
  • Ohne Titel, 50 x 65,5 cm, 1953
  • Permanence du sacre du magazine
  • Farandole, 49,5 x 75 cm
  • Untitled (Variation of L 38), 62 x 37,5 cm, 1958/71
  • 5 aguafuertes, 51,5 x 78,5 cm, 1971
  • H 1973-26, 32,8 x 322 cm, 1973
  • Héraclite — Mieux vaut cacher sa déraison, 34,9 x 24,7 cm, 1987

PEINTURE

  • T1934-2, 120 x 87 cm, 1934
  • Peinture n° 10  T47.10, 146 x 97 cm, 1947
  • T1947-47, 97 x 130 cm, 1947
  • T1949-6, 97 x 130 cm, 1949
  • T1949-24, 97 x 146 cm, 1949
  • T1949-23, 97 x 130 cm, 1949
  • T1950-3, 97 x 146 cm, 1950
  • T52-5, 130 x 97 cm, 1952
  • T1955-9, 162 x 114 cm, 1955
  • T1956-8, 180 x 137,5 cm, 1956
  • T1956-13, 180 x 136,5 cm, 1956
  • T1957-8, 146 x 114 cm, 1957
  • T1962-E31, 95 x 250 cm, 1962
  • T1962-E5, 180 x 111 cm, 1962
  • T1962-H29, 103 x 162 cm, 1962

DESSIN-AQUARELLE

  • P1946-H.H.4078, 48,5 x 64 cm, 1946
  • P1947-26-PAS-56, 48 x 65 cm, 1947
  • D1947-11, 48,5 x 65 cm, 1947
  • P-1947-36, 48,2 x 64,9 cm, 1947
  • P1947-5, 47,5 x 64,5 cm, 1947
  • P1948-16, 48,4 x 72,5 cm, 1948
  • P1949-6, 48,2 x 73 cm, 1949
  • T1950-57, 48,3 x 73 cm, 1950
  • P1950-23, 47,5 x 72 cm, 1950
  • HH5433, 49 x 72 cm, 1952
  • P1959-138, 44 x 54,7 cm, 1959
  • P1960-7, 48,5 x 73 cm, 1960
  • P1961-77, 60 x 80 cm, 1961
  • P1961-138, 73 x 50 cm, 1961
  • T1966-E34, 75 x 52 cm, 1966
  • P1967-A 52, 73 x 99 cm, 1967

Un artiste dont les œuvres sont présentes partout dans le monde

EXPOSITIONS

  • Hans Hartung, Gemälde, Aquarelle und Zeichnungen, Galerie Heinrich Kühl, Dresde, 1931
  • Hans Hartung, Galerie Lydia Conti, Paris, 1947
  • Hartung, Galerie d’art moderne, Bâle, 1952
  • Hartung 1922-1939, Galerie de France, Paris, 1961
  • Hans Hartung Paintings 1971-1975, Metropolitan Museum of Art, New York, 1975
  • Hans Hartung – Werke aus fünf Jahrzehnten, Neue Nationalgalerie, Berlin, 1975
  • Hans Hartung, Aichi Arts Center, Nagoya, 1998
  • Hans Hartung. Conceptualisme avant la lettre, Gemeentemuseum Den Haag, La Haye, 2004
  • Hans Hartung. Hommage à Daniel Cordier, Centre d’art La Malmaison, Cannes, 2014
  • Hans Hartung. Polittici, Galleria nazionale dell’Umbria, Pérouse, 2017
  • Hans Hartung, Simon Lee Gallery, Londres, 2018
  • A Constant Storm – Works from 1922 to 1989, Galerie Perrotin, New York, 2018

MUSÉES

  • Musée d’Art moderne de Paris
  • Musée de la Légion étrangère, Aubagne
  • Galerie nationale d’art moderne et contemporain, Rome
  • Museum of Modern and Contemporary Art, New York
  • Galerie civique d’art moderne et contemporain, Turin
  • Musée Picasso, Antibes
  • Staatliche Kunstasammlungen, Dresde
  • Musée national des Beaux-Arts du Québec
  • Philadelphia Museum of Art Philadephie

FONDATION

  • Fondation Hartung Bergman

Les principaux ouvrages sur Hans Hartung

  • Giuseppe Marchiori, Hans Hartung, Rome, Galleria II Segno, 1958
  • René De Solier, Hans Hartung. Peintures, Musée d’Antibes, château Grimaldi, 1959
  • Dominique Aubier, Hans Hartung, Le Musée de Poche, Édition Georges Fall, 1961
  • Raymond Bayer, Entretiens sur l’art abstrait, Pierre Caillé, 1964
  • Jiri Sliblik, Hans Hartung, Odeon, 1967
  • Jean Tardieu, Un monde ignoré vu par Hans Hartung, Éditions Albert Skira, 1974
  • Pierre Dix, Hartung, Paris, Bordas/Gervis, 1991
  • Annie Claustres, Hans Hartung. Les aléas d’une réception, Les Presses du réel, 2005
  • David Rampello, Nicole Laffont, Hartung. L’œuvre ultime, Gaète, Artistic Publishing, 2009
  • Hans Hartung, Autoportrait, Les Presses du réel, 2016

Expertise et Estimation des œuvres de Hans Hartung

Certaines œuvres de Hans Hartung sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Hans Hartung afin d’établir une estimation de votre pièce. N’hésitez pas à également consulter notre page dédiée aux prix de vente des œuvres de Hans Hartung pour en savoir plus sur sa cote.

Simon HANTAÏ

Simon Hantaï est né en décembre 1922 à Bia en Hongrie et est décédé en septembre 2008 à Paris à l’âge de 85 ans. Après avoir suivi un enseignement artistique à l’École des Beaux-Arts de Budapest, le jeune homme décide en 1948 de s’installer à Paris. Simon Hantaï décide ainsi

fréquenter les musées et les galeries et côtoyer plusieurs peintres de renom. En 1952, il découvre d’ailleurs André Breton qui va préfacer sa première exposition à la galerie l’Étoile scellée. Au terme de sa carrière, Simon Hantaï deviendra une figure majeure de l’abstraction.

Une première influence européenne

Lorsque Simon Hantaï s’installe à Paris, il découvre des mouvements artistiques qui lui étaient jusqu’alors inconnus comme le surréalisme de l’École de Paris. Ses rencontres avec les peintres de ce mouvement, dont André le Breton, vont d’autant plus l’inciter à s’en imprégner et à travailler selon les codes qu’il établit. C’est donc dans ce contexte que l’artiste s’essaye à l’Abstraction lyrique européenne et réalise une série de toiles animalières fantastiques. Simon Hantaï s’est ensuite approprié le surréalisme pour l’associer à des mouvements plus modernes comme la peinture abstraite, gestuelle ou encore le tachisme. En désaccord avec le mouvement, le peintre finira par le quitter quelques années plus tard.

Une peinture de plus en plus abstraite

En 1955, Simon Hantaï se rapproche de l’Américain Jackson Pollock qui l’incite à se concentrer sur un style plus abstrait et gestuel. L’œuvre du peintre américain, mais également des expressionnistes abstraits vont directement l’inciter à développer une nouvelle technique de peinture. Il va multiplier l’usage d’un outil à racler avec lequel il travaille les couches de peinture noire qui recouvrent les surfaces colorées de ses toiles. Le résultat obtenu est celui d’une peinture négative et très gestuelle, très proche du style de Pollock. Simon Hantaï a également fait l’expérience d’autres techniques comme le pliage ou encore le frottage et laisse derrière lui une œuvre multiforme et très appréciée.

Œuvres de Simon Hantaï

PEINTURE

  • Peinture, 208 x 200 cm, 1958/59
  • Ma, 142 x 110 cm, 1960
  • MA4 (Mariale), 226 x 207 cm, 1960
  • MA5 (Mariale), 233 x 212 cm, 1960
  • MB2 (Mariale), 225,5 x 208,5 cm, 1960/61
  • MC5 (Mariale), 220 x 210 cm, 1962
  • MC 7 (Mariale), 220 x 210,5 cm, 1962
  • MD 4 (Mariale), 235,5 x 207 cm, 1962
  • Sans titre (manteau de la Vierge), 93,5 x 82 cm, 1964
  • Meun, 211,8 x 200,2 cm, 1968
  • Etude pour Pierre Reverdy, 242 x 210 cm, 1969
  • Etude, 235,6 x 208,3 cm, 1971
  • Blancs, 204 x 182 cm, 1973
  • Composition, 115 x 95 cm, 1973 
  • Tabula, 230 x 416 cm, 1980

DESSIN-AQUARELLE

  • Tête, 43 x 30 cm, 1946
  • Personnage bleu, 28,5 x 23 cm, 1950
  • Personnage, 21,5 x 11 cm, 1950
  • Scène surréaliste, 25 x 21 cm, 1950
  • Figure, 46 x 33 cm, 1950
  • Canapé, 33,5 x 20,5 cm, 1950
  • Le revenant, 30,2 x 21,5 cm, 1952
  • Composition surréaliste, 28,5 x 22,5 cm, 1952/53
  • Centaure et jeune femme, 16,5 x 21,5 cm, 1954
  • Etude, 63 x 56 cm, 1969
  • Pliage, 88 x 73 cm, 1971
  • Aquarelle, 46 x 46 cm, 1971
  • Composition, 47 x 38 cm, 1971
  • 3.1.33, 59 x 56,5 cm, 1971
  • Sans titre (série des blancs), 100 x 80 cm, 1971

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Bleu et blanc, 63 x 57,5 cm, 1970
  • Massada, 71 x 62 cm, 1970
  • Tabula, 53,5 x 76,5 cm, 1975
  • Tabula jaune, 84 x 62,5 cm, 1975
  • Musée National d’Art Moderne, 75 x 50 cm, 1976
  • Simon Hantaï Musée National d’Art moderne, 75 x 50 cm, 1976
  • Feuillage, 79,3 x 65,5 cm, 1977
  • Anamorphoses, 1981/96
  • Galilée écritures s. d. 4, 2001
  • Footprint I, 19,5 x 13 cm, 2003
  • Footprint II, 19,5 x 13 cm, 2003
  • Sans titre, 36 x 28,5 cm, 2005
  • Composition bleue, 42 x 63 cm, 2005

Simon Hantaï, un artiste très apprécié par le public français

EXPOSITIONS

  • Simon Hantaï, galerie À l’étoile scellée, Paris, 1953
  • Les Cérémonies commémoratives de la deuxième condamnation de Siger de Brabant, Galerie Kléber, Paris, 1957
  • Simon Hantaï : Peintures sur papier antérieures à 1955 et petits formats, Galerie Kléber, Paris, 1961
  • Simon Hantaï : Peintures 1960-1967, Galerie Jean Fournier & Cie, Paris, 1962
  • Aquarelles, Galerie du Fleuve, Bordeaux, 1975
  • Tabulas, suite récente, Galerie Jean Fournier, Paris, 1980
  • Présentation d’œuvres de Hantaï, Galerie Jean Fournier, Paris, 1988
  • Simon Hantaï, Galerie Katia-Granoff, Paris, 1992
  • Donation Simon Hantaï, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 1997
  • Hantaï, collections du Centre-Pompidou, Musée national d’art moderne et autres collections publiques françaises, Musée d’Art Moderne, Céret, 1998
  • Panses 1964-1965 Simon Hantaï, Galerie Jean Fournier, Paris, 2012

MUSÉES

  • Museum of Fines Arts, Houston
  • Centre Pompidou, Paris
  • Musée des Beaux-Arts, Rouen
  • Museum of Modern Art, New York
  • Musée des Beaux-Arts, Orléans
  • Musées royaux des Beaux-Arts, Belgique
  • Musée Granet, Aix-en-Provence
  • Musée d’arts de Nantes
  • Musée des Beaux-Arts de Montpellier
  • Musée de Valence

FONDATIONS

  • Fondation Louis Vuitton
  • LVMH Fondation Cartier

Les principales publications sur Simon Hantaï

  • Charles Estienne, La peinture et le surréalisme sont d’aujourd’hui comme d’hier, Combat, n° 15, 7 mars 1955
  • Gilles Deleuze, Le Pli : Leibniz et le baroque, Les Éditions de Minuit, 1988
  • Georges Didi-Huberman, L’étoilement. Conversation avec Hantaï, Éd. de Minuit, 1998
  • Daniel Abadie, La Part de l’œil, Revue annuelle de pensée des arts plastiques n° 20, Bruxelles, 2004-2005
  • Hubert Damisch,  Rencontre en champ/contrechamp. La peinture en mal d’explic(it)ation, Catalogue de l’exposition Simon Hantaï – Conversation – François Rouan, 2005
  • Dominique Fourcade, Sans lasso et sans flash, POL, 2005
  • Agnès Berecz, Le temps de nouer, Simon Hantaï, catalogue de l’exposition au Centre Pompidou, 2013
  • Molly Warnock, Penser la peinture : Simon Hantaï, Gallimard, 2019

Expertise et Estimation des œuvres de Simon Hantaï

Certaines œuvres de Simon Hantaï sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Simon Hantaï afin d’établir une estimation de votre pièce.