Pierre CHAPO

Pierre Chapo est né à Paris en 1927. À 20 ans, après une enfance passée dans le Cher, il s’inscrit aux Beaux-Arts de Paris, section architecture. Il se dirige ensuite vers le mobilier design et se singularise à l’époque pour son goût du bois plutôt que des matières industrielles. Chapo se soucie de l’utilité de ses créations autant que de leur esthétisme et de leur qualité. Pour cela il innove en travaillant sur leur géométrie.

Pierre Chapo, designer voyageur

Entre 1948 et 1951, Pierre Chapo, diplôme en poche, commence sa carrière en voyageant. Bien décidé à aller à la rencontre d’autres cultures, il arpente l’Angleterre, la Suède puis la Finlande.

Le designer y travaille pour différentes agences d’architecture et collabore d’ailleurs à certains de leurs projets.

Le bois est par essence son matériau de prédilection. Chapo cultive son goût de la découverte en termes de techniques de travail du matériau.

Fin 1951, il revient en France et y retrouve Nicole Lormier qu’il avait côtoyée aux Beaux-arts de Paris. 

En 1955, Nicole et Pierre prennent le bateau direction l’Amérique du Sud (Honduras, Salvador, Guatemala et Mexique).

Les Chapo sont sensibles à l’architecture des temples mayas et autres monuments aztèques, mais aussi à l’architecture installée par les Espagnols à Antigua. 

Au Guatemala, le ministère du Tourisme commande à Pierre une série de photographies des monuments des Etats-Unis.

Le couple part alors à la découverte de l’Ouest américain et se plaît parmi ses paysages, ses grandes plaines, ses montagnes.

L’année 1956 est particulièrement prolifique pour les Chapo. Ils font la rencontre de Paul Coze, peintre, écrivain et grand ethnologue qui introduit Pierre Chapo au sein de l’agence d’architecture Lescher & Mahoney. Pierre y travaille sur le projet de l’Arizona College, il y dessine les dortoirs.

Paul Coze leur présente également Romain Gary, tous deviennent bons amis.

Leur fils, Nicolas, naît cette année-là.

Pierre Chapo, designer galeriste

Pierre et Nicole Chapo retrouvent la France et Paris en 1957 en pleine période de reconstruction après la Seconde Guerre.

Ils créent leur bureau d’étude d’architecture couplé d’un cabinet de décoration d’intérieur, la société Chapo.

L’année suivante ils ouvrent leur galerie boulevard de l’Hôpital dans le Ve arrondissement qui leur assure une belle lisibilité. Pierre Chapo commence ainsi à publier son mobilier qui rencontre un certain succès.

D’abord réalisé autour de commandes pour meubler l’habitat de particuliers, le design de ses créations va s’élargir pour répondre à une demande pouvant répondre à plusieurs types d’habitats.

Dans leur galerie, les Chapo propose aussi les céramiques en grès de Robert Deblander, des tapis et tapisseries traditionnelles et contemporaines, les luminaires en papier de riz Akari d’Isamu Noguchi, ceux en métal de Serge Mouille et les lampes en acier et aluminium de Pierre Mignon.

Les chaises Bauche et Méribel de Charlotte Perriand ainsi que ses tabourets Berger sont également à l’honneur. Chapo et Perriand partagent le même goût du bois massif.

Pierre Chapo, designer ébéniste 

Pierre Chapo créé son atelier d’ébénisterie, lorsque sa femme et lui s’installent à Gordes, dans le Lubéron, en 1966. Cet atelier vient compléter son bureau d’étude.

Chapo fait la connaissance de la famille Seltz, 2 ans après son installation, au Salon du meuble. De cette rencontre va naître une association entre la société Chapo et l’ébénisterie alsacienne de la famille Seltz qui se poursuit jusque dans les années 1970.

Chapo s’entoure également des ateliers d’ébénisterie Paret et la société Demoyen.

Œuvres réalisées par Pierre Chapo

Exposition

Pierre Chapo, Magen H Gallery, novembre-décembre 2017

Ouvrage

Pierre Chapo, un artisan moderne, Collectif, Magen H Gallery, 2017

Expertise et estimation Pierre Chapo

Les experts de Barnie’s estiment les pièces de mobilier de Pierre Chapo. Envoyez-nous des photos de votre meuble ainsi que sa description. Nous pouvons nous déplacer afin de réaliser une expertise de qualité, assurer une estimation fiable puis vous proposer une offre d’achat. Nous vous invitons également à consulter notre article sur la cote des oeuvres de Pierre Chapo.

LÊ QUỐC Lộc

Lê Quốc Lộc naît à Hưng Yên dans le Tonkin (nord du Vietnam actuel) en 1918. Il étudie l’art de la laque et la peinture sur céramique à l’École des beaux-arts d’Hanoï de 1936 à 1942 et s’installe ensuite comme maître-laqueur dans cette même ville. Il est l’un des premiers peintres des arts visuels modernes à avoir développé l’art de la laque et son industrie au Vietnam. 

Un artiste engagé

Durant la guerre d’indépendance, Lê Quốc Lôc s’engage auprès du Viet Minh, organisation de la résistance à l’occupation française.

Il intègre le département de la propagande du Tonkin et s’occupe du secteur de la peinture jusqu’en 1954. Ses œuvres lyriques suggèrent sa résilience face à l’occupation. Il adhère ensuite à l’Association des arts et métiers du Vietnam, puis à l’ Association des beaux-arts du Vietnam en 1957.

Quốc Lôc rejoint ensuite l’École des arts appliqués de Gia Dinh, près de Saïgon, en tant que directeur adjoint. Il transmet à ses élèves l’art de la laque et la peinture sur céramique. 

Il revient sur sa terre natale en 1968 où il retrouve, durant dix ans, l’Association des beaux-arts du Vietnam.

Lê Quốc Lộc décède en 1987 à Hanoï. Il a eu sept enfants dont certains sont devenus artistes.

Œuvres de Lê Quốc Lộc

Laque

  • Village de pêcheurs au bord d’un lac (diptyque) 80 x 60 cm, 1942
  • Village de pêcheurs sur les bords d’un lac entouré de montagnes boisées (diptyque) 60 x 80 cm, 1942
  • Village de pêcheurs du Tonkin, 122 x 65 cm
  • Village animé dans une végétation luxuriante, 120 x 80 cm, 1944
  • Des vues de rivières et de port, 45 x 60 cm, c.1950

Paravent laqué

  • Les rapides de Cho Bo, 100 x 32,7 cm, 1942
  • Paysage de Phnom Penh, 199 x 49,5 cm, 1943
  • Vue d’un village, 100 x 200 cm, 1942
  • Paysage d’un village, 97,5 x 192 cm, 1943
  • Paysage d’un village traversé par le fleuve Mékong, 97,5 x 32 cm, 1943

Lê Quốc Lộc, un artiste reconnu

Expositions

  • Exposition organisée par le « Salon Unique », Hanoï, 1943 (prix spécial)
  • Exposition personnelle, Hanoï, 1947
  • Exposition de peinture, Hanoï, 1951 (deuxième prix)
  • Exposition nationale des Beaux-arts, Hanoï,1955 (deuxième prix)
  • Exposition nationale des Beaux-arts, Hanoï, 1958 (deuxième prix)
  • Exposition nationale des Beaux-Arts, Hanoï, 1960 (premier prix)
  • Exposition nationale des Beaux-arts, Hanoï, 1962 (deuxième prix)
  • Foire de Leipzig, République démocratique allemande,1973 (médaille d’or)
  • Exposition des arts et métiers, République démocratique allemande, 1974 (deuxième prix)
  • Salon de l’artisanat, République démocratique allemande, 1978 (premier prix)

Musée

Musée des beaux-arts du Vietnam, Hanoï.

Publication

Tiến Cảnh Nguyễn,100 Peintres et Sculpteurs Vietnamiens du 20e Siècle, Éditions Thế Giới, 1996

Expertise et Estimation des œuvres de Lê Quốc Lộc

Les œuvres de Lê Quốc Lộc  sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Lê Quốc Lộc afin d’établir une estimation de votre laque.

Clément ROUSSEAU

Clément Rousseau est né en novembre 1872 dans les Deux-Sèvres et décédé en novembre 1950 dans les Hauts-de-Seine à l’âge de 78 ans. Le jeune homme suit ses premiers enseignements artistiques à l’École des Beaux-Arts d’Angers où il étudie la sculpture sous la direction de Léon Maurice. À partir de 1910, Clément Rousseau se tourne vers le dessin puis s’adonne à la réalisation de pièces d’art décoratif. Grâce à son originalité, l’artiste connaît une notoriété grandissante et collabore avec Jacques Doucet qui lui ouvre les portes de son studio dès 1925. Clément Rousseau devient un artiste renommé dont le travail est symbole d’élégance et de raffinement.

Une réappropriation des styles anciens

Le style de Clément Rousseau est caractérisé par son grand intérêt pour les styles anciens. En effet, l’artiste se réapproprie ces styles et réalise des alliances colorées de bois exotiques comme le bois de palmier ou encore le bois de violette, et de matériaux précieux comme l’ivoire ou encore le cuir. Rousseau va également redécouvrir seul l’art du galuchat dont il deviendra l’un des techniciens les plus talentueux. L’esthétique ainsi développée par l’artiste n’est pas sans rappeler ses premières productions inspirées des grands styles des XVIIIe et XIXe siècles. C’est en grande partie cette signature artistique qui a fait le succès de Clément Rousseau.

Un immense succès

Si au début de sa carrière, Clément Rousseau était très peu connu du grand public, les années et l’expérience faisant, la situation a très vite évoluée. En 1925, lorsqu’il intègre l’équipe de Pierre Legrain pour travailler sur le studio de Jacques Doucet, c’est le début de la reconnaissance pour Rousseau. Il se fait ainsi connaître davantage par la grande société pour laquelle il réserve ses plus belles créations. Les figures de l’élite parisienne de l’époque comme Rothschild ou encore la duchesse de Vendôme font partie de ses plus prestigieux clients. Aujourd’hui encore, on retrouve le travail de Clément Rousseau dans les plus grandes ventes aux enchères.

Œuvres de Clément Rousseau

LUMINAIRE

  • Lampe de table, 20 cm, 1925
  • Boîte, 15 x 29 x 23 cm, 1925
  • Lampe de table à corps sphérique, 25 cm, 1925/30
  • Lampe à section carré, 20 cm, 1929
  • Lampe de bureau, 19 cm, 1930
  • Lampe de table, fût conique, 34 cm, 1930
  • Pied de lampe à fût cylindrique, 22 cm
  • Pied de lampe octogonal, 13 cm
  • Pied de lampe, frise de pastille, 34 cm
  • Lampe de table à fût tubulaire et base circulaire, 24 x 13 cm

OBJETS

  • Vases, 35,6 cm, 1920
  • Miroir mural, 95 x 36,5 x 3 cm, 1922
  • Pendule d’applique en forme d’étoile filante, 165 x 69 cm, 1928
  • Boîte, 3,8 x 10,6 cm, 1930
  • Boîte ronde, 4,5 x 9 cm, 1930
  • Nécessaire de bureau, 5,5 x 21 x 19 cm, 1930
  • Cadre photo, 22,8 x 22,2 x 5,5 cm, 1932
  • Cadre à photographie, 23 x 22 cm, 1932
  • Ombrelle pour Gely Madeleine, 61 cm
  • Coffret à cigarettes, 6 x 17,5 x 10,5 cm
  • Vase balustre, base tronconique, 14,3 cm
  • Pied de lampe de bureau, 19,5 cm

SCULPTURE-VOLUME

  • Le lanternier, 25 cm
  • Le chemineau, 17,5 cm
  • Le fumeur de pipe, 27 cm
  • Homme au parapluie, 22 cm
  • Musicien ambulant, 20 cm
  • Artiste, 21,5 cm
  • L’écolier, 51 cm
  • L’étameur criant, les petits métiers de Paris, 29 cm
  • Le menuisier fumeur, les petits métiers de Paris, 29 cm

Clément Rousseau, un artiste de renom

EXPOSITIONS

  • Art Nouveau to Art Moderne : Twentieth-Century Decorative Arts from The Metropolitan Museum of Art, Walters Art Gallery, Baltimore, 1985
  • Art Nouveau to Art Moderne : Twentieth-Century Decorative Arts from The Metropolitan Museum of Art, North Carolina Museum of Art, Raleigh, 1985
  • A Century of Design, Part I: 1900-1925, The Metropolitan Museum of Art, New York, 1999-2000
  • Masterpieces of Modern Design: Selections from the Collection, The Metropolitan Museum of Art, New York, 2008
  • Highlights from the Modern Design Collection 1900-Present, Part II, The Metropolitan Museum of Art, New York, 1999-2000

MUSÉES

  • Musée des Arts Décoratifs, Paris
  • Metropolitan Museum of Art, New York

Principaux ouvrages sur Clément Rousseau

  • Thomas Hoving, The Chase, the Capture: Collecting at the Metropolitan, New York, 1975
  • Penelope Hunter, “Twentieth Century Art”, The Metropolitan Museum of Art: Notable Acquisitions, 1965-1975, New York, 1975
  • Penelope Hunter-Stiebel, “The Decorative Arts of the Twentieth Century”, Metropolitan Museum of Art Bulletin 37, 1979/80
  • Craig Miller, Modern Design in the Metropolitan Museum of Art 1890-1990, New York, 1990
  • Jared Goss. French Art Deco, New York, 2014

Expertise et Estimation des œuvres de Clément Rousseau

Certaines œuvres de Clément Rousseau sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise.

Valentin A. SEROV

Valentin A. Serov est né en janvier 1865 à Saint-Pétersbourg et décédé en décembre 1911 à Moscou. Issu d’une famille d’artistes, il grandit entouré de personnalités créatives adeptes du cercle d’Abramtsevo. C’est donc naturellement qu’il décide de se tourner vers la peinture et le dessin alors qu’il n’a encore que 13 ans. L’éducation artistique que Valentin A. Serov reçoit lui est donnée dans un premier temps par Ilya Repine. Après cette période de formation, le jeune homme poursuit son éducation et intègre l’Académie impériale des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. Aujourd’hui, Valentin A. Serov est l’un des artistes russes les plus connus au monde.

Une œuvre variée et prolifique

L’œuvre de Valentin A. Serov est en grande partie composée de portraits au travers desquels il rend hommage aux milieux artistiques et met l’accent sur le genre. Serov aura notamment l’occasion de réaliser les portraits de Francesco Tamagno, Ida Rubinstein ou encore Maria Yermolova. Les animaux faisaient également partie de ses sujets de prédilection. La particularité de ces œuvres est que l’artiste ne se contente pas de représenter solennellement ses modèles, mais y ajoute une dimension psychologique grâce à l’ambiance des compositions. Si ce sont surtout ses portraits qui l’ont rendu célèbre, Valentin A. Serov a aussi su briller pour sa contribution à l’histoire de l’art paysagiste russe, ou encore à la peinture mythologique. Il s’est d’ailleurs distingué en combinant le genre du portrait et du paysage.

Une immense contribution à l’impressionnisme

Valentin A. Serov s’est également fait connaître pour sa capacité à réinventer certains codes de l’art russe. En effet, il a souvent introduit des changements de lumière et d’ombre grâce à son traitement de la transparence et de la profondeur de l’arrière-plan. Les tons clairs de ses portraits permettaient de mettre en valeur la personnalité de ses modèles. La renommée de Serov s’est également construite sur sa capacité à traiter méticuleusement chaque détail et chaque élément de ses compositions. Ses toiles sont le reflet de sa grande maîtrise de l’impressionnisme et de sa capacité à se l’approprier.

Œuvres de Valentin A. Serov  

PEINTURE

  • Winter in Abramtsevo, 39 x 31 cm, 1886
  • Portrait of Pope Innocent X after Velázquez, 49 x 40,5 cm, 1889
  • Landscape with Lake, 35 x 44,5 cm, 1891
  • Study for October, Domotkano, 43,5 x 38,4 cm, 1895
  • Village landscape, 50 x 65 cm, 1898
  • Horses at the through, 34,5 x 51,5 cm, 1901
  • Russian peasant girl, 124 x 89 cm, 1903
  • Couple in an interior, 47 x 58 cm, 1906
  • The winter road. Etude, 15,9 x 30 cm, 1908
  • Portrait of Maria Zetlin, 107 x 73,4 cm, 1910
  • Portrait of Oskar and Roza Gruzenberg, 100 x 62 cm, 1910
  • Small lake near the forest, 80 x 60 cm
  • Portrait of Praskovia Tchaokovskaia, 96 x 67,2 cm
  • Portrait of a Young woman with flowers, 17 x 14 cm
  • Portrait of gypsy woman, 50 x 44 cm
  • Woman with a Parasol, 115 x 66 cm

DESSIN-AQUARELLE

  • Study of the male nude figures, 66,5 x 50 cm, 1880
  • The Watchman Egor, 42 x 28 cm, 1881
  • Study of a head, 29,5 x 21,5 cm, 1883
  • Figure of a Woman, 35,5 x 29 cm, 1889
  • A lynx gnawing a bone, 29 x 40 cm, 1900
  • Woman with book, 50 x 17 cm, 1902
  • Portrait of a young lady, 58 x 45 cm, 1905
  • Horse in a stable, 31,5 x 45 cm, 1906
  • The Hunt with Borzois, 28,5 x 40,7 cm, 1906
  • A wooden pavilion in the neo-Russian style, 15 x 22 cm, 1909
  • Europa and the Bull, 30,5 x 37,5 cm, 1910
  • Sailor study, 40 x 29 cm
  • Head of a young boy, 21,5 x 26,9 cm
  • The hay cart, 16 x 25,5 cm
  • Portrait of Nahum, 21,5 x 13,5 cm
  • Portrait de Nikolaï Rimsky-Korsakov, 47,5 x 37 cm

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Portrait of child
  • SS Botkin, 40 x 30 cm, 1900
  • Portrait of writer Leonid Nikolaevich Andreev, 50 x 32,5 cm, 1908/09

Valentin A. Serov, un artiste reconnu

EXPOSITIONS

  • Magic of the body : Painting and Sculpture in the XVIII-XX centuries, Tretyakov gallery, Moscou, 2014
  • Valentin Serov. An exhibition to Mark the 150th anniversary of his birth, Tretyakov gallery, Moscou, 2015-2016
  • A Russian tale, Telaviv Museum of Art, 2016
  • Armenian Impressionism from Moscow to Paris, National Gallery of Armenia, Yerevan, 2017
  • Anticipating the XX century, Luminaries of Russian Graphics, Tretyakov gallery, Moscou, 2020
  • Impressionism in Russia : Dawn of the Avant-Garde, Museum Barberini, Postdam, 2021-2022
  • The Morozov Collection : Icons of Modern Art, Fondation Louis Vuitton, Paris, 2021-2022
  • Other Shores : Russian Art in New York. 1924, Museum of Russian Impressionism, Moscou, 2021-2022
  • Seafarer and Carpenter. Peter the Great in Russian Artistic Culture, the State Russian Museum, Saint-Petersburg, 2022

MUSÉES

  • Galerie Tretiakov, Moscou
  • Musée Russe, St Petersbourg
  • Malmö Konstmuseum, Malmö
  • Musée d’Orsay, Paris

Principales publications sur Valentin A. Serov  

  • Léon Bakst, Serov et moi en Grèce, traduction et introduction d’Olga Maedvedkova, TriArtis Éditions, 2015
  • Dimitri Sarabianov, Valentin Serov, Le premier maître de la peinture russe, Parkstone Aurora, 1996

Expertise et Estimation des œuvres de Valentin A. Serov

Certaines œuvres de Valentin A. Serov sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise.

Nicolas ROERICH

Nicolas Roerich est né en septembre 1874 à Saint-Pétersbourg et décédé en décembre 1947 en Inde à l’âge de 73 ans. Le jeune homme suit simultanément des cours à la faculté de droit de l’Université de Saint-Pétersbourg et à l’Académie impériale des arts. Il s’intéresse à de nombreux sujets dont la littérature ou encore l’archéologie, mais décide de se spécialiser dans l’art en étudiant sous la direction de Fernand Cormon à Paris. Il y rencontre de nombreux artistes de toutes origines. Après avoir été directeur de l’École de la Société Impériale d’Encouragement des Arts entre 1906 et 1918, Nicolas Roerich visite pour la première fois New York dans les années 1920 et y fonde avec sa femme le Master Institute of the United Arts.

Une œuvre prolifique

L’œuvre de Nicolas Roerich est connue pour être particulièrement diversifiée. En effet, ses occupations d’artiste, de voyageur ou encore d’activiste social l’ont conduit à aborder des sujets très vastes. Il s’est souvent inspiré des idées et des pensées de sa femme, Elena, qui a été une très grande source d’inspiration tout au long de sa carrière. Ensemble, ils étudient la culture russe au lors d’un voyage au cours duquel Nicolas Roerich réalise une importante série de peintures et d’articles mettant en valeur la peinture d’icônes et la Russie médiévale. L’artiste réalise également des œuvres qui abordent des thèmes religieux ou encore des esquisses de mosaïques pour certaines églises du pays.

L’Inde, le dernier volet de la carrière de Nicolas Roerich 

C’est au cours de son premier voyage d’exploration en Inde dans les années 1920 que Nicolas Roerich réalise la plupart de ces toiles consacrées à l’Himalaya. Impressionné par cette chaîne de montagnes, l’artiste a vu en elle une grande spiritualité qui l’a incité à produire des compositions d’une luminosité et d’une richesse de couleurs incomparables. On y perçoit la grandeur qu’il a voulu lui conférer. Cet intérêt pour l’Himalaya s’est concrétisé par la création d’un Institut de recherche sur la montagne. Nicolas Roerich s’est également familiarisé avec la culture locale et s’est beaucoup inspiré de l’art indien dans ses œuvres.

Œuvres de Nicolas Roerich 

PEINTURE

  • The heavenly battle, 50 x 74 cm, 1901
  • The Doomed City, 51 x 75,6 cm, 1914
  • Heat of the Earth, 48,3 x 50,2 cm, 1918
  • The Treasure, 100,2 x 149 cm, 1919
  • Secrets of the Walls, 50,5 x 76 cm, 1920
  • The Novgorod Market From Sadko, 71 x 91,5 cm, 1920
  • Himself Came, 102 x 75 cm, 1922
  • Legend, from the series Messiah, 73 x 206,5 cm, 1923
  • Himalayas from the Sikkim series, 71,8 x 114,3 cm 1924
  • Confucius, the Just One, 75 x 97,8 cm, 1925
  • Manasbal Lake, 65,7 x 95,9 cm, 1925
  • Over Ergor Comes A Rider, 64 x 122,5 cm, 1927
  • Mongol Tsam, 89,9 x 142,2 cm, 1928
  • She who leads, 89,2 x 119,7 cm, 1930
  • Madonna Laboris, 84 x 124 cm, 1931
  • The Potala, the Stronghold of Tibet, 91,6 x 152,7 cm, 1939
  • Himalayas, 46,4 x 78 cm, 1940

DESSIN-AQUARELLE

  • Lying in wait, 21,5 x 50 cm, 1900
  • Fortress, 19,2 x 30,1 cm, 1909
  • Hills, Stage Design for Pee Gynt, 22,9 x 14,6 cm, 1912
  • Karelia Album Leaf, 25 x 31,1 cm, 1917/18
  • Sketch for Ladoga Series, 14,6 x 29,8 cm, 14,6 x 29,8 cm, 1918
  • Tuola, Sketch for Ladoga series, 29,8 x 67,8 cm, 1918
  • Costume Design for Tsar Sultan, 30,5 x 23,8 cm, 1919
  • Blue Cliff, 25 x 33 cm, 1920/30
  • Costume Design for Snegorouchka, 49,5 x 32,2 cm, 1921
  • Sketch to Tristan and Isolde, 13,6 x 19,6 cm, 1922
  • New Moon from the Series Himalayan, 28 x 38 cm, 1924
  • Sasser paysage, 23 x 29,5 cm, 1925/27
  • Study for Ashram, Ceylon, 26 x 20,5 cm, 1930
  • Russian Orthodoxy in British India, 60,5 x 72,5 cm, 1934

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Hommage au Tzar, 23 x 31,2 cm, 1900

Nicolas Roerich, un artiste exposé à l’international

EXPOSITIONS

  • The Ballets Russes : Celebrating the Centennial, Wasworth Atheneum Museum of Art, Connecticut, 2009
  • Cabinet of Latvian Pastel Painting of the First Half of the 20th Century, Exhibition Hall Arsenals, Riga, 2009-2010
  • Nikolai Roerich. 1874-1947, The State Russian Museum, St. Petersburg, 2014
  • Nicolas Roerich: Visions from the Other Side, University of Richmond Museum, 2016
  • Nicolas Roerich, The State Museum of Oriental Art, Moscou, 2018-2019
  • Fleeting Nature: Selections from the collection, MEAD Art Museum, Amherst, 2019
  • Nicholas Roerich. In Search of Shambala, The State Russian Museum, St. Petersburg, 2020-2021
  • Drishyakala, DAG Modern, New Delhi, 2019-2022

MUSÉES

  • National Gallery of Modern Art, New Delhi
  • Galerie Tretiakov, Moscou
  • Musée national des arts de Lettonie, Riga

Principaux ouvrages sur Nicolas Roerich 

  • Joshua Decter, Nicolas Roerich : La vie et l’œuvre d’un maître russe, 1995
  • Marie-Agnès Domin, Nicolas Roerich – Une vie dédiée à l’art, la beauté, la paix, Diffusion Rosicrucienne, 2019

Expertise et Estimation des œuvres de Nicolas Roerich

Certaines œuvres de Nicolas Roerich sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise.

Gerhard RICHTER

Gerhard Richter est né en février 1932 à Dresde en Allemagne. Ayant rapidement abandonné l’école secondaire, le jeune homme a finalement rejoint une école professionnelle pour y étudier la sténographie. Quelques années plus tard, Gerhard Richter a pu entamer une formation de peintre puis intégrer l’Académie des Beaux-Arts de Dresde. Tout au long de sa carrière, l’artiste fait l’expérience de nombreux médiums qu’il parviendra tous à maîtriser. Il réalise plusieurs expositions personnelles et exerce parallèlement une activité de professeur dans plusieurs écoles d’art. Gerhard Richter est l’un des peintres allemands les plus célèbres à ce jour.

Les premières années de Gerhard Richter 

Au début de sa carrière, Gerhard Richter se distingue grâce au processus de création qu’il utilise pour créer ses œuvres. En effet, à la fois photographe et peintre, il utilise ses photographies et parfois d’autres photos de presse comme modèles pour la réalisation de ses peintures. S’inscrivant ainsi dans une démarche inspirée du réalisme capitaliste, Gerhard Richter représente ainsi des paysages, des natures mortes ou encore des scènes intimes. En 1964, l’artiste commence à utiliser un rétroprojecteur pour ses photos peintures et à la même période, il réalise ses premiers tableaux de rideau. Gerhard Richter profite de cette période pour approfondir et enrichir ses recherches en échangeant avec d’autres peintres.

Une esthétique très personnelle

Malgré cet intérêt pour le réalisme, la majorité de la production de Gerhard Richter est constituée d’œuvres abstraites. En effet, c’est ce courant qui a le plus inspiré l’artiste dont la plupart des œuvres ont d’ailleurs été nommées Abstraktes Bild. Toujours à partir de clichés, il revisite les images et propose une nouvelle forme d’abstraction tantôt géométrique, tantôt lyrique. Certaines des œuvres de Gerhard Richter sont des éléments photographiés qu’il associe à la peinture en les laissant deviner par transparence et en jouant avec les atmosphères créées. L’artiste a ainsi expérimenté les notions d’effacement et de dévoilement.

Œuvres de Gerhard Richter 

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Elizabeth I, 70 x 59,5 cm, 1966
  • 1260 Colours, 62,5 x 79,5 cm, 1974
  • Victoria I, 60 x 40 cm, 1987
  • Victoria II, 60 x 40 cm, 1987
  • Kerze I, 89,5 x 94,5 cm, 1988
  • Kerz II, 88,9 x 88,9 cm, 1989
  • Merlin, 111 x 115,5 cm, 1991
  • Abstraktes Bild, 49 x 74 cm, 1991
  • Hund, 58 x 46 cm, 1993
  • Orchidee II, 29,2 x 37,1 cm, 1998
  • Onkel Rudi, 83,5 x 59,5 cm, 2000
  • Bagdad, 50 x 40 cm, 2010
  • Tulpen, 36 x 41 cm, 2017
  • Cage 5, 100 x 100 cm, 2020
  • Cage 6, 100 x 100 cm, 2020
  • December 2020 A, 42 x 60 cm, 2021

PEINTURE

  • Der Kongress, Professor Zander, 150 x 140 cm, 1965
  • Mädchen im Sessel, 88,9 x 108,9 cm, 1965/66
  • Zwei Liebespaare, 115 x 160 cm, 1966
  • Columns, 205 x 100 cm, 1968
  • Wolken, 169,5 x 169,5 cm, 1970
  • 1025 Farben, 120,7 x 123,8 cm, 1974
  • Drei Kerzen, 125 x 151 cm, 1982
  • Garten, 260 x 200 cm, 1982
  • Besen, 224,7 x 200 cm, 1984
  • Schober, 100 x 120 cm, 1984
  • A B, Brick Tower, 200 x 140 cm, 1987
  • À B, St. James, 200 x 260 cm, 1988
  • Landschaft, 67,3 x 94 cm, 1992
  • Wand, 240 x 240 cm, 1994
  • Karmin, 200 x 200 cm, 1994

PHOTO

  • Pyramide, 90 x 100 cm, 1966
  • Project for the first Italian exhibition, 30 x 226,5 cm, 1966
  • Guildenstern, 102 x 116 cm, 1988
  • Candle, 89 x 89 cm, 1989
  • Self-Portrait 3 Times, 51 x 60 cm, 1990
  • Self Portrait Standing, Three Times, 1991
  • Loo Paper, 98 x 91 cm, 1994
  • Badende, 52,9 x 37,4 cm, 1996
  • Kleine Badende, 52,5 x 37 cm, 1996
  • Ophelia, 102 x 116,3 cm, 1998
  • Mustangs, 88 x 150 cm, 2005
  • Seven Two Four, 73 x 100 cm, 2008
  • Sieben Zwei Vier, 73 x 100 cm, 2008
  • September, 51,8 x 72 cm, 2009
  • Cage Grid I, 75 x 75 cm, 2011
  • Babette, 50 x 40 cm, 2013

Gerhard Richter, un artiste réputé

EXPOSITIONS

  • New Acquisitions/ New Perspectives, Museum of Art, Massachusetts, 2007-2008
  • Monet, Kandinsky, Rothko and their Inheritance, Kunstforum Wien, Viennes, 2008
  • Prints of Gerhard Richter, Saint Louis Art Museum, Missouri, 2008
  • Dan Graham Presents New Jersey, National Museum of Contemporary Art, Athens, 2009
  • Gerhard Richter : Sinbad, The Flag Art Foundation, New York, 2011
  • The Queen: Art and Image, National Portrait Gallery, Londres, 2011
  • East of Eden – Photorealism: Versions of Reality, Ludwig Museum of Contemporary Art, Budapest, 2011 – 2012
  • The Giuliana and Tommaso Setari Collection, La Maison Rouge, Paris, 2012-2013
  • Difficult Art and the Liberal Arts Imagination, Vanderbilt University Fine Arts Gallery, Tennesse, 2013
  • From Ackermann to Zabotin, Center for Art & Media, Karlsruhe, 2014-2015

MUSÉES

  • Museum of Modern Art, New York
  • Art Institute of Chicago, Chicago
  • High Museum of Art, Atlanta
  • Musée Folkwang, Essen
  • Musée des Beaux-Arts de l’Ontario, Toronto
  • Musée MAXXI, Rome

FONDATIONS

  • Fondation Louis Vuitton
  • Fondation Beyeler

Principaux ouvrages sur Gerhard Richter 

  • Erik Verhagen, « Bête comme un peintre. Les portraits de famille de Gerhard Richter », Les Cahiers du Musée national d’art moderne, janvier 2005
  • Bruno Eble, Gerhard Richter, la surface du regard, L’Harmattan, 2006
  • Sabine Ginoux, « La peinture élégiaque de Gerhard Richter », La Croix, 2008
  • Eiger Dietmar, Gerhard Richter, monographie, Hazan, 2010
  • Jürgen Schreiber, Richter, peintre d’Allemagne. Le drame d’une famille, traduction française par Mariette Althaus, édition française : Les Presses du réel, 2012
  • Itzhak Goldberg, « Gerhrard Richert, Peintre multitâche », Beaux-Arts Magazine, juin 2012

Expertise et Estimation des œuvres de Gerhard Richter

Certaines œuvres de Gerhard Richter sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise.

Il’ia Efimovich REPIN

Il’ia Efimovich Repin est né en juillet 1844 en Ukraine et décédé en septembre 1930 en Finlande à l’âge de 86 ans. Très tôt, le jeune homme s’intéresse à l’art et s’inscrit dans une école de topographie avant de se réorienter vers la peinture d’icône. Il poursuit ensuite sa formation à l’Académie impériale des Beaux-Arts puis rejoint un groupe de peintres itinérants du nom des «Ambulants». Quelques années après, il devient professeur, maître d’atelier puis recteur de l’Académie et compte parmi ses élèves Boris Koustodiev, Igor Grabar ou encore Nikolaï Fechine. Rapidement, Il’ia Efimovich Repin connaît ses premiers succès et devient une figure incontournable du réalisme russe.

Une évolution dans les sujets traités

Dès les débuts de sa carrière, Il’ia Efimovich Repin s’attache à retranscrire, le plus fidèlement possible, le monde qui l’entoure. Inspiré par des artistes comme Ivan Kramskoï ou encore Rembrandt, il profite souvent de ses voyages pour dépeindre les habitudes des peuples qu’il observe comme dans son œuvre Les Bateliers de la Volga (1870/73). Le peintre aborde ainsi des thèmes qui traversent les sociétés et réagissent à l’actualité. Dans les années 1980, les sujets de prédilection d’Il’ia Efimovich Repin évoluent et il se focalise désormais sur les peintures historiques et les scènes de genre. Ces dernières lui permettent de transmettre au spectateur une grande force émotionnelle.

Une esthétique et une technique personnelle

Les compositions produites par Il’ia Efimovich Repin sont reconnaissables grâce à sa capacité à s’approprier différents styles. En effet, on retrouve dans sa production des échos au travail de peintres espagnols et hollandais du XVIIe siècle, mais aussi certains éléments de la peinture impressionniste. Il existe néanmoins des éléments de ce mouvement qu’il rejetait. Les toiles d’Il’ia Efimovich Repin sont également caractérisées par son utilisation particulière de la couleur et de la lumière. Privilégiant les couleurs à l’huile, il conduit son pinceau presque à l’aveugle pour ne jamais quitter son sujet des yeux.

Œuvres d’Il’ia Efimovich Repin

DESSIN-AQUARELLE

  • Job and His Friends, 20,5 x 27 cm, 1867
  • A young girl at prayer, 33,7 x 24,3 cm, 1869
  • Figure Study relating to the Painting “The Volga Boatmen”, 26,5 x 37 cm, 1870
  • Portrait of a Russian peasant, 31,5 x 22 cm, 1871
  • Study for A Parisian Café: Gentleman standing, 49,5 x 32,5 cm, 1874
  • Portrait of Vasili Samoilov as King Lear, 48,2 x 34,9 m, 1884
  • The Solar Eclipse of 1887, Mendeleev in his Hot-Air Balloon, 43 x 35 cm, 1887
  • Three studies of Lev Tolstoi, 70 x 65 cm, 1891
  • Standing female nude, 35 x 25 cm, 1894
  • Portrait of Vera Repina, daughter of the artist, 143 x 72 cm, 1895
  • Portrait of Lev Tolstoy, 33,7 x 25,4 cm, 1909
  • Portrait of Veronika Abegg-Werefkin, 66 x 55 cm, 1915

PEINTURE

  • A Parisian Café, 120,6 x 1919,8 cm, 1875
  • The Artist’s Daughter. Nadia, 58,3 x 48,3 cm, 1876
  • Returning Home, 84 x 124,5 cm, 1876-1877
  • Portrait of the Artist’s Wife, Vera Repin, 101,5 x 82,5 cm, 1878
  • Portrait of Yuri Repin by the Bay of Naples, 178 x 92 cm, 1894
  • Portrait of a Naeapolitan Girl, 78 x 51 cm, 1894
  • Portrait of Madame Alisa Rivoir with a Lapdog, 142 x 214 cm, 1914
  • Portrait of Leo Tolstoy, 115,5 x 85 cm, 1916
  • Self Portrait, 53,3 x 76,1 cm, 1917
  • The blind Candura player, 113 x 78 cm, 1918
  • Portrait of the Violinist Cecilia Hansen, 193 x 93 cm, 1922

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Portrait of his partner, Natalia Borisovna Nordman-Severova, Penaty, 13 x 8 cm, 1912
  • Zaporogernas brev till sultanen I Turkiet, 44 x 62,5 cm
  • Russian peasant, 51 x 17,5 cm
  • Profile of a Woman/ Beggar

Il’ia Efimovich Repin, un artiste très exposé

EXPOSITIONS

  • Bonjour Russia French and Russian Masterpiece, Museum Kunstpalast Düsseldorf, 2007-2008
  • Truth and Beauty, Latvian National Museum of Art, Riga, 2009
  • Russia’s Unknown Orient: Orientalist Painting 1850-1920, The Groninger Museum, Groningen, 2010-2011
  • Russian masters from Aivazovsky to Repin, Sinebrychoff Art Museum, Helsinki, 2016
  • Three Petersburg Collections, The State Russian Museum, St. Petersburg, 2019
  • Divine and Avanguarde: Women in Russian Art, Palazzo Reale Milano, Milan, 2020-2021
  • Impressionism in Russia: Dawn of the AvantGarde, Museum Barberini, Potsdam, 2021-2022
  • To Moscow ! To Moscow ! To Moscow ! VAC Foundation, Moscow, 2021-2022
  • Ilya Répine: Peindre, Musée du Petit Palais, 2021-2022
  • Seafarer and Carpenter. Peter the Great in Russian Artistic Culture, The State Russian Museum, St. Petersburg, 2022

MUSÉES

  • Musée Russe, S. Petersburg
  • Musée Ateneum, Helsinki
  • Rijksmuseum Amsterdam, Amsterdam
  • Metropolitan Museum of New York

Principales publications sur Il’ia Efimovich Repin

  • Il’ia Efimovich Repin, Ilya Répine, 1987
  • Grigori Sternine, Elena Kirillina, Illa Efimovitch Repine, Il’ia Repin, le peintre de la vérité, 1996

Expertise et Estimation des œuvres de Il’ia Efimovich Repin

Certaines œuvres de Il’ia Efimovich Repin sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise.

Pavel TCHELITCHEW

Pavel Tchelitchew est né en septembre 1898 à Dubrovka et décédé en août 1957 à Rome à l’âge de 59 ans. Issu d’une famille d’aristocrates russes, il est élevé par des précepteurs qui l’initient très tôt aux activités artistiques. Après la révolution bolchévique, le jeune homme intègre l’Académie de dessin de Kiev où il étudie sous la direction d’Alexandra Exter. C’est également à cette période que l’artiste développe un intérêt pour le théâtre. Cette passion pousse Pavel Tchelitchew à faire carrière en tant que décorateur de théâtre et d’opéra. C’est notamment grâce à ses nombreuses relations avec des artistes et des intellectuels qu’il commence à acquérir une importante reconnaissance, notamment en France.

L’exploration de plusieurs mouvements artistiques

Au début de sa carrière, Pavel Tchelitchew s’intéresse à l’art abstrait puis au style cubiste. À l’époque, les réalisations de Tchelitchew ne sont pas sans rappeler les premiers collages de Picasso, de même que la structure, l’animation des espaces et la vivacité des couleurs y font écho. Ancien élève d’Isaac Rabinovitch, il utilise les codes de ce mouvement pour camoufler des corps et des visages humains derrière des lignes géométriques. Son style artistique est donc ancré dans le cubisme, mais également dans le symbolisme. Enfin, l’étrangeté de l’œuvre de Pavel Tchelitchew permet également de l’associer au surréalisme, courant connu pour faire appel à l’inconscient.

Un éloignement du cubisme

Quelques années plus tard, Pavel Tchelitchew rompt avec le cubisme et le constructivisme qu’il travaillait jusqu’alors. Abandonnant cette rigidité, il expérimente désormais des formes plus sensuelles au travers desquelles il donne à son travail de l’anatomie une place centrale. On perçoit cette nouvelle ligne directrice dans ses toiles comme dans ses travaux pour le théâtre qui sont désormais tous caractérisés par un mélange de mystère, de tristesse et de douceur. Cette mélancolie se matérialise souvent par la présence d’un bleu hivernal que l’on retrouve dans de nombreuses compositions de Pavel Tchelitchew.

Œuvres de Pavel Tchelitchew

DESSIN-AQUARELLE

  • Flowers, 64 x 47,5 cm, 1928
  • Portrait of Margaret Anderson, 63,2 x 50,2 cm, 1929
  • Boy in Leopard, 76 x 31 cm, 1932
  • Brothers, 74,9 x 103,8 cm, 1933
  • Toreador, 75,2 x 103,9 cm, 1934
  • Children of Spain, 75 x 105,5 cm, 1934
  • Pêcheurs, 48,5 x 68 cm, 1935
  • The green Straw Hat, 64,8 x 49,9 cm, 1935
  • Portrait of Charles Henri Ford (1908-2002), 55,2 x 43,6 cm, 1936
  • Portrait de Joella, 60 x 49,5 cm, 1937
  • Blind Man’s Buff, 65 x 50,5 cm, 1939
  • Portrait of Edulji Dinshaw, 73 x 127,6 cm, 1940
  • Spiral head, 65,1 x 50,1 cm, 1950
  • The man with the puff, 65 x 50 cm, 1953

PEINTURE

  • Blue boy with string, 96,5 x 64 cm, 1927
  • The Rose necklace, 74 x 53 cm, 1931
  • The Juggler, 100 x 81 cm, 1931
  • The Dream, 81 x 100 cm, 1933
  • The Concert, 89,5 x 116,3 cm, 1933
  • Tattoed Man, 100,5 x 73,5 cm, 1934
  • The butterfly girl, 92 x 65 cm, 1934
  • Portrait of Ruth Ford, 99,5 x 73 cm, 1937
  • Portrait of my father, 48,5 x 61,5 cm, 1939
  • Fata Morgana, 54,5 x 66 cm, 1940
  • Portrait of Patricia Lopez-Wilshaw, 58,5 x 49 cm, 1941
  • The flying cat, 72 x 44,5 cm, 1956

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Russian ballet program, 32 x 24,5 cm, 1938
  • Interior Landscape, 36,3 x 26 cm, 1948
  • Skull, 35 x 22 cm, 1949
  • Pierrot, 47,5 x 33,5 cm

Pavel Tchelitchew, un artiste apprécié

EXPOSITIONS

  • Pavel Tchelitchew, Kournikova Gallery, Moscou, 2011
  • Visions from Home Surrealism in CT, Gallery of Surrealism, New York, 2015
  • Pure Romance : Art and the romantic sensibility, The Redfern Gallery, Londres, 2016
  • It’s not your nature, Michael Rosenfeld Gallery, Chelsea, 2016
  • The Young and Evil, David Zwirner, New York, 2019
  • Lincoln Kirstein’s Modern, The Museum of Modern Art, Midtown, 2019
  • Other Points of View, Leslie-Lohman Museum of Art, Soho, 2020
  • Alone Together: Encounters in American Realism, Westmoreland Museum of American Art, Greensburg, 2022

MUSÉES

  • Museum of Modern Art, New York
  • High Museum of Art, Atlanta
  • Centre Georges Pompidou, Paris

Principales publications sur Pavel Tchelitchew

  • Alexaner Kuznetsov, Pavel Tchelitchew : Metamorphoses, Arnoldsche, 2012
  • Alice B. Toklas, Ma vie avec Gertrude Stein, Anatolia/Le Rocher, 2000
  • Pavel Tchelitchew, Michael Duncan, The landscape of the body, Katonah Museum of Art, 1998
  • Parker Tyler, The divine comedy of Pavel Tchelitchew (a biographie), New York Fleet, 1967

Expertise et Estimation des œuvres de Pavel Tchelitchew

Certaines œuvres de Pavel Tchelitchew sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise.

Mahmoud SAÏD

Mahmoud Saïd est né en avril 1897 en Alexandrie et décédé en avril 1964. Issu d’une famille aisée d’Alexandrie, le jeune homme poursuit dans un premier temps des études de droit avant de se rendre par ses propres moyens en Europe dans les années 1920 pour étudier l’art à l’Académie Julian. Il se forme entre autres aux côtés d’artistes comme Amelia Daforno Casonato ou encore Arturo Zanieri. De retour en Alexandrie, il abandonne sa carrière juridique et se consacre exclusivement à ses pratiques artistiques. Mahmoud Saïd organise alors plusieurs expositions qui appartiennent aujourd’hui à de nombreuses collections publiques.

Une mise en lumière de sa culture égyptienne

Au début de sa carrière, un des éléments les plus récurrents dans l’iconographie développée par Mahmoud Saïd est l’âne. Et pour cause, il s’agit d’un animal très présent dans la région du Nil où il réside alors. Souvent représenté pour illustrer l’arrivée du Christ à Jérusalem dans les peintures européennes médiévales, l’âne tel qu’il est mis en scène par Mahmoud Saïd, conserve cette valeur symbolique de fidèle compagnon de l’homme. Il apparaît généralement dans ses peintures de paysages typiques d’Alexandrie par lesquels il est passionné. Mahmoud Saïd aura d’ailleurs l’occasion de travailler avec le groupe surréaliste égyptien Art et Liberté.

Une expérience de portraitiste

L’œuvre de Mahmoud Saïd reste néanmoins assez diversifiée. En véritable pionnier de l’art moderne arabe, il réalise plus de 400 nus féminins, de modèles parfois légèrement vêtues, dans des positions sensuelles et parfois même lascives. Aujourd’hui, il reste néanmoins assez rare de voir arriver sur le marché une œuvre de l’artiste, ce qui explique qu’il fasse partie des artistes arabes modernes les plus recherchés.

Œuvres de Mahmoud Saïd

PEINTURE

  • Portrait de Mme Batanouni Bey, 79,5 x 65 cm, 1923
  • La Mise au Tombeau, 57 x 75 cm, 1926
  • L’île heureuse, 80 x 70 cm, 1927
  • Les derviches tourneurs, 97,5 x 69,8 cm, 1929
  • Le Nil à El Derr, 62,3 x 79,3 cm, 1933
  • Les Chadoufs, 89 x 117 cm, 1934
  • Après la pluie, 75 x 57,5 cm, 1936
  • Adam and Eve, 79 x 55,7 cm, 1937
  • Fille à l’imprimé, 81 x 56 cm, 1938
  • Pêcheur à Rashid, 87 x 128 cm, 1941
  • Petite fille d’Assiout, 78 x 62 cm, 1945
  • Coucher de soleil sur le Nil à Louxor, 64 x 79,7 cm, 1945
  • Le Chômeur, 80 x 70 cm, 1946
  • Rochers et collines à Assouan35,2 x 42,5 cm, 1953
  • Après la pluie, au Liban, 64,5 x 70,3 cm, 1954
  • Bergère à Alamein, 49 x 77,5 cm, 1959

DESSIN-AQUARELLE

  • Kena/Paysage à Assouan, 8,2 x 12,3 cm, 1920
  • La mosquée blanche/Le Nil, 8,2 x 12,3 cm, 1920
  • Nu féminin, 41,4 x 30,4 cm, 1920
  • La Fille à l’amphore, 1920
  • Le Petit Mohamed, 16,5 x 12 cm, 1923
  • L’âne, 24 x 19 cm, 1927
  • Trois hommes sur un voilier, 14 x 18 cm, 1927
  • Introspection, 27 x 20,3 cm, 1930
  • Chevaux galopants, 12 x 17 cm, 1940
  • Femme assise, 22 x 15 cm
  • Une femme endormie, 25,5 x 20 cm
  • Une maison à Alexandrie, 26 x 19 cm
  • Femme assise et accoudée sur une chaise, 15,5 x 10 cm
  • Vieux cheikh assis, 46 x 27 cm

Mahmoud Said, un artiste assez connu

EXPOSITIONS

  • Exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne, Pavillon Égyptien, Paris, 1937
  • Exposition d’art arabe, Palais de l’Unesco, Beyrouth, 1948
  • XXVI Esposizione Internazionale D’Arte di Venezia, Venise, 1952
  • Sajjil : A Century of Modern Art, Mathaf, Arab Museum of Modern Art, Doha, 2010-2011
  • Modern Masters, MEEM Gallery, Dubaï, 2020

MUSÉES

  • Barjeel Art Foundation, Sharjah
  • Sharjah Art Museum, Sharjah
  • Arab Museum of Modern Art, Doha
  • Dalloul Art Foundation, Beyrouth
  • Meem Gallery, Dubaï

Principales publications sur Mahmoud Saïd

  • Arthur Goldschmidt, Dictionnaire biographique de l’Égypte moderne, Éditeurs Lynne Rienner, 2000
  • Valérie Didier Hess, Hussam Rashwan, Mahmoud Said, catalogue raisonné, Éditions Skira, 2016
  • Ahmed Fadhel Shabloul, La dernière nuit de la vie de Mahmoud Said, trad. par Mansour M’henni, Éditions L’Harmattan, 2022

Expertise et Estimation des œuvres de Mahmoud Saïd

Certaines œuvres de Mahmoud Said sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise.

Gaston SUISSE

Gaston Suisse est né en décembre 1896 à Paris et décédé en mars 1988 à Paris également, à l’âge de 91 ans. Issu d’une famille d’artistes, son enfance est bercée par les ouvrages et les enseignements artistiques de son père. Dans un premier temps, Gaston Suisse découvre ainsi l’esthétique orientale, ainsi que le monde animalier. Guidé par son père, le jeune homme développe son talent en autodidacte avant de finalement intégrer l’École Supérieure des Arts décoratifs. Grâce à cet enseignement académique, il développe une technicité telle qu’il est récompensé en 1913 et en 1914 pour ses talents de laqueur. Gaston Suisse est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands laqueurs des années 1930.

Le monde animalier, un sujet de prédilection

Gaston Suisse doit une grande partie de son succès à ses sujets de prédilection que sont les animaux et le Moyen-Orient. Avec Paul Jouve, il se formera d’ailleurs aux côtés d’un des plus grands maîtres de l’art animalier, Rembrandt Bugatti. Fort de cet enseignement, l’artiste renforce ses connaissances en étudiant seul ses sujets afin de retranscrire avec précision et le plus fidèlement possible chaque mouvement animal. Les compositions de Gaston Suisse sont également caractérisées par une grande précision anatomique. Au cours de sa carrière, l’artiste a utilisé plusieurs médiums, dont la peinture, l’aquarelle ou encore l’estampe. Il a également proposé de nombreux objets, réalisant ainsi des meubles, des paravents, des coffres ou encore des écrans, la majorité d’entre eux représentant des animaux.

Une appropriation des techniques 

Gaston Suisse fait partie des artistes qui ont rapidement pris en main la technique de la laque des grands maîtres asiatiques. Dans un premier temps, il utilise une base de laque végétale qu’il finit ensuite par remplacer avec un vernis synthétique pour limiter le temps de séchage. Il met ensuite au point des techniques novatrices, élargit sa gamme chromatique et enrichit ses compositions en posant des feuilles d’or ou encore en incrustant des coquilles d’œuf. Alors que dans un premier temps les œuvres de Gaston Suisse sont animées par un style particulier aux lignes pures, son esthétique finit par tendre vers une géométrisation des formes. Membre fondateur du mouvement Art déco, il est réputé pour sa maîtrise technique.

Œuvres de Gaston Suisse 

DESSIN-AQUARELLE

  • Makis dans les philocactus en fleurs, 59 x 112 cm, 1928
  • Fonds marins, 50 x 85 cm, 1929
  • La chasse à l’arc, 110 x 100,5 cm, 1929
  • Poissons japonais, 140 x 200 cm, 1930
  • Colibris dans les cactées en fleurs, 60 x 36 cm, 1931
  • Tangaras dans les eucalyptus en fleurs, 75 x 55 cm, 1932
  • Rossignols du Japon dans les Orchidées, 41 x 53 cm, 1932
  • Perruches dans les cactées en fleurs, 41 x 53 cm, 1934
  • Ignicolores dans les feuillages, 70 x 30 cm, 1935
  • Les paradisiers, 82 x 122 cm, 1936
  • Colibris dans les feuillages, 51 x 33 cm, 1936
  • Hirondelles de mer dans la tempête, 55 x 147 cm, 1936
  • Faisans Elliott, 66 x 122 cm, 1942

PEINTURE

  • Paravent construction moderniste, 170 x 50 cm, 1925
  • Poisson évoluant dans un fond marin, 52 x 120 cm, 1925
  • Panneau décoratif, 109,5 x 64 cm, 1930
  • Panneau décoratif Cobra, 109,3 x 79 cm, 1930
  • Tarsier, 62 x 38,5 cm, 1930
  • Écureuil de Malaisie, 70 x 42 cm, 1930
  • Paradisiers dans les cactus en fleurs, 61 x 79 cm, 1932
  • Perruches parmi des cactées en fleurs, 60 x 78 cm, 1934
  • Hirondelles de mer dans la tempête, 56 x 110 cm, 1938
  • Tangaras dans les cactées en fleurs, 153 x 40 cm, 1940
  • Merles d’Afrique, 67 x 70,5 cm, 1940
  • Deux hérons, 112 x 82,5 cm, 1940

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Le gorille, 33 x 25,5 cm, 1922
  • Panthère noire dans les bambous, 22 x 44 cm, 1927
  • Les scalars, 45 x 27 cm, 1930
  • Chimpanzé, 34 x 27 cm, 1931
  • Laie, sanglier et marcassins, 54 x 69 cm
  • Colibris aux orchidées, 46,5 x 25,5 cm

Gaston Suisse, un artiste très connu

EXPOSITIONS

  • Années folles, années d’ordre, l’Art déco de Reims à New York, Musée des Beaux-Arts de Reims, 2007
  • Gaston Suisse, Galerie Marcilhac, Paris, 2013
  • Gaston Suisse, Le Bestiaire, Galerie Geneviève Marty, Cannes, 2014
  • Gaston Suisse : Splendor of Art Deco, Galerie Dumonteil, New York, Midtown, 2017
  • Magnificence of Art Deco (II) : Gaston Suisse — Master of Lacquer, Dumonteil Shanghai, 2017-2018
  • The France-China Connexion, City Exhibition Gallery, Hong Kong, 2019
  • Gaston Suisse, Galerie Alexis Pentcheff, Marseille, 2020
  • Gaston Suisse, Galerie des peintres voyageurs, 1995
  • Exposition Universelle Internationale de Bruxelles, 1958

MUSÉES

  • Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
  • Musée de la chasse et de la nature, Paris
  • Musée des Années Trente, Boulogne-Billancourt
  • Musée des Beaux-Arts du Havre
  • Musée des Beaux-Arts de Reims
  • Musée d’Art et d’Industrie, Roubaix
  • Musée Municipal de la ville de Vernon
  • Musée National d’Histoire de l’Art du Luxembourg

Principales publications sur Gaston Suisse

  • Yvonne Brunhammer et Suzanne Tise, Les Artistes Décorateurs 1900-1942, Éditions Flammarion, 1990
  • Bangert Fahr, Lackpannel Art Deco, Éditions Heine, 1993
  • Sophie Fourny-Dargère, Gaston Suisse, le bestiaire, Éditions Musée du Vernon, 2000
  • Marion Vidal-Bué, L’Algérie des peintres — 1830-1860, Éditions Paris Méditerranée, 2003
  • Christian Eludut, Le monde animal dans l’art décoratif des années 30, Éditions BGO, 2007
  • Emmanuel Bréon, Gaston Suisse : Splendeur du Laque Art Déco, Éditions Somogy, 2013
  • Rodney et Diana Capstick-Dale, Art Deco Collectibles, fashionable objets from the jazz age, Éditions Thames & Hudson, 2016
  • Pierre Dumonteil, Gaston Suisse, l’art du laque, trilingue français-anglais-mandarin, Éditions Dumonteil, 2017

Expertise et Estimation des œuvres de Gaston Suisse

Certaines œuvres de Gaston Suisse sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise.

Jean SOUVERBIE

Jean Souverbie est né en mars 1891 à Boulogne-Billancourt et décédé en novembre 1981 à Paris. Issu d’une famille aisée, il est encouragé par son père à développer sa passion pour le dessin, la peinture et l’art de manière générale. Après quelques années de pratique en autodidacte, le jeune homme intègre l’Académie Julian où il étudie sous la direction de Jean-Paul Laurens, puis à l’Académie Ranson où il rencontre les anciens Nabis. Au cours de sa carrière Jean Souverbie expérimente plusieurs mouvements artistiques. Peu connu du grand public, il a pourtant été à l’origine d’œuvres monumentales comme les allégories des quatre saisons qui ornent le siège du Conseil économique, social et environnemental.

Un hommage à l’art antique

Durant les premiers instants de sa carrière, Jean Souverbie est un grand admirateur de Picasso et s’intéresse brièvement au cubisme. Après cette première expérimentation, l’artiste se prend finalement de passion pour l’art néoclassique. Il développe alors un intérêt particulier pour les civilisations grecques et romaines auxquelles il fait souvent écho dans ses compositions. Les références mythologiques, historiques et religieuses sont légion dans son œuvre. Jean Souverbie a en effet réalisé de nombreuses peintures de Vénus, de baigneuses et d’autres femmes dénudées dont l’élégance intemporelle n’est pas sans rappeler l’esprit des compositions antiques.

Une reconnaissance internationale

Dans les années 1930, Jean Souverbie se consacre également aux grands formats et à l’art monumental, ce qui lui vaut de recevoir de nombreuses commandes publiques, mais également privées. Il exécute alors des fresques et, attaché à la tradition, travaille pour l’Opéra Garnier et l’Opéra-Comique pour lesquels il réalise des costumes ou encore des décors de théâtre. À cette époque, le succès de Souverbie est à son apogée et il bénéficie d’une reconnaissance internationale. Il est nommé à l’Académie des Beaux-Arts en 1946 puis professeur émérite à l’École Nationale des Beaux-Arts qui ouvre un atelier spécialement pour lui. À l’époque, Jean Souverbie était donc considéré comme une figure incontournable de l’art du XXe siècle.

Œuvres de Jean Souverbie

PEINTURE

  • Paysage, 65 x 54 cm, 1924
  • Torse marin, 81 x 54 cm, 1926
  • Les baigneuses, 83,5 x 102,5 cm, 1927
  • Le bonheur du marin, 92 x 73 cm, 1927
  • Le cheval blanc, 73 x 54 cm, 1928
  • Baignade des chevaux, 64,5 x 80,7 cm, 1929
  • Femme endormie dans le blé, 60 x 73 cm, 1930
  • Les deux amies, 81 x 54 cm, 1935
  • Le jugement de Paris, 50,2 x 65 cm, 1942
  • Descente de croix, 55 x 46 cm, 1945
  • Mère à l’enfant, 32 x 24 cm, 1959
  • Pichet et Pommes, 47 x 38,5 cm, 1963
  • La Terre, 54 x 65 cm, 1973
  • Jeune femme allongée : La terre, 54 x 64 cm, 1973
  • Le couple, 35 x 24 cm, 1974
  • Nu assis devant la mer, 33 x 46,5 cm, 1975
  • Baigneuse s’éclaboussant, 59 x 81 cm, 1978

DESSIN-AQUARELLE

  • Visage, 30 x 23 cm, 1923
  • Mère et enfants, 25 x 17,5 cm, 1926
  • Décor pour l’Opéra Arianne à Naxos, 22 x 37 cm, 1928
  • Nu étendu, 17 x 26 cm, 1929
  • Nu au voile banc, 18 x 26 cm, 1929
  • Femme cubiste, 29 x 14 cm, 1930
  • Groupe de baigneuses, 15 x 24,5 cm, 1930
  • Étude allégorique, 1932
  • Plage méditerranéenne, animée, 30,5 x 43,5 cm, 1941/42
  • La Terre et l’Eau, 24 x 49 cm, 1946
  • Portrait devant la mer, 22 x 19 cm, 1952
  • Femme se coiffant, 20 x 14,5 cm, 1958
  • Nu debout, bras levés, 31 x 19 cm, 1970
  • Portrait d’Alice Souverbie enceinte, 23 x 18 cm
  • Voiliers dans le port de Honfleur, 17 x 9 cm

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Nu les bras levés, 13 x 10 cm
  • Nu à l’entrée du port, 57 x 42 cm
  • Femme assise se coiffant, 34 x 28 cm
  • Tête de jeune homme, 18 x 10 cm
  • Femme à la colonne, 64 x 48 cm
  • Femme à la fontaine, 64 x 49 cm
  • Tête de femme aux épis de blé, 40 x 33 cm

Jean Souverbie, un artiste réputé, mais aujourd’hui peu connu

EXPOSITIONS

  • La Section d’Or, Galerie Vavin-Raspail, Paris, 1925
  • Galerie Bernheim-Jeune, Paris, 1928
  • Exposition Universelle de Bruxelles, 1935
  • Galerie Drouant-David, Paris, 1947
  • Galerie Chaudun, Paris, 1950-1975
  • Galerie Mistral, Bruxelles, 1958
  • Galerie Muratore, Nice, 1958
  • Galerie Bernheim Jeune, Paris, 1976
  • Musée municipal d’Étampes, 1981
  • Galerie Malaval, Londres, 1983
  • The Cruise, Helene Bailly Gallery, Paris, 2022

MUSÉES

  • Institut d’art contemporain, Boston
  • Philadelphia Museum of Art, Philadephie
  • Musée Rolin, Autun
  • Musée départemental de l’Oise, Beauvais
  • Musée des Beaux-Arts de Caen
  • Musée de Grenoble
  • École des Beaux-Arts de Paris
  • Leeds Art Gallery, Leeds

Principales publications sur Jean Souverbie

  • Jean Souverbie, Discours, séance publique du 10 novembre 1954, Institut de France, Paris
  • Philippe Lejeune, Galerie Malaval et Jean Soubervie, Jean Souverbie, 1983
  • Frédéric Souverbie, Jean Souverbie : 1891-1981, Gourcuff Gradenigo, 2021

Expertise et Estimation des œuvres de Jean Souverbie

Certaines œuvres de Jean Souverbie sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Jean Souverbie afin d’établir une estimation de votre pièce.

Léopold SURVAGE

Léopold Frédéric Sturzwage, plus connu sous le nom de Léopold Survage est né en juillet 1879 à Moscou et décédé en octobre 1968 à Paris à l’âge de 89 ans. Après avoir travaillé pendant un temps dans la fabrique de pianos de son père, il décide de concrétiser son rêve artistique en intégrant l’Académie des Beaux-Arts de Moscou en 1899. Arrivé en France en 1908 pour poursuivre son enseignement, il étudie sous la direction d’Henri Matisse et découvre le travail de Cézanne. C’est à cette période qu’il décide de franciser son nom. Après avoir exposé pour la première fois au Salon des Indépendants, Léopold Survage rencontre de nombreux artistes parisiens et s’intègre rapidement au milieu des peintres de Montparnasse.

Un style personnel basé sur le cubisme

Sous l’influence de Cézanne puis du cubisme de manière générale, Léopold Survage s’oriente vers ce mouvement artistique tout en se l’appropriant. Il développe ainsi un vocabulaire pictural abstrait qui associe des éléments figuratifs schématisés à des perspectives contradictoires. Cette esthétique lui a été inspirée par le reflet d’un spectacle urbain dans le miroir intérieur d’un magasin. Léopold Survage propose un symbolisme rythmique généré par la forme caractéristique de son œuvre qui accentue la construction de ses compositions. Cette particularité reflète sa sensibilité et sa manière de percevoir le monde.

Évolution esthétique

En 1925, Léopold Survage se rend à Collioure où sa trajectoire créative va connaître un nouveau tournant. En effet, l’artiste expérimente une nouvelle forme de peinture en donnant une importance particulière à la lumière, mais aussi et surtout en apportant de nouveau une présence humaine à ses compositions. Léopold Survage renoue alors avec les thèmes de l’Antiquité méditerranéenne et se concentre sur la réalisation de nus monumentaux ou de scènes de la vie quotidienne du port. Sa palette chromatique évolue en même temps que ses sujets et est restreinte à l’ocre, au marron, au vert, au bleu et au blanc. Léopold Survage est à l’époque considéré comme l’un des plus grands peintres de son temps.

Œuvres de Léopold Survage

DESSIN-AQUARELLE

  • Les baigneuses, 18 x 18 cm, 1912
  • Rythme coloré, 47,5 x 43 cm, 1913
  • L’homme dans la ville, 65,5 x 47,5 cm, 1919
  • La Danse, 31,2 x 21 cm, 1920
  • Nature morte, 1921, 21,5 cm, 1921
  • Promeneuse dans la ville, 45 x 30 cm, 1923
  • La ville, feuilles et mains, 1931, 48 x 60 cm, 1931
  • L’homme à l’oiseau, 45,5 x 64,5 cm, 1932
  • La Ville, 35,8 x 46,9 cm, 1938
  • Paysage, 43,5 x 66 cm, 1938
  • La sainte famille, 50 x 34 cm, 1942
  • La fleur, 1944, 48,5 x 55 cm, 1944
  • La maison de repos, 22,5 x 30,5 cm, 1947
  • Vue de Collioure, 55 x 76 cm, 1952
  • Taormina, 38 x 48,5 cm, 1956

PEINTURE 

  • Les rues, 65 x 53,9 cm, 1913
  • Maison et nature morte, 42 x 35 cm, 1915
  • Ville et oiseau, 100 x 81 cm, 1916
  • Vase au camélia et à l’oiseau, 158,7 x 89,2 cm, 1919
  • Fenêtre ouverte sur la ville, 65 x 54 cm, 1919
  • Paysage à la porteuse, 135 x 90 cm, 1926
  • Les vendeuses de poisson, la dispute, 114 x 146 cm, 1927
  • Le Taureau échappé, 160,5 x 240,5 cm, 1928
  • L’âge d’Or, 130 x 97 cm, 1936
  • La plage, 100 x 200 cm, 1938
  • Tête de taureau, 148 x 96,5 cm, 1938
  • La Belle et la Bête, 109,5 x 69,5 cm, 1939
  • Adoration, 100 x 65 cm, 1939
  • Cités-Jardins, 194,5 x 130 cm, 1964

ESTAMPE-MULTIPLE

  • L’homme glisse le long des maisons, 26,5 x 23 cm, 1919
  • Le château de l’étang rouge, 19,5 x 15 cm, 1919
  • Le joueur de balle, 75 x 56 cm, 1927
  • Les miracles de tous les jours, 1931
  • Les trois grâces, 37 x 27,5 cm, 1933
  • Porteuse d’eau, 21 x 17 cm, 1945
  • Homme dans la ville, 20 x 14,5 cm, 1953
  • Le cheval debout sur ses pattes de derrière, 30,6 x 23,5 cm, 1954
  • Personnages dans la rue, 22 x 14 cm, 1957

Léopold Survage, un artiste souvent exposé

EXPOSITIONS 

  • Dance of Colours. Nijinsky’s Eyz and Abstraction, Hamburger Kunsthalle, Hamburg, 2009
  • Livre d’Artiste, Moscow Museum of Modern Art, Moscou, 2010
  • Émigrés : « L’Esprit International » in Post-War Paris, Hanina Fine Arts, Mayfair, 2016
  • Venice Biennale Alumni, Hanina Fine Arts, Mayfair, 2017
  • Léopold Survage : Abstrait ou cubisme, Musée Ianchelevici, La Louvière, 2017-2018
  • Maurice Allemand, Or How Moderne Art Came to Saint-Étienne (1947-1966), MAMC Saint Étienne, Saint-Priest-en-Jarez, 2017-2021
  • Spirituality & Abstraction, Hanina Fine Arts, Mayfair, 2021
  • Modern Art & Photography Summer Showcase, Alon Zakaim Fine Art, Londres, 2022

MUSÉES 

  • Musée d’Art Moderne de San Francisco
  • Art Institute of Chicago
  • Centre Pompidou, Paris

Principales publications sur Léopold Survage

  • Daniel Abadie, Survage d’un seul trait, Préface à l’exposition Survage à la Galerie Saint-Germain, 1974
  • Léopold Survage, Divertissements. Cahiers de l’Abbaye Sainte-Croix, Les Sables-d’Olonne, 1975
  • Écrits sur la peinture, suivi de Survage au regard de la critique, L’Archipel éditeur, 1992
  • Jeanine Warnod, Survage, les années héroïques, Anthese, 1993
  • Daniel Abadie, Survage, les années Collioure, 1925-1932, Somogy, 2012

Expertise et Estimation des œuvres de Léopold Survage

Certaines œuvres de Léopold Survage sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise.

Sinaida Jewgenewna SEREBRJAKOWA

Sinaida Jewgenewna Serebryakova, plus connue sous le nom de Zinaida Serebryakova est née en décembre 1884 à Neskoutchnoïe et décédé en septembre 1967 à Paris. D’origine russe puis naturalisée française, elle est très tôt plongée dans l’univers artistique dans lequel baigne sa famille depuis plusieurs générations. À la sortie du lycée, Zinaida Serebryakova décide de concrétiser cette vocation pour l’art en étudiant la peinture à l’école fondée par la mécène Maria Ténichéva. L’artiste entreprend ensuite plusieurs voyages en Italie et à Paris où elle étudie sous la direction de célèbres peintres comme Iliya Répine ou encore Boris Sérébriakov. Contrainte de s’installer à Paris quelques années après la révolution bolchévique, Zinaida Serebryakova s’y installe définitivement et ne quittera la France que pour quelques voyages en Afrique.

Les débuts de l’artiste

Dans un premier temps, Zinaida Serebryakov peint essentiellement des scènes et paysages du folklore russe. Dans ses toiles, elle immortalise la campagne, les paysans, le travail des champs ou encore les traditions populaires. Les premiers tableaux de l’artiste sont essentiellement des œuvres monumentales réalisées avec de la peinture à l’huile. Formée à l’origine au réalisme russe, Serebryakova se distingue néanmoins des artistes de son temps grâce à ses coups de pinceau visibles et aux angles de vues atypiques qu’elle travaille. Sans se réclamer d’un quelconque courant, elle pousse régulièrement les frontières du classique et s’approprie la peinture. On perçoit néanmoins très distinctement l’empreinte artistique de Répine, son maître, dans le choix de ses sujets.

L’insuccès dans sa Russie natale

Si avant la révolution Zinaida Serebryakova connaît un succès grandissant, la période qui suit cette dernière marque le début d’une période noire pour l’artiste. Les difficultés financières auxquelles elle doit faire face la contraignent d’ailleurs à abandonner la peinture à l’huile et à réaliser ses œuvres au fusain et au crayon. Zinaida Serebryakova dessine alors davantage de nus féminins et sensuels et réalise également de nombreux portraits. Elle refuse cependant de participer à la propagande et décline toute demande de portrait pour des hommes politiques. Après son installation à Paris, elle réalise plusieurs voyages en Afrique, dont un au Maroc où les femmes berbères inspirent énormément ses prochaines œuvres.

Œuvres de Sinaida Jewgenewna SEREBRJAKOWA

DESSIN-AQUARELLE

  • Portrait of Marietta Frangopulo, 63 x 49 cm, 1922
  • Girl with a Doll, 62 x 45 cm, 1925
  • View of the Rooftops, France, 48 x 63 cm, 1926
  • Bathing Nude, 47 x 62 cm, 1927
  • Camel Market, Marrakesh, 47 x 62 cm, 1928
  • Moroccan boy, 60,4 x 44,8 cm, 1928
  • Seated Nude On a Green Cushion, 63,5 x 48 cm, 1929
  • Reclining Nude, 46 x 61,5 cm, 1929
  • Nude reading, 63 x 48,5 cm, 1931
  • Moroccan Girl and Infant, 63 x 48 cm, 1932
  • Portrait of a young Girl, Marrakech, 60 x 45 cm, 1932
  • Three figures in a doorway, 64 x 48,5 cm, 1932
  • Sleeping Nude, 46 x 61,5 cm, 1932
  • Breton Peasant Lady, 62,9 x 48,3 cm, 1934

PEINTURE

  • Study of a Sleeping girl, 70 x 98 m, 1923
  • The Russian Bathhouse, 137 x 81 cm, 1926
  • Reclining Nude on a blue ground, 65 x 81 cm, 1927
  • Still Life with Basket of a Grapes, 54,5 x 65 cm, 1928
  • The basket of sardines, 60 x 73 cm, 1930
  • Reclining nude, 63,5 x 80 cm, 1930
  • Sleeping Nude, 65,1 x 81,3 cm, 1931
  • Basket of Grapes and Peaches, 60 x 73,5 cm, 1931
  • Portrait of Katya, The Artist’s Daughter, 73 x 60 cm, 1933
  • Basket with Apples, 60 x 73,5 cm, 1934
  • Sleeping Nude, 65 x 80 cm, 1934
  • Sleeping nudes with Stripy drape, 73 x 59 cm, 1934
  • Portrait of Katya in a red blouse, 64,7 x 53,8 cm, 1935
  • Portrait of Mademoiselle Neviadomskaya, 60 x 74 cm, 1935
  • Still Life with grapes, 65 x 81 cm, 1936
  • Still Life with Cauliflower and Vegetables, 54 x 65 cm, 1936

Sinaida Jewgenewna SEREBRJAKOWA, une artiste plus ou moins appréciée

EXPOSITIONS

  • Grands artistes russes, Académie de l’aquarelle et des Beaux-Arts de Moscou, Russie, 2019
  • Images féminines dans les graphismes d’artistes russes, Centre de restauration scientifique de l’art panrusse Grabar, Russie, 2019
  • Nos artistes, les favoris, Galerie « Nos artistes », Russie, 2019
  • Zinaida Serebryakova, De la collection du Musée russe, Primorsky State Art Gallery, Russie, 2021
  • Il est temps de récupérer. Collections privées d’art contemporain, Musée d’art moderne d’Odessa, Ukraine 2021
  • Un monde recréé, Musée d’art et d’Histoire de Serpukhov, Russie, 2021
  • Sortir de l’ombre. Les femmes dans l’Histoire de l’art russe des XVIIIe — XXe siècles, Belgorod State Art Museum, Russie, 2021

MUSÉES

  • Musée Russe de Saint-Pétersbourg, Russie
  • Musée d’Odessa, Ukraine

FONDATION

  • Fondation Sérébriakoff, Paris

Expertise et Estimation des œuvres de Sinaida Jewgenewna SEREBRJAKOWA

Certaines œuvres de Sinaida Jewgenewna Serebrjakowa sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise.

Sam SZAFRAN

Sam Szafran, aussi connu sous le pseudonyme Samuel Berger, est né en novembre 1934 à Paris et décédé en septembre 2019 à Malakoff à l’âge de 84 ans. Issu d’une famille d’immigrés juifs polonais, son enfance est marquée par les horreurs de la Shoah. De nature solitaire, il se marginalise encore plus à l’adolescence et sombre dans l’alcool tout en essayant désespérément de se faire des amis. Au fil de ses rencontres avec des artistes à Montmartre, Sam Szafran décide de lui aussi devenir peintre. L’artiste se forme alors en autodidacte et au contact d’Yves Klein ou encore de Jean-Paul Riopelle avec qui il noue de véritables liens d’amitié.

Une architecture de l’espace très personnelle

Dans un premier temps, c’est dans ses états intérieurs que Sam Szafran trouve ses sources d’inspiration. Son œuvre est caractérisée par sa recherche du « trop plein » et sa capacité à naviguer librement entre les représentations et les expérimentations. L’artiste dépeint de nombreux éléments de son quotidien qu’il structure selon ses propres lois d’architecture. Sam Szafran propose ainsi des compositions dans lesquelles il déforme et déconstruit la perspective de lieux clos sur eux-mêmes. Progressivement, l’artiste ouvre ces lieux vers l’extérieur, ce qui donne lieu à des visions éclatées des espaces qui s’affrontent ou se confondent.

Un univers riche

Doté d’une curiosité débordante, il s’essaye au pastel puis à l’aquarelle qui deviendront ses médiums de prédilection. Les éléments des compositions de Sam Szafran appartiennent pour la plupart à son quotidien. Les escaliers en colimaçon, les verrières ou encore les machines d’une imprimerie font partie des éléments qui l’obsèdent et que l’on retrouve perdus dans les forêts foisonnantes qu’il aime représenter. Plantes, bois et feuillages font donc eux aussi partie de l’univers féérique que l’artiste développe. Souvent, les toiles de Sam Szafran se présentent sous la forme d’un univers kaléidoscopique où vie végétale et objets du quotidien se côtoient.

Œuvres de Sam Szafran  

DESSIN-AQUARELLE

  • Escalier et intérieur, 37,5 x 24,5 cm, 1955
  • L’atelier, rue de Crussol, 105 x 75 cm, 1968/71
  • Modèle dans l’atelier, rue de Crussol, 105,5 x 75,5 cm, 1971
  • L’imprimerie Bellini, 138,5 x 100 cm, 1972
  • Escalier rue de Seine, 76 x 56,5 cm, 1974
  • L’atelier du sculpteur Raymond Mason, 100 x 80 cm, 1977
  • Atelier au feuillage avec personnage, 120 x 80 cm, 1978
  • Lilette dans les feuillages – Jardin d’hiver, 120 x 80 cm, 1985
  • Philodendrons, 142 x 75 cm, 1987
  • Escalier, 181 x 96 cm, 1992
  • Escalier anamorphique, 85 x 69 cm, 1995
  • Lilette en ikat assise sur le banc Gaudi, 120 x 160 cm, 2010

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Le repos dans l’atelier, 75,7 x 56 cm, 1968
  • Le cinéma, 61 x 48 cm, 1969
  • Le funambule, 57 x 75,5 cm, 1971
  • La serre, 120 x 80 cm, 1972
  • Atelier de la rue de Crussol, 91 x 67 cm, 1972
  • L’Escalier de la Rue de Seine, 25,8 x 19,2 cm, 1975
  • L’imprimerie Bellini, 94,6 x 70,9 cm, 1975
  • Végétation à la Besnadière, 121 x 94,6 cm, 1976
  • Végétation, 37,5 x 28 cm, 1980
  • Escalier anamorphique, 25,7 x 19,5 cm, 1981
  • L’escalier, rue de Seine, 74,4 x 28,2 cm, 2004
  • Atelier de Raymond Mason, 105 x 73 cm, 2004
  • Lilette à la chaise de Gaudi, 105 x 77 cm, 2007

PEINTURE

  • Esquisse pour une course d’obstacle, 33 x 41 cm, 1955
  • Portrait de femme, 34 x 14 cm, 1955
  • Je repars à zéro, 130 x 161 cm, 1958
  • La bête à Bon Dieu, 89 x 116 cm, 1958
  • Miss Luce Octin, 50 x 35 cm, 1959
  • Drap jaune, 33 x 22 cm, 1960
  • Bouquet à la fleur blanche, 146 x 114 cm, 1961
  • Nature morte au pichet blanc, 97 x 146 cm, 1962
  • Personnage assis, 56 x 38 cm, 1965
  • Escalier, 38 x 50,5 cm, 1973
  • Lilette parmi les philodendrons, 140 x 100 cm, 2009

Sam Szafran, un artiste reconnu à l’international

EXPOSITIONS

  • Sculpture de peintres, Galerie Claude Bernard, Paris, 1964
  • Sam Szafran, dessins, Galerie Jacques Kerchache, Paris, 1965
  • Sam Szafran, pastels, Galerie Claude Bernard, Paris, 1980
  • Sam Szafran, pastels, fusains, Le Centre d’art de Flaine, Cluses, 1986
  • Le Pavillon Szafran, Fondation Pierre Gianadda, Martigny, 2006
  • Black & White, Frissiras Museum, Athènes, 2011
  • De Renoir à Sam Szafran, parcours d’un collectionneur, Fondation Pierre Gianadda, Martigny, 2011
  • Sam Szafran, pastels from the Triton Foundation, Musée historique juif, Amsterdam, 2011
  • Sam Szafran, Jewish Historical Museum, Amsterdam, 2011-2012
  • Painting I – Eclectic affinities, Frissiras Museum, Athens, 2013
  • Sam Szafran, cinquante ans de peinture, Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 2013
  • Sam Szafran, Galerie Claude Bernard, Paris, 2014
  • Sam Szafran. Dans les collections de la Fondation, Fondation Pierre Gianadda, Martigny, 2020-2022
  • Sam Szafran, Galerie Claude Bernard, Paris, 2021
  • Sam Szafran : Obsession d’un peintre, Musée National de l’Orangerie, Paris, 2022-2023

MUSÉES

  • Musée de l’Orangerie, Paris

FONDATIONS

  • Fondation Pierre Gianadda

Principales publications sur Sam Szafran

  • Beate et Serge Klarsfeld, Mémorial de la déportation des Juifs de France, Paris, 1978
  • Jean Clair, Sam Szafran, Skira, Genève, 1998
  • Daniel Marchesseau, Le Pavillon Szafran, Fondation Gianadda, Martigny, 2005
  • Daniel Marchesseau et al., Henri Cartier-Bresson, photographies de « La Collection Sam, Lilette et Sébastien Szafran », Fondation Pierre Gianadda, Martigny, 2005
  • Alain Veinstein, Entretiens avec Sam Szafran, Flammarion, Paris, 2013
  • Daniel Marchesseau et al., « Sam Szafran, Cinquante ans de peinture », Fondation Pierre Gianadda, Martigny, 2013

Expertise et Estimation des œuvres de Sam Szafran

Certaines œuvres de Sam Szafran sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise.

Sophie TAEUBER-ARP

Sophie Henriette Gertrude Taeuber, plus connue sous le nom de Taeuber-Arp est née en janvier 1889 à Davos et est décédée en janvier 1943 à Zurich à l’âge de 53 ans. Issue d’un milieu artistique, elle apprend très tôt le dessin décoratif, les techniques de broderie et bien d’autres disciplines artistiques en autodidacte. Au milieu des années 1900, la jeune artiste rencontre Jean Arp avec qui elle se marie et fonde le mouvement Dada. Malgré l’opposition fondamentale entre ce mouvement et la danse d’expression à laquelle elle a été initiée quelques années plus tôt, Sophie Taeuber-Arp continue de la pratiquer, en restant néanmoins masquée pendant ses représentations. Aujourd’hui encore, elle est considérée comme un pilier du Dadaïsme.

Une esthétique novatrice

Pendant toute sa carrière, Sophie Taeuber-Arp a toujours montré un goût prononcé pour l’expérimentation. À l’origine de l’art concret géométrique en Suisse, elle explore de nouvelles voies artistiques. C’est dans ce contexte que l’artiste produit une œuvre interdisciplinaire dans laquelle toutes les formes d’art se rencontrent. Sophie Taeuber-Arp met au point des compositions aux structures particulièrement recherchées, avec des contrastes de dynamisme. Les formes, les couleurs et les espaces représentés par l’artiste évoluent en effet selon une rythmique qu’elle seule maîtrise. C’est donc l’intérêt que Sophie Taeuber-Arp porte à la danse qui structure et caractérise une grande partie de ses œuvres.

Un travail artistique effectué en collaboration avec Jean Arp

Sophie Taeuber-Arp a également été une source d’inspiration pour Jean Arp, aux côtés duquel elle a également réalisé plusieurs œuvres. Ensemble, ils développent une esthétique qui s’affranchit de toute convention traditionnelle. C’est dans ce contexte que les deux artistes réalisent à quatre mains plusieurs projets. Ils adhèrent également à des mouvements en adéquation avec leurs idéaux artistiques en conservant néanmoins leur liberté de composition. L’œuvre de Sophie Taeuber-Arp ainsi que son travail réalisé aux côtés de Jean Arp notamment dans le domaine de la sculpture ont durablement marqué le monde artistique.

Œuvres de Sophie Taeuber-Arp 

DESSIN-AQUARELLE

  • Porteuse de vase, 18 x 16 cm, 1916
  • Composition verticale et horizontale, 22 x 19 cm, 1918
  • Deux personnages étendus, 21,3 x 23 cm, 1926
  • Cimetière de Montmartre, 22 ? 8 x 29,3 cm, 1926
  • Composition à motifs d’oiseaux, 39 x 28 cm, 1927
  • Bandes, cercles et lignes, 26 x 35 cm, 1932
  • Quatre espaces irréguliers, 28,7 x 29 cm, 1932
  • Quatre espaces à cercles rouges roulants, 25,5 x 25,5 cm, 1932
  • Composition à cercles de demi-cercles, 26 x 35 cm, 1938
  • Six espaces distincts, 31 x 43 cm, 1939
  • Formes coïncidentes, lignes et plans, 30,5 x 32,1 cm, 1942

ESTAMPE-MULTIPLE

  • 23 Gravures, 27,1 x 21,5 cm, 1934/35
  • Coquilles, 38,5 x 28,5 cm, 1937
  • Forme bleue, 60,5 x 48,5 cm, 1941
  • Passion de ligne, 32 x 30,5 cm, 1941
  • Lignes d’été, 29,7 x 20,7 cm, 1942
  • Six espaces distincts, 12,8 x 18 cm, 1948
  • Taches quadrangulaires, 29,7 x 20,7 cm, 1948
  • Composition dans un cercle, 18 x 18 cm, 1948
  • Projet de tapisserie et sérigraphie, 14 x 12,5 cm
  • Quatre espaces à croix brisée, 43 x 33,5 cm
  • Deux cercles, deux plans et lignes croisées, 38 x 48,5 cm
  • Sophie Taeuber-Arp, 48 x 38 cm

PEINTURE

  • Composition Dada, Tête au plat, 27 x 34,5 cm, 1920
  • Composition à cinq cercles carré et rectangles, 1931
  • Équilibre, 41,5 x 34 cm, 1932
  • Bandes, cercles et lignes, 26 x 35 cm, 1932
  • Six espaces distincts, 64,5 x 87,5 cm, 1939

Sophie Taeuber-Arp, une artiste réputée

EXPOSITIONS

  • Sophie Taeuber-Arp : Avant-Garde Pathways, Museo Picasso Málaga, Malaga, 2009-2010
  • Toys of the Avant-Garde, Museo Picasso Málaga, Malaga, 2010-2011
  • Women Artists of the Avant-garde 1920-1940, Luisiana, Museum of Modern Art, Humlebaek, 2012
  • The Textile Room, ZAZ Bellerive, Zürich, 2015-2016
  • Hommage aux Femmes, Galerie Proarta, Zürich, 2017
  • Des arcs-en-ciel tendus comme des brides, Galerie Natalie Seroussi, Paris, 2020
  • The Avant-garde Museum, Museum Sztuki, Lodz, 2021-2022
  • What a fabulous place we are in, Museum Sztuki, Lodz, 2022
  • Woman Pioneers of Abstraction, Sainsbury Centre For Visual Arts, Norwich, 2022
  • Sophie Taeuber-Arp & Mai-Thu Perret, Cabaret Voltaire, Zürich, 2022-2023

MUSÉES

  • Metropolitan Museum of Art, New York
  • Musée Solomon, R. Guggenheim, New York
  • Whitney Museum of American Art, New York
  • American Museum of Natural History New York
  • Empire State Building, New York
  • Brooklyn Museum, New York
  • Morgan Library and Museum, New York

FONDATION

  • Fondation Arp

Principales publications sur Sophie Taeuber-Arp 

  • Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin, Dictionnaire de la peinture, Larousse, 1987
  • Jacques Damase et Sonia Delaunay, Nous irons jusqu’au soleil, Robert Laffont, 1978
  • Jean-Louis Ferrier et Yann Le Pichon, L’Aventure de l’art au XXe siècle, Éditions du Chêne – Hachette, 1988
  • Gabrielle Mahn, Sophie Taeuber-Arp «Le Dictionnaire universel des créatrices » (Des femmes, 2013)

Expertise et Estimation des œuvres de Sophie Taeuber-Arp

Certaines œuvres de Sophie Taeuber-Arp sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise.

Yves TANGUY

Yves Tanguy est né en janvier 1900 à Paris et décédé en janvier 1955 à Woodbury à l’âge de 55 ans. Déjà sensibilisé à la peinture par Pierre Matisse, c’est en 1923 qu’il décide de s’y consacrer pleinement, après avoir vu Le cerveau de l’enfant de Giorgio De Chirico. En autodidacte, il réalise ses premières huiles et expérimente alors les différentes facettes de l’art. Suite à sa rencontre avec des artistes surréalistes, Yves Tanguy réalise sa première exposition personnelle à la Galerie Surréaliste en 1927. Son travail artistique évolue à de multiples reprises au gré de ses voyages et de ses réflexions sur son œuvre. Yves Tanguy est considéré comme l’un des peintres surréalistes les plus importants en France.

L’adhésion au mouvement surréaliste

Fasciné par la rencontre entre l’écriture et le dessin qui caractérise le surréalisme, Yves Tanguy y dédie le début de sa carrière. À partir de 1926, ses compositions sont caractérisées par la présence de paysages oniriques et sombres dans lesquels on distingue des horizons linéaires ou encore des « êtres-objets ». C’est également à cette période que l’artiste décide de pratiquer la technique du dessin automatique qui consiste à laisser son inconscient être souverain. Ses voyages réalisés en Afrique du Nord enrichissent d’ailleurs énormément son iconographie. Yves Tanguy a su créer un univers particulier qui lui vaudra le surnom de « peintre des épouvantables élégances aériennes, souterraines et maritimes » par Breton.

Un travail en constante évolution

Lorsqu’à la fin des années 1930 Yves Tanguy s’installe à New York avec son épouse l’artiste Kay Sage, il prend conscience de l’intensification de la couleur dans son travail. En contact avec de nombreux intellectuels européens en exil, il invite plusieurs d’entre eux dans le Connecticut où il a déménagé. Yves Tanguy expose à plusieurs reprises et se verra d’ailleurs reprocher son « embourgeoisement » par Breton à l’issue de son exposition de 1945.

Œuvres d’Yves Tanguy

DESSIN-AQUARELLE

  • Joséphine, Conrad Veidt, Mistinguette, 23,2 x 14,6 cm, 1924
  • Cadavre exquis, 36 x 23 cm, 1927
  • Auprès des sables, 11,8 x 17,2 cm, 1936
  • Paysage, 9,5 x 28,3 cm, 1936
  • L’industrie du pays, 8 x 23,4 cm, 1936
  • American composition, 35,2 x 26,8 cm, 1943
  • Pour Sonia, 28 x 21 cm, 1944
  • Taille de guêpe, 56,2 x 27,9 cm, 1945
  • Nombres réels, 35,6 x 27,9 cm, 1946
  • Plantes de glace, 35,5 x 27,9 cm, 1946
  • La grue des sables, 47,2 x 31,8 cm, 1946
  • Elle fut douce, 63 x 47,5 cm, 1947
  • Reflet, 38,5 x 28,9 cm, 1951
  • Feu volant, 43 x 32,5 cm, 1951
  • Feu volant, Changes, 42,8 x 32,4 cm, 1951

ESTAMPE-MULTIPLE

  • La vie immédiate, 15 x 11,8 cm, 1932
  • À même la terre by Alice Paalen, 11 x 14,5 cm, 1936
  • Solidarité, 9,8 x 7,8 cm, 1938
  • Birthday, 74 x 53 cm, 1942
  • Rhadomacie, 30 x 29,5 cm, 1947
  • Le mythe de roche percée, 25,5 x 20 cm, 1947
  • L’antitête : one plate, 9,5 x 6,7 cm, 1949
  • Minuit pour géants, 11,5 x 8 cm, 1949
  • Planche pour le grand passage, 13,7 x 17,5 cm, 1953
  • Sept microbes vus à travers un tempérament, 10 x 7 cm, 1953
  • Feu à éclat, 44,7 x 39,7 cm, 1953
  • Le Grand Passage, 21 x 16,4 cm, 1954

PEINTURE

  • Un grand tableau qui représente un paysage, 116,5 x 91 cm, 1927
  • Finissez ce que j’ai commencé, 100,4 x 81,6 cm, 1927
  • Paysage surréaliste, 100 x 73 cm, 1928
  • L’armoire de Protée, 61 x 50 cm, 1931
  • Ni rides, ni ventes, 40,5 x 33 cm, 1937
  • L’extinction des espèces II, 92 x 73 cm, 1938
  • La lumière de l’ombre, 64,8 x 53,7 cm, 1939
  • La lumière, la solitude, 66 x 50,5 cm, 1940
  • En lieu de peur, 50,5 x 40,5 cm, 1941
  • Deux fois du noir, 53,5 x 74 cm, 1941
  • Les derniers jours, 97,1 x 138,1 cm, 1944
  • L’art volant, 63,8 x 50,8 cm, 1945
  • Elle viendra, 46 x 35 ? 5 cm, 1950

Yves Tanguy, un artiste apprécié

EXPOSITIONS

  • Invisible Rays : The Surrealism Legacy, The Rose Art Museum, Waltham, 2008
  • Modern in America : Works on Paper, 1900-1950s, The Art Institute of Chicago, Chicago, 2010
  • Le Surréalisme, National Art Center, Minato-Ku, 2011
  • Approaching Surrealism, Museum of Contemporary Art, Andros, 2012
  • Surrealism and Magic, Boca Raton, Floride, 2015
  • Visions from Home Surrealism in Connecticut, Wadsworth Atheneum Museum of Art, Hartford, 2015
  • The Looser Collection. Dialogues, Museum Folkwang Essen, 2016
  • Surrealism : À Conversation, Olivier Malingue Gallery, Londres, 2018
  • Moon Dancers : Yup’ik Masks and the Surrealists, Di Donna, New York, 2018
  • Lee Miller and Surrealism in Britain, Fundació Joan Miró, Barcelone, 2018-2019
  • And Breathe…, Manchester Art Gallery, Manchester, 2018-2019

MUSÉES

  • Museum of Modern Art, New York
  • Ca’Pesaro, Venise
  • Musée Folkwang, Essen
  • Musée d’Art moderne de San Francisco
  • Musée des Beaux-Arts du Canada, Otawa

FONDATIONS

  • Fondation Giacometti
  • Pierre and Tana Matisse Foundation
  • Guggenheim Foundation

Principales publications sur Yves Tanguy

  • Max Henri de Larminat, Jour de Lenteur. Yves Tanguy, Centre Georges Pompidou, 1991
  • Daniel Marchesseau, Yves Tanguy, Éditions Filipacchi, collection « La Septième Face du dé », 1974
  • Liliane Riou, Ma vie blanche et noire, notes sur Yves Tanguy, Éditions la Digitale, 1996
  • Yves Tanguy : lettres de loin à Marcel Jean, Éditions le Dilettante, 1993
  • Patrick Waldberg, Tanguy, peinture, Éditions L’Autre Musée, 1984
  • Kay Sage « Yves Tanguy : a summary of his works », Éditions Pierre Matisse Gallery, New York, 1963
  • Agnès Angliviel de la Beaumelle, Yves Tanguy, Éditions du Centre Georges Pompidou, 1982

Expertise et Estimation des œuvres d’Yves Tanguy

Certaines œuvres d’Yves Tanguy sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres d’Yves Tanguy afin d’établir une estimation de votre pièce. 

Joaquin TORRES GARCIA

Joaquin Torres Garcia est né en juillet 1874 en Uruguay et décédé en août 1949 en Uruguay également, à l’âge de 75 ans. Lorsque sa famille retourne en Espagne d’où son père est originaire, Joaquin Torres Garcia décide de concrétiser sa passion artistique en intégrant l’École des Beaux-Arts de Barcelone, l’Académie Baixas puis le cercle d’artistes Saint Lluc. Durant ses études, l’artiste rencontre des artistes de renom comme Pablo Picasso ou encore Julio González. C’est d’ailleurs au travers de ses différents voyages en Europe que Joaquin Torres Garcia construit son savoir artistique. Joaquin Torres Garcia est l’un des artistes les plus célèbres d’Uruguay, notamment grâce à sa contribution à l’Universalisme Constructif.

Les premières années de la carrière de Joaquin Torres Garcia

Dans un premier temps, Joaquin Torres Garcia s’intéresse à la réalisation de fresques qui le fascine par leur intemporalité. Artiste talentueux, il reçoit plusieurs commandes d’églises et collabore avec des artistes comme Adria Gual ou Antoni Gaudi. Ces collaborations ont participé au renforcement de la relation entre la peinture et l’architecture. Joaquin Torres Garcia va également utiliser ses fresques pour mettre en valeur le noucentisme catalan, mouvement à la fois idéaliste et néo-classique. L’artiste enrichit également son iconographie grâce au futurisme ou encore à l’art abstrait dont il fait l’expérience au cours de ses voyages.

Le fondateur de l’Universalisme constructif

Lorsque Joaquin Torres Garcia retourne en Uruguay, il s’affranchit des codes de la peinture européenne et s’intéresse à l’art précolombien. Cette période marque un véritable tournant dans sa vie d’artiste puisqu’il réalise plusieurs travaux de peinture, de sculpture ou encore de photos qui illustrent l’Universalisme constructif, théorie dont il est à l’origine. À travers ce mouvement, Joaquin Torres Garcia évoque sa croyance en un ordre universel unitaire et régi par des lois harmoniques. Après avoir fondé une association dédiée à ce sujet, l’artiste va également l’enseigner dès 1943. C’est en grande partie grâce au développement de sa propre théorie artistique que Joaquin Torres Garcia rencontre un tel succès.

Œuvres de Joaquin Torres Garcia

PEINTURE

  • Constructivo Locomotora norte, 54 x 64,8 cm, 1929
  • Construcción en blanco, 175,3 x 89,5 cm, 1931
  • Constructivo con ritmo irregular, 86,3 x 55 cm, 1931
  • Composición simétrica, 122 x 63 cm, 1931
  • Constructivo misterioso , 100,5 x 65 cm, 1932
  • Constructivo Doble Línea, 61 x 49 cm, 1932
  • Constructivo el desglose , 45 x 35 cm, 1932
  • Estructura con formas trabadas, 75 x 52,8 cm, 1933
  • Grafismo infinito, 54 x 84,5 cm, 1937
  • Grafismo universal sobre fondo gris, 100,6 x 80,3 cm, 1937
  • Constructivo en blanco y negro, 81 x 102 cm, 1938
  • Arte constructivo con sol y estrella, 90 x 89 cm, 1948

DESSIN-AQUARELLE

  • Escena de café, 47 x 65 cm, 1897
  • Torero y picador, 37 x 39 cm, 1898
  • En el tocador, 30 x31,3 cm, 1900
  • Paseo en Barcelona, 35 x 27 cm, 1902
  • Calle de Barcelona, 20,5 x 33 cm, 1916
  • Bodegon de la Tetera, 36 x 42 cm, 1920
  • Pajera en un jardin, 16 x 25,2 cm, 1927
  • Europe, 36 x 45 cm, 1930
  • Macelleria, 21,5 x 30,5 cm, 1930
  • Grafismo con caracol, 37,1 x 23,8 cm, 1930
  • Constructivo madera tallada , 49,3 x 29,8 cm, 1932
  • Constructivo con balanza, 16,5 x 14 cm, 1933
  • Forma geométrica abstracta con figuras, 21,9 x 13,3 cm, 1935
  • Bodegón con guitarra, 47 x 82 cm, 1935
  • Tradiciòn del hombre abstracto, 61 x 51 cm, 1941

SCULPTURE-VOLUME

  • Abstracción con maderas superpuestas, 31 x 14 cm, 1924
  • Silla de niño, 63 x 37 x 38 cm, 1926
  • Dos perros, 1927
  • Hombre con triángulo inciso, 17,5 x 6 cm, 1927
  • El Hombre de la cara larga, 18 cm, 1927
  • Estructura en blanco y negro, 48,9 x 35,6 cm, 1930
  • Pájaros : Aladdin Toy, 10 x 18 cm, 1930
  • Forma policromada, 40,3 x 40,6 cm, 1931
  • Madera en forma de T roja con signos, 31,1 x 17,8 cm, 1931
  • Mascara rojo puozzoli, 17 x 13 cm, 1932
  • Composición en gris, 47 x 60 cm, 1943
  • Universal Man, 21 x 8 x 3 cm, 1943

Joaquin Torres Garcia, un artiste avec un important héritage

EXPOSITIONS

  • Cubism Times : Art Collections of Telefónica, National Art Museum of China, Dongcheng
  • Toys of the Avant-Garde, Museo Picasso Málaga, 2010-2011
  • Cold America : Geometrical Abstraction in Latin America (1934-1973), Fundacion Juan March, Madrid, 2011
  • Intersections, Museum of Latin American Art, California, 2013
  • Telefónica Cubist Collection, Bilbao Fine Arts Museum, 2013-2014
  • Joaquin Torres Garcia : Woods, Drawings, Toys, Galería Leandro Navarro, Madrid, 2015
  • Joaquin Torres Garcia : The Arcadian Modern, The Museum of Modern Art, New York, 2015-2016
  • Collective Exhibition II, Galeria Marc Domenech, Barcelone, 2018
  • Avant Garde and International Modern Art, Galería Leandro Navarro, Madrid, 2019
  • Vanguardias Históricas, Sala Dalmau, Barcelone, 2020-2021

MUSÉES

  • Museum of Modern Art, New York
  • Museu Coleção Berardo Lisboa, Lisbonne
  • Musée d’art moderne de San Francisco
  • Fundació Rafael Masó, Gérone
  • Centro cultural Banco do Brasil, Rio de Janeiro
  • Art Museum of the Americas, Washington
  • Museum of Latin American Art, Long Beach

FONDATIONS

  • Fondation Cartier
  • Fondation Joan Miró

Principales publications sur Joaquin Torres Garcia

  • Sophie Curtil, Joaquin Torres Garcia, Joaquin Torres Garcia : « Composition universelle », Centre Georges Pompidou, 1998
  • Emmanuel Guigon, Joaquin Torres Garcia, Pilar Garcia-Sedas, Joaquin Torres Garcia : Un monde construit. Musée d’art moderne et contemporain, Strasbourg, 24 mai au 8 septembre 2002, Hazan, 2002

Expertise et Estimation des œuvres de Joaquin Torres Garcia

Certaines œuvres de Joaquin Torres Garcia sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Joaquin Torres Garcia afin d’établir une estimation de votre pièce. 

Léonard Tsuguharu FOUJITA

Tsuguharu Fujita naît à Tokyo en 1886, il est le quatrième enfant d’une famille noble dont le père est médecin et militaire. Son nom, Fujita, symbolise un “champ de glycines cultivées” et son prénom, Tsuguharu, signifie “héritier de la paix”.

Foujita et l’art occidental

Tsuguharu Fujita passe son enfance dans le sud du Japon, à Kumamoto, mais la mort de sa mère, en 1891, va provoquer le retour de la famille à Tokyo l’année suivante. Son père se remarie et un enfant naîtra de ce mariage.

Sa sœur aînée se charge de son éducation et Tsuguharu se découvre une profonde appétence pour le domaine artistique et la peinture, celle-ci encouragée par son père et les membres de sa famille.

À 14 ans, il est distingué à l’Exposition universelle de Paris, ce qui renforce son désir d’être peintre. Il est admis en 1905 à l’École des beaux-arts de Tokyo et obtient son diplôme en 1910. Il se distingue des autres élèves en choisissant de présenter un autoportrait empreint de classicisme français et assume de s’inscrire dans un courant occidental. Foujita a en effet choisi de présenter au jury un autoportrait dont les couleurs sourdes s’opposent aux enseignements qu’il a reçus. Il montre très jeune son intérêt pour la figure humaine et s’inscrit déjà dans la figuration classique qui marquera toute son œuvre.

Foujita et Montparnasse

Tsuguharu Fujita arrive en 1913 à Paris, dans le quartier du Montparnasse en pleine effervescence artistique. Rêvant de gloire et de marquer l’art moderne occidental, il se lie très vite aux “Montparnos” et particulièrement avec Modigliani et Soutine.

La guerre va interrompre ce soufffle de modernité, mais Foujita décide de rester en France. Après s’être engagé en tant qu’infirmier de la Croix-Rouge, il est invité par le poète et marchand d’art Léopold Zborowski à Cagnes-sur-Mer avec ses deux camarades. Son art prend de l’ampleur et lorsqu’il revient à Paris, après la guerre, les années folles battent leur plein.

Celui que l’on nomme désormais Foujita est célèbre et apprécié pour son talent et son goût de la fête. Foujita est un travailleur infatigable qui étudie et se documente énormément. Il observe aussi beaucoup ce qui l’entoure et il dessine tout au long de la journée. Toutes ces activités lui servent de matière pour peindre. Foujita s’intéresse également à la photographie dès ses débuts à Paris, il possède d’ailleurs plusieurs appareils photos et se sert de ses photographies comme support documentaire pour ses peintures.

Studieux donc, mais aussi grand noceur car Foujita est une figure des fêtes de Montparnasse. Chic et extravagant, un brin excentrique avec sa célèbre coupe de cheveux “chien” et son look avant-gardiste, il se prête volontiers au jeu de la notoriété en se faisant photographier, parfois même jusqu’à l’excès.

Foujita et l’art figuratif

Foujita adopte un style très pur, classique et détaillé. Les lignes de ses dessins sont douces, mesurées et les traits fluides. L’artiste aime se mettre en scène et affirme sa personnalité dans la vie comme sur ses toiles, d’où l’importance des autoportraits dans son œuvre. Il est également reconnu pour ses portraits d’enfants, notamment de fillettes, souvent accompagnées de chats ou d’oiseaux. Foujita se distingue par ses Nus qui lui insufflent l’envie de redonner ses lettres de noblesse au blanc, couleur souvent délaissée par les artistes. Il est aussi célèbre pour ses portraits d’animaux, particulièrement de chats, ainsi que pour ses paysages et ses natures mortes, notamment ses bouquets de fleurs. 

Foujita s’intéresse également aux sujets religieux, comme en témoignent ses nombreux tableaux MaternitéVierge et enfant ou Mère et enfant, et ses fameuses Madones. Ces tableaux mêlent le profane et le sacré, la femme et la Vierge ou la Madone ne semblent faire qu’un au regard de Foujita.

Il se convertit au catholicisme en 1959 à la cathédrale de Reims et prend pour nom de baptême Léonard en hommage à Léonard de Vinci.

En 1960, Foujita décide de s’installer à Villiers-le-Bâcle, dans la vallée de Chevreuse où il aménage son atelier. C’est ici qu’il conçoit le projet de la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix à Reims avant de s’éteindre en 1968.

Œuvres de Léonard Tsuguharu Foujita

PEINTURE

  • Nature morte aux anémones. Huile sur toile, 33 x 24 cm, n.d.
  • Nu sur un lit, avec un chien. Huile sur toile, 89 x 116 cm, 1921
  • Chat endormi. Huile sur toile, 27 x 35 cm, 1927
  • Chat bondissant. Peinture sur soie appliquée sur papier, 48 x 69 cm, 1932
  • Mon atelier, paysage de Paris. Huile sur toile, 55 x 46 cm, 1939
  • Paysage à l’église. Huile sur toile, 44,5 x 37,5 cm, 1943
  • Fillette à la croix. Huile sur toile, 33 x 22,9 cm, 1949
  • Hommage à La Fontaine. Huile sur toile, 76 x 102 cm, 1949
  • Jeune fille portant un chaton. Huile sur toile, 22 x 17 cm, 1950
  • Femmes et enfant. Huile sur toile, 46,38 cm, 1950
  • Jeune fille aux pommes de terre. Huile sur toile, 49,5 cm x 33 cm, 1952
  • Vierge à l’enfant. Huile sur toile, 27,5 cm x 22,5 cm, n.d.

DESSIN 

  • La Danse. Aquarelle et encre de Chine sur papier, 42 x 29,5 cm, n.d.
  • Les Cueilleuses de citrons. Aquarelle sur papier avec applications de feuilles d’or et d’argent, 46,3 x 30,5 cm, n.d.
  • Nativité. Aquarelle et gouache avec application de feuilles d’or, 33 x 40 cm, n.d.
  • Nu endormi. Encre de Chine et lavis estompé sur papier, 25,5 x 38,2 cm, 1924
  • Portrait de jeune femme. Encre noire et lavis estompé sur papier, 32 x 42,5 cm, 1924
  • Autoportrait au chat. Mine de plomb et estompe sur papier 24 x 22 cm, 1926
  • Portrait de Youki. Mine de plomb sur papier teinté 43 x 43 cm, 1928
  • Kiki de Montparnasse. Aquarelle et gouache sur papier, 1929
  • La Mexicaine. Aquarelle et encre de Chine sur papier, 32 x 23,5 cm, 1932
  • Vierge et enfant. Aquarelle et encre de Chine sur papier, 27 x 19 cm, 1933
  • Madeleine. Encre de Chine sur papier, 27,7 x 17,1 cm, 1933
  • Jeune femme de profil. Encre de Chine et lavis sur papier, 1941
  • Le Mont Fuji, vue de Shin Yoshida. Aquarelle, lavis et crayon sur papier, 21,6 x 30,5 cm, 1945
  • Fillette au chat. Encre de Chine et lavis estompé sur papier, 22 x 16 cm, 1950
  • Mère et enfant. Aquarelle, fond or sur papier marouflé sur carton, 30 x 24 cm, 1951

GRAVURE

  • Nu, Youki aux cheveux longs. Pointe sèche, 26 x 5 x 36,5 cm, n.d.
  • Chat au grelot. Eau-forte tirée à l’encre noire, 1924
  • Fillette au chat. Lithographie, 24,5 x 30,5 cm, 1927
  • Autoportrait au chat, Fac-similé, 23,2 x 22 cm, n.d.
  • Les Deux Amies. Eau-forte et aquatinte en couleurs, 41 x59 cm, n.d.
  • Femme et enfant. Lithographie imprimée en couleurs sur papier Vélin d’Arches, 61,3 x 44 cm, n.d.

Léonard Foujita, un artiste reconnu

EXPOSITIONS

  • Foujita, Œuvres d’une vie (1886-1968), Maison de la Culture du Japon, Paris, 2019
  • Foujita, Peindre dans les années folles, Musée Maillol, Paris, 2018 
  • Foujita, L’étoffe d’un peintre, Musée de la toile de Jouy, Jouy en Josas, 2018
  • Foujita et ses modèles, Musée d’art d’Akita, Japon, 2017
  • Foujita, Pascin et les années folles de Montparnasse, Musée Pouchkine, Moscou, 2015
  • Foujita et ses amis du Montparnasse, Château de Chamerolles, Chilleurs-aux-Bois, 2010
  • Foujita monumental, enfer et paradis, Musée des beaux-arts de Reims, 2010

MUSÉES

  • Maison – Atelier Foujita, Villiers-le-Bâcle
  • Musée des beaux-arts de Reims
  • Musée d’art d’Akita, Japon
  • Musée des beaux-arts de Lyon
  • Musée d’art de Pully, Suisse

FONDATION

Fondation Foujita – sous l’égide de la Fondation d’Auteuil – Paris 16ème

Principales publications sur Léonard Foujita

  • Sylvie et Dominique Buisson, Foujita, sa vie, son œuvre vol. 1, ACR Édition,1987
  • Sylvie Buisson, Foujita, sa vie, son œuvre vol. 2, ACR Édition, 2001
  • Anne Le Diberder, Foujita, le Maître du Trait, Éditions Philippe Picquier, 2008
  • Collectif, Foujita, peindre dans les années folles, Fonds Mercator, Culturespaces, 2018
  • Collectif, Foujita, Œuvres d’une vie, Gourcuff Gradenigo, 2019

Expertise et Estimation des œuvres de Léonard Foujita

Certaines œuvres de Léonard Foujita sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Léonard Foujita afin d’établir une estimation de votre pièce.

Giorgio MORANDI

Giorgio Morandi est né en juillet 1890 à Bologne et décédé en juin 1964, à l’âge de 73 ans. Dès l’enfance, il manifeste un grand intérêt pour la peinture et malgré les réticences de son père, le jeune homme intègre l’Académie des Beaux-Arts de Bologne. En parallèle de ses cours, Giorgio Morandi apprend lui-même à graver en étudiant les techniques de Rembrandt. À sa sortie de l’Académie, le jeune homme visite Florence et y découvre les œuvres de grands maîtres de la peinture comme Giotto, Masaccio ou encore Paolo Uccelo. Ainsi, bien qu’il ait toujours vécu à Bologne, Giorgio Morandi n’a pas manqué de se faire influencer par ces artistes de renom.

Un travail important sur la forme

L’œuvre de Giorgio Morandi ne peut être rattachée à un seul courant artistique tant il a navigué à travers les styles durant sa carrière. Son thème de prédilection est celui des natures mortes qu’il réalise grâce à des formes à la fois simples et complexes qui représentent la plupart du temps des objets comme des bouteilles ou des carafes disposées sur des fonds neutres. Dans ces séries comme dans une grande partie des œuvres de Giorgio Morandi, le peintre s’inspire de la grande sensibilité développée par Cézanne dans ses compositions. Les peintures de Morandi sont également reconnaissables grâce à sa géométrisation particulière de l’espace.

Un lien étroit entre son œuvre et l’architecture

Bien qu’il n’utilise que des formes très simples pour réaliser ses œuvres, Giorgio Morandi parvient à arranger et à réorganiser les éléments de ses compositions afin d’y renforcer les interactions et les liens. Cette complexité est renforcée par ses traitements subtils de textures et de couleurs. Grâce à son travail, Giorgio Morandi est devenu une référence pour de nombreux architectes et designers. Frank Gehry le cite d’ailleurs comme une source d’inspiration pour la construction d’une maison dans le Minnesota.

Œuvres de Giorgio Morandi 

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Natura morta con bottiglie e brocca, 15,5 x 12,6 cm, 1915
  • Natura morta con vaso, conchiglie e chitarra, 9,7 x 11,6 cm, 1921
  • Natura morta con panneggio a sinastra, 24 x 32 cm, 1927
  • Grande natura morta con la lapada a destra, 25,5 x 34,5 cm, 1928
  • Rose in boccio in un vaso, 31,7 x 25 cm, 1929
  • Natura morta con tazzina e caraffa, 23,8 x 29,4 cm, 1929
  • Grande natura morta con la lapada a petrolio, 30,5 x 36,2 cm, 1930
  • Natura morta con scatole e bottiglie, 19,2 x 23,1 cm, 1933
  • Grande natura morta con caffettiera, 29,6 x 39 cm, 1934
  • Natura morta con sette oggetti in un tondo, 26,7 x 29,9 cm, 1945

PEINTURE

  • Natura morta con il busto di gesso, 72,6 x 59,8 cm, 1911/13
  • Bagnanti, 76 x 53,8 cm, 1915
  • Natura morta con pane e fruttiera, 45 x 59 cm, 1919
  • Autoritratto, 47 x 41 cm, 1924
  • Paesaggio, 63 x 42 cm, 1927
  • Paesaggio, 41 x 49,5 cm, 1929
  • Cortile di via Fondazza, 67 x 45,5 cm, 1935
  • Natura morta, 44,4 x 53,3 cm, 1939
  • Natura morta con quatro oggetti, 33 x 38 cm, 1946
  • Natura morta con tre oggetti, 36 x 36 cm, 1949
  • Fiori, 35,5 x 30,4 cm, 1950
  • Natura morta con bottglia e vasi, 38 x 45 cm, 1950

DESSIN-AQUARELLE

  • Natura morta, 22 x 22 cm, 1923
  • Natura morta con sei mele in un piatto, 19,3 x 28,2 cm, 1927
  • Conchiglie, 18,4 x 25,8 cm, 1932
  • Natura morta con bottiglia e tre oggetti, 13 x 11,5 cm, 1957
  • Landschaft, 31 x 21 cm, 1958
  • Grizzana, 17,5 x 25 cm, 1958
  • Paesaggio, casa in Rovina, 24,4 x 21 cm, 1958
  • Fiori, 21,9 x 21 cm, 1959
  • Paesaggio, 24,8 x 33,9 cm, 1959
  • Cortile di via Fondazza, 30,8 x 21 cm, 1959
  • Natura morta, 13 x 18 cm, 1960

Giorgio Morandi, un artiste reconnu

EXPOSITIONS

  • Gédéon Rubin, Galerie Hosfelt, New York, 2007
  • Vingt-cinq trésors, Galerie Paul Thiebaud, New York, 2008
  • Le générationnel : plus jeune que Jésus, Nouveau Musée, New York, 2009
  • Giorgio Morandi : Trois aquarelles et douze eaux-fortes, Fondation Juan March, Madrid, 2010
  • Le dessin et son double : sélections de l’Instituto Nazionale per la Grafica, Le Centre de Dessin, New-York, 2011
  • Le recueil, Musée national d’Art d’Osaka, 2012
  •  Giorgio Morandi : lignes de poésie, Collection Estorick d’Art Italien Moderne, Londres, 2013
  • Dessins Maîtres New York, Galerie Barbara Mathes, New York, 2015
  • Morandi a vent’anni, Mambo, Bologne, 2015-2016
  • Giorgio Morandi. 1890-1964, Musée National des Beaux-Arts Pouchkine, Moscou, 2017

MUSÉES

  • Museum of Modern Art, New York
  • Ca’Pesaro, Venise
  • Galerie national d’Art moderne, Rome
  • Musée d’Art moderne et contemporain de Trente et Rovereto
  • Musée d’Art moderne de San Francisco
  • Galerie civique d’art moderne et contemporain de Turin

FONDATIONS

  • Fondazione Chiara e Francesco Carraro
  • Fundació Catalunya-La Pedreda
  • Barnes Foundation
  • Magnani Rocca Foundation

Principales publications sur Giorgio Morandi 

  • Giuseppe Mazzariol, in Pittura italiana contemporanea, Istituto italiano d’arti grafiche, Bergamo, 1958
  • Lamberto Vitali, Giorgio Morandi, Edizioni de Milione, 1964
  • Giorgio Morandi, catalogue d’une exposition conjointe de la Réunion des Musées Nationaux et de la Royal Academy of Arts, 1971
  • Umberto Eco, Gianni Mattioli, Morandi. Gli acquerelli, Electa, avec des textes de Marilena Pasquali, 1990
  • Lamberto Vitali, Morandi, Einaudi, 1957

Expertise et Estimation des œuvres de Giorgio Morandi

Certaines œuvres de Giorgio Morandi sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Giorgio Morandi afin d’établir une estimation de votre pièce.

Henry MORET

Henry Moret est né en décembre 1856 à Cherbourg et décédé en mai 1913 à Paris à l’âge de 56 ans. Suivant les traces de son père, le jeune homme entame son service militaire en 1875 et devient durant cette période l’élève du peintre Ernest Croller. Henry Moret complète sa formation artistique en intégrant les ateliers de Jean-Léon Gérôme et de Jean-Paul Laurens, à l’École des Beaux-Arts de Paris, puis l’atelier d’Henri Lehmann à l’Académie Julian. L’artiste commence sa carrière en 1880 en participant au Salon des Artistes Français puis au Salon des Indépendants l’année suivante. Henry Moret rencontre plusieurs peintres impressionnistes comme Marius Gourdault et sera très largement influencé par ce mouvement artistique.

Les premières années impressionnistes

Malgré l’enseignement traditionnel qu’il a reçu durant ses formations, Henry Moret a pleinement adopté les techniques impressionnistes. Peintre paysagiste, il se rend à l’époque souvent en Bretagne et en profite pour capturer la beauté des paysages qu’il affectionne. Passionné de marines, ses œuvres peintes sur le motif ne sont pas sans rappeler les traditions de l’école de Barbizon. Malgré ces influences qui sont visibles dans ses peintures, Henry Moret a toujours tenu à rester un esprit libre et à s’approprier son art. Artiste intuitif et sensible, l’impressionnisme lui a permis de développer son propre vocabulaire artistique.

Une œuvre évolutive

À la fin des années 1880, la rencontre d’Henry Moret avec les artistes de Pont-Aven a profondément modifié sa manière d’appréhender la peinture. Sous l’influence de Gauguin, de Monet et d’Émile Bernard, il expérimente une peinture synthétique caractérisée par des perspectives aplaties et des sujets pastoraux. Certaines compositions d’Henry Moret se rapprochent même du thème symboliste. Malgré cette nouvelle démarche artistique, il ne s’éloigne pas complètement de l’impressionnisme et à partir de 1900, le peintre tente une nouvelle approche avec des formes plus larges et plus géométriques et se concentre désormais sur la représentation de l’intangible. Au cours de sa carrière, Henry Moret a produit une œuvre prolifique.

Œuvres d’Henry Moret

PEINTURE

  • Groix, 73 x 92 cm, 1891
  • Les chaumes en Guidel, 55 x 100 cm, 1891
  • Le battage du blé au village, 54 x 65 cm, 1894
  • Les pêcheuses, 60 x 73 cm, 1894
  • Le vieux pont sur l’Aven, 60 x 73 cm, 1899
  • Vallons au printemps, 65 x 54 cm, 1900
  • La baie du Hespant, 60 x 92 cm, 1902
  • Les rochers à Quessant, 65,4 x 92,1 cm, 1902
  • Doëlan, bateaux de pêche, 46 x 61 cm, 1903
  • Matinée de calme, côte de Bretagne, 54 x 65 cm, 1903
  • Falaises à Clohars-Carnoet, Printemps, 73 x 93 cm, 1904
  • Ouessant, jour de calme, 93 x 74 cm, 1905
  • Voiliers à Doëlan, 54,5 x 67,7 cm, 1906
  • Saint-Thomas, Finistère, 89 x 110 cm, 1907
  • Porspoder, 54,3 x 73,3 cm, 1910
  • Baie d’Audierne Finistère, 50 x 61 cm, 1910
  • Rivière de Merrien, Finistère, 60 x 73 cm, 1910

DESSIN-AQUARELLE

  • Côte rocheuse, 16,5 x 22,5 cm, 1892
  • Maison dans la campagne, 25,5 x 36 cm, 1896
  • Personnages devant un paysage vallonné, 15,5 x 14,5 cm
  • Vallon à Penhars, près de Quimper, 18,5 x 23,5 cm
  • Paysage avec village dans le lointain, 19 x 28 cm
  • Huttes de chaume sous les arbres, 29,5 x 41,5 cm
  • Deux vaches dans un paysage vallonné, 19,5 x 27 cm
  • Barques en bord de mer, 13 x 17 cm
  • Église de Larret près de Porspoder, 30 x 37,5 cm
  • Paysage au puits / Esquisse, bord de mer, 14,5 x 20,5 cm
  • Village environné de champs, 17,5 x 21 cm
  • Petite gardeuse de vache, 18,5 x 28 cm
  • Petite maison dans la campagne bretonne, 30 x 36 cm
  • Bretonne au panier vue de dos, 27 x 17 cm
  • Vue de Dordrecht, Hollande, 11 x 17,5 cm

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Bateaux de pêche en mer, 20 x 28,5 cm

Henry Moret, un artiste assez connu

EXPOSITIONS

  • Henry Moret. Aquarelles et peintures, Musée de Pont-Aven, 1988
  • Henry Moret, un paysagiste de l’École de Pont-Aven, Musée des Beaux-Arts de Quimper, 1998
  • L’Art en bleu, Helene Bailly Gallery, Paris, 2014
  • Impressionist & Modern Art Exhibition, Waterhouse & Dodd, New York, 2015
  • Age of Elegance: European Paintings, Furniture and Sculpture, Sotheby’s, Hong Kong, 2015
  • Winter Collection, Gladwell & Patterson, Londres, 2019
  • Portraits of France, Gladwell & Patterson, Londres, 2020
  • Henry Moret (1856-1913). De Pont-Aven à l’impressionnisme en Bretagne, Musée des Beaux-Arts de Quimper, 2021

MUSÉES

  • Musée des Beaux-Arts, Boston
  • Musée des Beaux-Arts, Brest
  • Musée des Beaux-Arts, Caen
  • Musée des Beaux-Arts, Libourne
  • Musée des Beaux-Arts, Pont-Aven
  • Musée des Beaux-Arts, Quimper
  • Musée des Beaux-Arts, Rennes
  • Musée de la Cohue, Vannes
  • Musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg
  • Petit Palais, Genève

FONDATIONS

  • Fondation Henry Moret
  • Fondation Louis Vuitton

Les principales publications sur Henry Moret

  • Henry Moret. Aquarelles et peintures, musée de Pont-Aven, 1988 – Catalogue d’exposition
  • André Cariou, Henry Moret, un paysagiste de l’École de Pont-Aven, Éditions du musée des Beaux-Arts de Quimper, 1998
  • Jean-Yves Rolland et Marie Bénédicte Baranger, Henry Moret, Éditions Palantines, 2002
  • Collectif, Henry Moret (1956-1913). De Pont-Aven à l’impressionnisme en Bretagne, Éditions Libel, 2021

Expertise et Estimation des œuvres de Henry Moret

Certaines œuvres de Henry Moret sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Henry Moret afin d’établir une estimation de votre pièce.

Gustave MIKLOS

Gustave Miklos est né en juin 1888 à Budapest et décédé en mars 1967 à Oyonnax à l’âge de 78 ans. Alors qu’il est encore enfant, on décèle chez lui un talent artistique et il est inscrit à l’École nationale royale hongroise des arts et métiers où il étudie sous la direction de László Kimnach. En 1909, Gustave Miklos se rend à Paris afin de poursuivre sa carrière et s’installe à la Ruche, une cité d’artistes bien connue dans la capitale. Il y rencontre Csaky, Léger, ainsi que d’autres grands noms de l’avant-garde parisienne. Malgré sa carrière qui est déjà lancée, Gustave Miklos continue d’étudier dans des ateliers afin d’enrichir son œuvre. L’artiste est d’ailleurs un sculpteur influent connu pour son apport au mouvement Art Déco.

Un sculpteur animalier

Après avoir peint pendant les premières années de sa carrière, Gustave Miklos s’arrête soudainement et s’oriente dès lors vers la sculpture. Sous l’influence de Doucet, l’artiste réalise essentiellement des sculptures en bronze d’animaux, ca qui lui permet de se forger une solide réputation de sculpteur animalier. Pour réaliser ses œuvres, il développe un procédé qui consiste à aborder la forme des animaux qu’il réalise de manière méthodologique et non figurative. Gustave Miklos utilise donc les plans, les volumes, les masses et les lignes pour mettre en valeur l’essence des animaux de manière élégante. Attentif à l’esthétisme de ses œuvres, il n’est pas rare qu’il réalise lui-même sa patine.

Une œuvre multiforme

En plus de ses sculptures qui l’ont rendu particulièrement célèbre, Gustave Miklos s’est également adonné à d’autres activités artistiques. En effet, il est à l’origine de nombreuses gravures ainsi que d’objets décoratifs comme des affiches, des timbres ou encore des écharpes pour lesquels il est moins connu. L’artiste a d’ailleurs pendant un temps embrassé une carrière d’illustrateur. Cette capacité à diversifier sa production artistique confirme le talent très tôt décelé chez Gustave Miklos. 

Œuvres de Gustave Miklos

SCULPTURE-VOLUME

  • Sculpture lumineuse, 29,8 x 23,5 x 22,5 cm, 1924
  • Femme à la coiffe oblique, 34 cm, 1924
  • Deux bêtes affrontées, 23 x 37,7 x 13 cm, 1925
  • Jeune fille à la fleur, 77,8 x 18 x 16,5 cm, 1926
  • Femme voilée, 74,8 x 16,8 x 12,8 cm, 1926
  • Jeune fille, 119 cm, 1927
  • Tête, 66 x 22 x 27,5 cm, 1928
  • Tête de Reine, 70 cm, 1929
  • L’homme et son destin, 74 x 41,5 x 19 cm, 1929
  • Tête de Gorgone, 94 x 90 cm, 1930
  • Les fiancés, dit aussi le couple, 72 x 22 x 13 cm, 1937
  • Tête avec écran, 45 x 10 x 14,5 cm, 1940

DESSIN-AQUARELLE

  • Nu de face, mains jointes, 29 x 21 cm, 1910
  • Femme cubiste, 29 x 21 cm, 1920
  • Projet de sculpture, 25,5 x 12,5 cm, 1921
  • Figure Abstraite, 150 x 53 cm, 1921/24
  • Profil de femme, 22,5 x 17,5 cm, 1922
  • Tête cubiste, 27 x 12 cm, 1922
  • Projet d’ornementation, 17 x 16,5 cm, 1923
  • Masque, 23,5 x 13,5 cm, 1924
  • Totem, 230 x 47,5 cm, 1925
  • Femme baoulé de profil, 47 x 38 cm, 1925
  • Promeneurs, 28 x 18 cm, 1930
  • Portrait de Madame Miklos, 31 x 21 cm, 1943
  • Madame Miklos dans l’atelier de son mari, 29,3 x 19,5 cm, 1943
  • L’homme et la montagne, 27 x 19 cm, 1958

PEINTURE

  • Portrait de la sœur de l’artiste, 92,5 x 73,5 cm, 1913
  • Femme cubiste, 61 x 46 cm, 1913-1914
  • Portrait de jeune femme, 61 x 50 cm, 1914
  • Élégantes au carton à chapeau, 93 x 73 cm, 1919-1923
  • Décor géométrique polychrome, 30 x 27 cm, 1921
  • Adam, 244 x 150 cm, 1926
  • L’indigène, 26,5 x 21 cm, 1928
  • Biche dans un sous-bois, 100 x 140 cm, 1942
  • L’arbre de l’espérance, 33 x 28 cm, 1943
  • Oiseau à la cascade, 26,5 x 20,5 cm, 1950/60

Gustave Miklos, un artiste influent

EXPOSITIONS

  • Exposition Internationale des arts industriels et décoratifs modernes, 1925
  • Galerie de la Renaissance, 1928
  • Gustave Miklos, La quête du beau et de l’harmonie, musée du Peigne et de la Plasturgie, Oyonnax, 2014-2015
  • Gustave Miklos- Le moderniste byzantin. Sculptures, Arts décoratifs, Peinture, Paris, Galerie Fata Libelli, 2014

MUSÉES

  • La Piscine, Musée d’art et d’industrie, Roubaix
  • Musée Royal de Brou, Bourg-en-Bresse
  • Musée du Peigne et de la Plasturgie, Oyonnax
  • Musée d’art moderne, Hyogo

FONDATIONS

  • Barnes Foundation
  • Fondation Septentrion

Les principales publications sur Gustave Miklos

  • Jacques Renoux, Gustave Miklos dans l’ombre de l’atelier Schmied, Le Magazine du bibliophile, 2013
  • Miklos, Le Cahier secret de Gustave Miklos, Fata Libelli, 2013
  • Lynne Thorton, Jean Dunand & his friend, in Apollo, Nr XX, 1973
  • Luc Benoist, Gustave Miklos, sculpteur, Art et Décoration, 1931
  • Félix Marcilhac, Gustave Miklos, Joseph Csaky, Kalman Maklary Fine Arts, 2010
  • L’après Miklos. Une rétrospective pleine d’enseignements, La Voix de l’Ain, 1984
  • Entretien avec G. Miklos, peintre et sculpteur, Le Dauphiné Libéré, 1966
  • F. Calot, L.M .Michon, P.J.Angoulvent, L’Art du livre en France des origines à nos jours, Paris,  Delagrave, 1931

Expertise et Estimation des œuvres de Gustave Miklos

Certaines œuvres de Gustave Miklos sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Gustave Miklos afin d’établir une estimation de votre pièce.

François MORELLET

François Morellet est né en avril 1926 à Cholet et décédé en mai 2016, dans la même ville, à l’âge de 90 ans. Après avoir étudié le russe à l’École des Langues Orientales, le jeune homme travaille dans l’entreprise familiale, une société de jouets pour enfants. Dans le même temps, Morellet se forme à la peinture en autodidacte et entame une carrière artistique dès 1948. Deux ans plus tard, il réalise sa première exposition personnelle à la Galerie Creuze à Paris. Les thématiques principales de François Morellet ont beaucoup évolué au cours de sa carrière mais l’artiste reste surtout connu pour son travail sur le minimalisme et l’art conceptuel.

Des systèmes géométriques

Au cours des premières années de sa carrière, François Morellet réalise essentiellement des œuvres figuratives. En 1950, sous l’influence de Pierre Dmitrienko, il opte finalement pour une esthétique abstraite. L’artiste réalise ses œuvres selon un procédé très précis : chacun de ses choix est défini à l’avance afin de renforcer le contrôle qu’il a sur ses compositions. François Morellet utilise des formes géométriques simples qu’il assemble en les juxtaposant, en les superposant, en les fragmentant ou encore de manière hasardeuse. Les œuvres de l’artiste ne comportent qu’un petit nombre de couleurs appliquées en aplat. Ces systèmes développés par François Morellet ne sont pas sans rappeler ceux proposées par l’Oulipo.

Nouvelle évolution esthétique

À partir des années 60 commence une nouvelle phase expérimentale pour François Morellet. En 1963, il intègre des néons à ses œuvres et joue sur leurs caractéristiques comme l’intensité de l’éclairage, l’allumage instantané, etc. Cinq ans plus tard, en 1968, ce sont désormais des bandes adhésives qu’il installe sur les supports et les lieux. L’objectif est de s’intéresser au rapport entre la perception et l’environnement. À travers son travail, François Morellet souhaite stimuler et parodier de vrais mouvements artistiques. Plus tard, l’artiste ira jusqu’à jouer avec l’espace qui entoure ses œuvres en proposant des « désintégrations architecturales ».

Œuvres de François Morellet

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Album sous portefeuille, 68,6 x 68,6 cm, 1952/75
  • Deux trames, 89°-91°, 80 x 80 cm, 1959/69
  • 3 trames, 83°-90°-95°, 80 x 80 cm, 1959/69
  • ½ Orange ½ Mauve, 80 x 80 cm, 1971
  • 2 Trames : 0°-90°, 80 x 80 cm, 1971
  • 40 000 carrés, 1971
  • 2 trames tirets 60mm x 4mm 0°90, 80 x 80 cm, 1972
  • 3 trames de tirets 60mm x 4mm 0°60°120°, 80 x 80 cm, 1972
  • 5 trames de tirets 60mm x 4mm 0°36°72°108°144°, 80 x 80 cm, 1972
  • 3 Trames de carrés : 1 trame de tirets, 80 x 80 cm, 1975
  • Diagonale-Horizontale, 1975
  • Recso-Verto 0°, 25°, 45°, 2011
  • Trames auto-tamponneuses n°1, 60 x 60 cm, 2011

PEINTURE

  • 2 Trames de lignes perpendiculaires, 60 x 60 cm, 1952
  • 4 Doubles trames 0°-22°5-45°-67°5, 80 x 80 cm, 1958
  • Trames aléatoires, 80 x 80 cm, 1964
  • 2 Trames de tirets 0°90, 140,5 x 140,5 cm, 1971
  • Tirets 0°90°, 140 x 140 cm, 1971
  • 2 trames de tirets 0°90°, 1972
  • 2 trames de grillage -4° + 4°, 80 x 80 cm, 1972
  • Tirets horizontaux décalés, 140 x 140 cm, 1973
  • 2 simples trames 0°10°, 140 x 140 cm, 1974
  • 2 trames de tirets 0°90°, 140 x 140 cm, 1974
  • Tous les 45 mm, tous les 60 mm, 140 x 140 cm, 1975
  • Puissant n°5, 1=9°, 200 x 200 cm, 2004

SCULPTURE-VOLUME

  • 3 grillages superposés, 0°, +15°,-15°, 80 x 80 cm, 1959
  • Sphère-Trames, 36 x 36 x 36 cm, 1962
  • 2 trames de grillages – 3° + 3°, 40 x 40 cm, 1971
  • 3 trames de grillage 0°30°60°, 80 x 80 cm, 1974
  • Free vol n.6, 73 x 97,5 x 1 cm, 1992
  • Un grand angle de néon, 220 x 220 cm, 1993
  • Lunatique brut n°1, 150 x 144 x 29 cm, 1996
  • Tableau 20°-120° neon 0°-110°, 137 x 112,5 cm, 1999
  • Lunatique Neonly 8 Quarts N°1, 262 x 220 cm, 2004
  • Reinforced Concrete 0 -90 -20 -70, 142 x 140 x 3 cm, 2006
  • Contorsions n°12, 108 x 102 cm, 2008
  • Un penchant pour le penché, 2008
  • Enfilade n°1, 184 x 241 cm, 2013

François Morellet, un artiste exposé à l’international

EXPOSITIONS

  • Out of the Blue – Aus heiterem Himmel, Galerie M Bochum, 2008
  • Dessin Sculpture, Daimler Contemporain, Berlin, 2009-2010
  • Œuvres de la Collection, Collection Galerie Von Bartha, Bâle, 2010
  • Kasimir Malevitch & François Morellet : Carrément, Galerie Kamel Mennour, Paris, 2011
  • OpArt = Illusion, Galerie Thomas, Munich, 2011-2012
  • Pour que les murs se souviennent, Galerie Aline Vidal, Paris, 2012
  • François Morellet : C’est n’importe quoi, Galerie Kamel Mennour, Paris, 2014
  • Les archers de la lumière, La galerie du maire, Londres, 2015
  • La confusion des genres, Galerie Mark Müller, Zurich, 2015-2016
  • François Morellet : As regras do jogo, DAN Galeria, São Paulo, 2016
  • Fermer. Écouter le son inaudible de l’œuvre, A Arte Studio Invernizzi, Milan, 2016-2017

MUSÉES

  • Musée d’Art Contemporain, Lyon
  • Hayward Gallery, Londres
  • Centre Pompidou, Paris
  • Musée de Cholet
  • Musée du Louvre, Paris
  • Musée d’arts de Nantes

FONDATIONS

  • Fondation Louis Vuitton
  • Fondation Dia Art

Les principales publications sur François Morellet

  • Serge Lemoine, François Morellet, Waser Verlag, 1986
  • Gérard Denizeau, François Morellet, L’œil, 1993
  • Serge Lemoine, François Morellet, Flammarion, 1996
  • Christian Skimao, Carrément – discrètement, [catalogue], Ville de Montpellier, 2001
  • Marie-Laure Bernadac, Laurent Salomé, Guillaume Fonkenell, François Morellet au Louvre : L’esprit d’escalier, Éditions du Regard, 2010

Expertise et Estimation des œuvres de François Morellet

Certaines œuvres de François Morellet sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de François Morellet afin d’établir une estimation de votre pièce.

Nara YOSHITOMO

Nara Yoshitomo est né en décembre 1952 à Hirosaki. Son enfance dans le Japon d’après-guerre est rythmée par la musique des médias occidentaux et plus précisément de la radio militaire américaine « Far East Network ». Les bandes dessinées, les films d’animation Warner Bros et autres éléments de la culture pop nourrissent son imagination et le poussent à s’intéresser à l’art. C’est dans ce contexte que Nara Yoshitomo intègre l’Université préfectorale des Beaux-Arts et de la musique d’Aichi. Le jeune artiste rejoint ensuite l’Allemagne où il poursuit ses études à la Kunstakademie de Düsseldorf dès 1988. Aujourd’hui, Nara Yoshitomo est une figure incontournable de l’art contemporain.

Des figures enfantines à la croisée des cultures occidentales et japonaises

Le Pop Art est un des premiers mouvements par lesquels Nara Yoshitomo a été influencé. C’est d’ailleurs à l’occasion de l’émergence de ce mouvement au Japon dans les années 90 qu’il apparaît pour la première fois dans le monde de l’art. Il travaille alors autour d’une synthèse du Pop Art et des cultures populaires japonaises. D’une apparente simplicité, ses peintures et sculptures représentent souvent des enfants ou des animaux avec des traits caricaturaux. Ses sujets, parfois armés de couteaux ou de dents de scie, semblent souvent porter des expressions de haines. Pourtant, Nara Yoshitomo a toujours affirmé que ces enfants étaient pour lui des enfants parmi tant d’autres avec lesquels on pouvait s’amuser.

Évolution des thèmes de prédilection de l’artiste

L’imagerie ainsi créée par Nara Yoshitomo est en réalité le reflet d’une enfance bercée par le manga mais aussi par une grande solitude. En effet, ses parents appartenant au milieu ouvrier, il était souvent amené à rester seul, ce qui l’a poussé à développer une grande créativité. Ses sujets font donc en quelque sorte écho à sa propre enfance. Les images d’horreur qu’il intègre lorsqu’il représente ces enfants innocents traduisent sa réaction aux conventions sociales rigides du Japon. Récemment, Nara Yoshitomo a pris un tournant plus méditatif en construisant ses œuvres de manière lente et méthodique afin de trouver « le meilleur moyen ».

Œuvres de Nara Yoshitomo

ESTAMPE-MULTIPLE

  • In the Floating World, 41,3 x 28,5 cm, 1959
  • In the Floating World, 29,5 x 41,5 cm, 1999
  • Guitar Girl (no. YNF3776), 49,8 x 40 cm, 2003
  • Fucking Politics! 49,8 x 40 cm, 2003
  • S.O.S. 42 x 29,5 cm, 2010
  • Poindexter, 42 x 29,5 cm, 2010
  • Walk On, 41?5 x 28,5 cm, 2010
  • After the Acid Rain, 55,5 x 44,5 cm, 2010
  • Broken Treasures, 42,2 x 29,2 cm, 2012
  • Damn it All, 41,8 x 29,2 cm, 2012
  • Just a Little Bit, 41,9 x 29,8 cm, 2013
  • Balance girl, 76,4 x 52,5 cm, 2014
  • Tell Me Why, 42 x 29,5 cm, 2015
  • Dream Time, 42 x 29,5 cm, 2015

DESSIN-AQUARELLE

  • Lonesome Puppy, 1996
  • I’m getting hungry in the water, 48,5 x 35,5 cm, 1998
  • Slash with a knife, 36 x 22,3 cm, 1998
  • Fuck the Rotten World, 30,5 x 22,5 cm, 2002
  • Daydreamer, 156,5 x 136,5 cm, 2003
  • Attention, 148,3 x 136,5 cm, 2003
  • Peace on Your Feet, 132,4 x 115,9 cm, 2004
  • I’m sucked into an abyss, 42 x 29,7 cm, 2006
  • Greeting for Birds, 30 x 42 cm, 2006
  • Your on Trial, 42 x 30 cm, 2006
  • Live for Moment, 41,9 x 29,5 cm, 2006
  • OMG!, 32 x 32 cm, 2012
  • Magic Carpet, 162 x 162 cm, 2012
  • Lone Star, 31,5 x 31,5 cm, 2012
  • With the Skull Broach, 47 x 44 cm, 2014
  • Tokio Tokio, 24 x 34 cm, 2021

PEINTURE

  • Lampflower Girl, 150,3 x 140 cm, 1993
  • Hothouse Doll, 119,8 x 109,9 cm, 1995
  • Be Happy, 76 x 76 cm, 1995
  • Nice to see you again, 180 x 150 cm, 1996
  • Frog Girl, 120 x 111 cm, 1998
  • Knife behind back, 234 x 208 cm, 2000
  • Missing in Action, 165 x 150 cm, 2000
  • Angry Blue Boy, 198 x 193 cm, 2008
  • Girl in the moon, 250 cm, 2008
  • Under the Hazy Sky, 194,8 x 162 cm, 2012
  • Can’t Wait ‘till the Night comes, 193,2 x 183,2 cm, 2012
  • Oddly Cozy, 194 x 161,9 cm, 2013
  • Wish World peace, 194 x 162,2 cm, 2014

Yoshitomo Nara, une figure de l’art contemporain partout dans le monde

EXPOSITIONS

  • Yoshitomo Nara + Graf, CAC Málaga, 2007-2008
  • Asian Contemporary Art, Rudolf Budja Gallery, Salzburg, 2008
  • Walking in My Mind, Southbank Centre, Londres, 2009
  • Takashi in Murakami: Ne Day, Artists for Japan, Gagosian Gallery, New York, 2011
  • Asia Week at Pace Prints, New York, 2012
  • The Warm River of Spring, Soka Art Center, Beijing, 2013
  • Horizon that appears out of the seepy woods, Stephen Friedman Gallery, Londres, 2016
  • Man, The Unknow, Tokyo Opera City Art Gallery, 2016-2017
  • The Life of Animals in Japanese Art, National Gallery of Art, Washington, 2019
  • The Cornerstone, Kwai Fung Hin Art Gallery, Hong Kong, 2021
  • Art Encounters: Ally is a Verb, Rollins Museum of Art, Florida, 2022

MUSÉES

  • Walker Art Centre, Minneapolis
  • Weisman Art Museum, Minneapolis
  • Mil City Museum, Minneapolis
  • Minneapolis Sculpture Garden , Minneapolis
  • Minneapolis College of Art and Design
  • The Museum of Russian Art, Minneapolis

FONDATIONS

  • Yoshitomo Nara Fondation
  • Hall Art Foundation

Principales publications sur Yoshitomo Nara

  • Yoshitomo Nara, Yoshitomo Nara in His Own Words, translated by Yuan Jing and Tang Shi, 2022
  • Ferren Gipson, The Ultimate Art Museum, Phaidon Press, 2021
  • Jung-Ah Woo, Today, The picture Speaks, Humanist Books, 2018
  • Trent Morse, Ballpoint Art, Laurence King, 2016
  • David Hickey, Everything falls faster than an anvil (exhibition catalogue), Pace London, 2014

Expertise et Estimation des œuvres de Nara Yoshitomo

Certaines œuvres de Nara Yoshitomo sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Nara Yoshitomo afin d’établir une estimation de votre pièce.

Georgia O’KEEFFE

Georgia O’Keeffe est née en novembre 1887 dans le Wisconsin et décédée en mars 1986 au Nouveau Mexique. Dès l’âge de 12 ans, la jeune fille affirme son désir d’embrasser une carrière artistique et intègre en 1905 la School of Art Institute of Chicago puis l’Art Students League de New York pour y recevoir un enseignement académique. Après une courte pause de quatre ans, Georgia O’Keeffe reprend son activité de peintre et fait évoluer son style au contact d’Arthur Wesley Dow qui sera pour elle une grande source d’inspiration. Georgia O’Keeffe est une des peintres modernistes et précisionnistes les plus influentes du XXe siècle.

Une appropriation de l’art abstrait

Pendant les premières années de sa carrière, Georgia O’Keeffe a expérimenté l’art abstrait. À l’époque, de nombreux artistes réinventaient la peinture en l’utilisant davantage pour exprimer des sentiments et des idées à travers des formes et des couleurs, que pour représenter des scènes ou des paysages. Mais plus que de simplement s’intéresser à l’abstraction, Georgia O’Keeffe va se l’approprier en développant un langage personnel qui combine abstrait et réalisme. Cette esthétique propre à l’artiste lui permet de réaliser des compositions qui représentent des paysages avec une atmosphère particulière et étrange. C’est le cas dans sa peinture Black Mesa Landscape, New Mexico (1930). Les paysages, ruraux et urbains, sont en effet le sujet de prédilection de Georgia O’Keeffe.

Une importante reconnaissance

Lorsqu’en 1949 Georgia O’Keeffe s’installe définitivement au Nouveau-Mexique où elle se plaît à peindre les nuages qu’elle a pu observer durant son voyage en avion. En reconnaissance de son travail, elle est nommée membre de l’Académie américaine des Arts et des Lettres (1962), puis de l’Académie des Arts et des Sciences (1966). Malgré des troubles de la vue survenus dans les années 70, l’artiste continuera de peindre jusqu’en 1984. En 1997, un musée portant son nom est inauguré à Santa Fe et quelques années plus tard sa maison à Abiquiú est déclarée National Historic Landmark. Georgia O’Keeffe laisse derrière elle une œuvre prolifique et un style minutieux et moderniste.

Œuvres de Georgia O’Keeffe

PEINTURE

  • Lake George Reflection, 147,3 x 86,4 cm, 1921/22
  • Lake George with White Birch, 64,7 x 54 cm, 1921
  • A Street, 122,6 x 76,2 cm, 1926
  • The Red Maple at Lake George, 91,4 x 76,2 cm, 1926
  • White Calla Lily, 81,3 x 43,2 cm, 1927
  • Calla Lilies with red Anemone, 122 x 75 cm, 1928
  • Black Cross with Stars and Blue, 101,5 x 76 cm, 1929
  • Near Abiquiu, New Mexico, 40,6 x 91,4 cm, 1931
  • Nature Forms – Gaspé, 25,7 x 61 cm, 1932
  • Jimson Weed/White Flower No. 1, 121,9 x 101,6 cm, 1932
  • Pink Spotted Lily, 30,5 x 25,4 cm, 1936
  • Crab’s Claw Ginger Hawaii, 48,3 x 40,6 cm, 1939

DESSIN-AQUARELLE

  • Pink and Green, 40,6 x 35,5 cm, 1922
  • Sun Water Main, 48,3 x 64,1 cm, 1922
  • Lake George in Woods, 43,2 x 36,2 cm, 1922
  • Two Calla Lilies Together, 40,6 x 25,4 cm, 1923
  • Slightly Open Clam Shell, 47 x 33 cm, 1926
  • East River with Sun, 27,9 x 71,1 cm, 1926
  • Porcelain Rooster, 38,1 x 20,6 cm, 1929
  • Pink Roses and Larkspur, 40,6 x 30,5 cm, 1931
  • Indian Beads, 62,9 x 47,6 cm, 1934
  • A White Camellia, 54,6 x 69,9 cm, 1938/39
  • Beauford Delaney, 62,9 x 47 cm, 1943
  • Goat’s Horns with Blue, 71,1 x 90,2 cm, 1945
  • Brooklyn Bridge, 101,3 x 74,9 cm, 1949

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Drawings, 73,5 x 54,5 cm, 1968
  • Plate VI, from Georgia O’Keeffe Drawings, 48 x 63 cm, 1968
  • Save our Planet Save Our Air, 63 x 91 cm, 1971
  • Santa Fe Chamber Music Festival, 57 x 48 cm, 1973
  • White Shell with Red, 51 x 66 cm, 1977
  • Cow’s Skull: Red White and Blue, 45,5 x 50,5 cm
  • Black Cross: New Mexico, 64 x 49 cm
  • Abstraction blanc rose, 30 x 40 cm
  • Poppies in a beige Vase, 116 x 84 cm
  • Le grand arbre, 46 x 57 cm
  • New York night, 28,5 x 59,5 cm

Georgia O’Keeffe, une artiste très appréciée

EXPOSITIONS

  • Twentieth-Century Modernism, Musée des Beaux-Arts, Boston, 2008
  • Georgia O’Keeffe and the Camera: The Art of Identity, Musée des Beaux-Arts, Portland, 2008
  • Georgia O’Keeffe : Beyond Our Shores, Georgia O’Keeffe Museum, New Mexico, 2009
  • Modernist Photography 1910-1950
  • America Moderns, 1910-1960: From O’Keeffe to Rockwell, Oklahoma City Museum of Art, 2012-2013
  • This is Not America: Resistance, Protest and Poetics, ASU Art Museum, Arizona, 2013-2014
  • American Legends: From Calder to O’Keeffe, Whitney Museum of American Art, Greenwich Village, 2012-2014
  • Picturing the Americas, Art Gallery of Ontario, Toronto, 2015
  • America is Hard to See, Whitney Museum of American Art, Greenwich village, 2015
  • Georgia O’Keeffe, Kunstforum Wien, Vienne, 2016-2017

MUSÉES

  • Georgia O’Keeffe Museum, Santa Fe
  • Centre Georges-Pompidou, Paris
  • Brooklyn Museum, New York
  • Musée Amon Carter, Fort Worth
  • Art Institute of Chicago
  • Musée d’Art Moderne de San Francisco
  • Metropolitan Museum of Art, New York
  • Milwaukee Art Museum

FONDATION

  • Fondation Beyeler, Riehen, Suisse.

Les principaux ouvrages sur Georgia O’Keeffe

  • Lynes, Barbara Buhler, Georgia O’Keeffe: Catalogue raisonné, Washington, DC : Galerie nationale d’art, 1999
  • Giboire, Clive, Avec amour, Géorgie : la correspondance complète de Georgia O’Keeffe et Anita Pollitzer, Simon & Schuster, 1990
  • Buhler Lynes, Barbara, Georgia O’Keeffe et ses maisons : Ghost Ranch et Abiquiú, Harry N. Abrams, 2012
  • Hiver, Jeanette, Je m’appelle Géorgie : un portrait. First Voyager Books, 1998

Expertise et Estimation des œuvres de Georgia O’Keeffe

Certaines œuvres de Georgia O’Keeffe sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Georgia O’Keeffe afin d’établir une estimation de votre pièce.

Pierre PAULIN

Pierre Paulin est né en juillet 1927 à Paris et décédé en juin 2009 à Montpellier à l’âge de 81 ans. Neveu du designer automobile Georges Paulin et du sculpteur Freddy Stoll, il grandit en étant passionné par la création. C’est dans ce contexte qu’il intègre plus tard un atelier de céramique à Vallauris puis de sculpture sur pierre en Bourgogne. Suite à une blessure, il renonce à sa carrière de sculpteur et intègre l’atelier de Marcel Gascoin à l’école de design Camondo. Après ses premiers succès, Pierre Paulin voyage aux États-Unis et en Scandinavie, pays dans lesquels il rencontre des artistes qui l’inspirent dans la mise au point de son style.

Une approche en vogue et très appréciée

Dans les années 1950, Pierre Paulin entame ses premières collaborations avec Thonet et Artifort. Ensemble, ils créent les chaises Mushroom (1959), Tongue (1963) et Ribbon (1966). Ces créations rencontrent immédiatement un immense succès et deviennent des classiques très recherchés. Elles dévoilent l’approche avant-gardiste, éclectique et sculpturale de Paulin qui était alors en vogue, et présentent des lignes basses qui leur donne une perspective plutôt décontractée. En 1975, il conçoit aussi la chaise Pacha Lounge qui offre un extrême confort ainsi qu’un sentiment d’intimité rendu possible grâce à l’absence de pieds. Le style de Pierre Paulin a été particulièrement apprécié, notamment par Georges Pompidou et François Mitterrand pour lesquels il a redécoré certaines parties du Palais de l’Élysée.

La discrétion malgré le succès

Pierre Paulin a toujours tenu à rester discret sur son succès. En effet, il n’a jamais cherché à promouvoir ses produits par quelque moyen que ce soit. Pourtant, les récompenses et les hommages à son travail ont été nombreux. En 1987, il a reçu le grand prix national de la Création industrielle. Aussi, pour célébrer ses 80 ans, une exposition lui a été consacrée en 2007 à la Villa Noailles à Hyères-les-Palmiers. Dans le même temps, un livre retraçant l’histoire de ses créations a également été publié. Pierre Paulin a, tout au long de sa carrière, été un designer très apprécié.

Œuvres de Pierre Paulin

MOBILIER

  • Bureau CM141, 72 x 127 x 63 cm, 1953
  • Bureau rectangulaire modèle CM174, 71 x 98 x 54 cm, 1958
  • Fauteuil de bureau modèle CM197, 77 x 63 x 52 cm, 1958
  • Banquette, 76 x 189 x 67 cm, 1960
  • Chaise Orange Slice,  70 x 82 cm, 1960
  • Chaise Tulipe (grand modèle), 97 x 84 x 83 cm, 1965
  • Chaise Tulipe (petit modèle), 71 x 70 x 62 cm, 1965
  • Fauteuil Ribbon, 72 x 93 x 73 cm, 1966
  • Chaise F572, 76 x 76 x 71 cm, 1967
  • Chaise ABCD, 56 x 87 x 74 cm, 1968
  • Canapé Élysée, 63 x 233 x 90 cm, 1972

LUMINAIRE

  • Appliques, 11 x 8 x 29 cm, 1950
  • Fauteuil de repos Butterfly, 63 x 78 x 65 cm, 1954
  • Lampe de bureau, 45 cm, 1960
  • Grand lustre Dokidoki, 70 x 180 cm, 1961
  • Lampadaire pour le Mobilier National, 155 x 30 cm, 1969
  • Lampadaire de parquet, 155 cm, 1970
  • Verre et Lumière, 160 cm, 1970
  • Lampadaire Élysée dit Bouclier, 161,5 x 35 x 29 cm, 1972
  • Appliques Élysée, 52 x 32 x 19 cm, 1973
  • Lampadaire Élysée, 181 x 30 cm, 1973
  • Lustre Ondée du matin, 244 x 184 cm, 2007
  • Lampadaire Élysée dit Sucette, 151 cm

TAPISSERIE

  • Tapis rouge No 12, 210 x 210 cm, 2002
  • Tapis “Painting Dutchman”, 218 x 222 cm
  • Tapis à motifs géométriques en reliefs, 224 x 200 cm
  • Tapis de forme circulaire inscrite dans un carré, 220 x 220 cm
  • Tapis, imbrication stylisée de tapis carrée e circulaire, motifs géométriques, 224 x 200 cm

Pierre Paulin, un artiste exposé partout dans le monde

EXPOSITIONS

  • Mobi-Boom: L’explosion du design in France (1945-75), Musée des Arts Décoratifs, 2010-2011
  • Liberty, Equality, and Fraternity, The Wolfsonian- FIU, Miami, 20112012
  • Pop Art Design, Moderna Museet, Stockholm, 2013
  • Pierre Paulin : Trop tard, Galerie Emmanuel Herve, Paris, 2016
  • Art & Design, The Fine art Society, Londres, 2016
  • Rien ne nous appartient : Offrir, Pernod Ricard Fondation, Paris, 2017
  • The Tyranny of Distance, Fahrenheit, Los Angeles, 2018
  • As I Like, Galerie Alain Gutharc, Paris, 2019
  • Déjà-Vu: Le Design Dans Notre Quotidien, MAMC Saint-Étienne, Saint-Priest-en-Jarez, 2021
  • Formes Utiles. A new generation of French designers, Demisch Danant, New York, 2022
  • Chez Soi, Galerie Kreo, Londres, 2022

MUSÉES

  • Centre Pompidou, Paris
  • Museum of Modern Art, New York
  • Maison Rouge – Musée des vallées cévenoles, Saint-Jean-du-Gard

Principales publications sur Pierre Paulin

  • Stéphane Laurent, Pierre Paulin 1927-2009, Encyclopaedia Universalis
  • Nadine Descendre, Pierre Paulin, Éditions Albin Michel, 2014
  • Myriam Zuber-Cupissol, Pierre Paulin : Le Design au pouvoir, Éditions RMN 2008
  • Patrick Favardin et Guy Bloch-Champfort, Les décorateurs des années 60-70, Éditions Norma, 2007
  • Élisabeth Védrenne, Pierre Paulin, Éditions Dis-Voir, 2001
  • Charlotte Fiell et Peter Fiell, Design of the 20th Century, Éditions Taschen, 1999
  • Anne Chapoutot, Pierre Paulin : un univers de formes, Éditions du May, 1992

Expertise et Estimation des œuvres de Pierre Paulin

Certaines œuvres de Pierre Paulin sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Pierre Paulin afin d’établir une estimation de votre pièce.

Pham HAU

Pham Hau est né en 1903 dans le village de Dong Ngac au Vietnam et décédé en 1995 à l’âge de 92 ans. Le jeune homme est immergé dans le monde des beaux-arts après son mariage, lorsqu’il rencontre le peintre Nam Son, ami du père de sa femme. En 1929, Pham Hau se présente ainsi à l’examen d’entrée de l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Indochine dont Nam Son est un des fondateurs. Après l’obtention de son diplôme, il fait partie d’un groupe de peintres avant-gardistes avec lesquels il explore de nouvelles perspectives. Très rapidement, Pham Hau devient un artiste très recherché par les grandes familles vietnamiennes et par le public colonial français.

Une grande maîtrise technique

Pham Hau s’est distingué par l’association qu’il fait des techniques occidentales aux techniques de la tradition orientale. Il se forme ainsi auprès de Joseph Inguimberty au travail de la laque et, ensemble, ils expérimentent des mélanges de laque et de résine de pin. La matière ainsi créée permet d’obtenir de nouveaux effets avec une application de plusieurs couches successivement poncées. Malgré ses grandes qualités de peintre, le moyen d’expression privilégié de Pham Hau était la laque. Au cours de sa carrière, il a exploré de nouveaux pigments et de nouvelles associations notamment avec les coquilles d’œufs. C’est cette capacité à créer et cette grande technicité qui ont fait de lui un des peintres vietnamiens les plus célèbres.

Un immense hommage aux traditions artistiques vietnamiennes

Les œuvres de Pham Hau rendent souvent hommage à la nature. En effet, la végétation, les roches, les cerfs, les pagodes et la baie d’Ha Long sont des éléments que l’on retrouve à profusion dans son travail. Le symbolisme asiatique fait partie intégrante de l’esthétisme qu’il a développé durant sa carrière.  L’artiste n’hésite pas à proposer des réinterprétations contemporaines de certains éléments bien connus de l’iconographie orientale. Véritable gardien des traditions artistiques vietnamiennes, Pham Hau se plaît à mettre en valeur les paysages luxuriants de sa terre natale. Ses œuvres symbolistes et poétiques doivent être interprétées dans l’esprit des années 1930/1940 pour en saisir tout le sens.

Œuvres de Pham Hau  

PEINTURE

  • View of a Famous Old Pagoda’s landscape in North Vietnam, 104 x 183 cm, 1930
  • Pagodes dans un paysage du Tonkin, 105 x 185 cm, 1934/36
  • Young Cowherds in Tonkinese Landscape, 80 x 151 cm, 1938
  • View Of A North Vietnamese Landscape, 96 x 30,5 cm, 1938
  • Cerfs et biches dans la Moyenne région, Tonkin, 152 x 216 cm, 1938
  • Golden Sunset over Halon Bay, 100 x 198 cm, 1938/45
  • Nine Carps in the Water, 180 x 198 cm, 1939/40
  • Paysage aux jonques, 104 x 197,6 cm, 1943
  • Villageoises au bord d’un étang du Tonkin, 122,5 x 201 cm, 1949
  • Scène d’aquarium avec des poissons rouges d’abondance, 200 x 100,5 cm, 1950/60
  • A Family of Deer in a Forest, 100 x 279 cm
  • Alentours du fleuve Rouge, Tonkin, 124 x 198 cm
  • Deer and Stags in the Forest, 155,5 x 213 cm
  • La baie d’Along, 75 x 120 cm

DESSIN-AQUARELLE

  • Femmes musiciennes, 81 x 90 cm, 1933
  • A Market Scene in Hanoi, 32 x 44 cm, 1934
  • View of a Village Near Hanoi, 32 x 44 cm, 1934
  • La fille de l’artiste, 30,5 x 23 cm, 1946
  • Portrait d’une jeune femme, 31 x 45 cm
  • Sampans sur le fleuve Rouge, 31,5 x 39 cm
  • Village flottant en bas de la Montagne de Luan Duang, 32 x 44 cm

OBJETS

  • Palace in a landscape, 48 x 25 x 8 cm, 1935/40
  • Paysage de la Moyenne région de Tonkin, 36 x 13 x 7 cm, 1939
  • Water Pond in a Vietnamese Village Scene, 46 x 23,5 x 8,5 cm, 1939/40
  • Boîte, décor de maison dans un paysage montagneux, 6,5 x 36 x 13 cm
  • Coffret, décor d’un palais dans une nature luxuriante, 8 x 48 x 24,5 cm
  • Grand coffret rectangulaire, couvercle à décor d’un village tonkinois rouge et or, 8,5 x 23,5 x 46 cm

Pham Hau, un artiste peu exposé

EXPOSITIONS

  • Maison d’information Trang Tien, 1944
  • Maison d’information Trang Tien, 1949
  • MoveObjects On, The Plumb, Toronto, 2021

Expertise et Estimation des œuvres de Pham Hau

Certaines œuvres de Pham Hau sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Pham Hau afin d’établir une estimation de votre pièce.

Michelangelo PISTOLETTO

Michelangelo Pistoletto est né en juin 1933 à Biella en Italie. Fils d’un restaurateur de tableau, il renforce ses connaissances artistiques grâce à sa période d’apprentissage dans l’atelier de son père et à la formation en graphisme publicitaire qu’il réalise en même temps, dans l’école d’Armando Testa. C’est donc à la fin des années 1950 que Michelangelo Pistoletto réalise ses premières peintures figuratives et autoportraits. Sa première exposition personnelle a eu lieu à la Galleria Galatea de Turin. L’artiste a produit une œuvre prolifique et diversifiée, ce qui lui a valu un important succès sur la scène internationale. Michelangelo Pistoletto a d’ailleurs été plusieurs fois récompensé notamment en 2003 lorsqu’il a reçu un Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière à la Biennale de Venise.

Des autoportraits aux peintures miroirs 

Durant les premières années de sa carrière, Michelangelo Pistoletto s’est spécialisé dans la réalisation d’autoportraits pour lesquels il remplaçait la toile par de l’acier poli et recouvrait ses fonds de peinture métallique. Au début des années 1960, l’artiste a créé ses premières peintures miroirs grâce auxquelles il a révolutionné l’univers artistique. En peignant de cette manière, Pistoletto propose d’associer ses compositions à la réalité en constante évolution qui s’offre au miroir. Il modifie profondément la perspective artistique traditionnelle en reflétant le spectateur dans le cadre de son œuvre. À partir de cette période, les surfaces réfléchissantes apparaissent régulièrement dans les œuvres de Michelangelo Pistoletto.

L’Arte Povera

Vers 1965, Michelangelo Pistoletto réalise ses premières œuvres sculpturales qu’il nomme Minus Objects (1965-1966). Pour les fabriquer, l’artiste utilise des matériaux de récupération peu coûteux afin de dénoncer la marchandisation de l’art. Cette pratique donne naissance à une expression libératrice qui explore la relation réciproque entre l’art et l’objet. Dans un premier temps inspiré par l’influence américaine du post-Pop art, le travail de Michelangelo Pistoletto a très largement contribué à l’émergence de l’Arte Povera italienne. Une de ses œuvres les plus connues est son Muretto di stracci (1967) qui est une tapisserie exotique mélangeant briques et chutes de tissus. 

Œuvres de Michelangelo Pistoletto

ESTAMPE-MULTIPLE

  • Pittore, 250,3 x 125,3 cm, 1962/82
  • Scaletta di legno, 150 x 125 cm, 1962/83
  • Paolo Mussat Sartor, 125 x 70 cm, 1962/88
  • Maria a colori, 228,7 x 125 cm, 1962/93
  • La Ragazza della scala, 250,5 x 125,1 cm, 1962/2005
  • Uomo che spara, 230 x 120 cm, 1973
  • La Gabbia, 230 x 500 cm, 1962/7
  • Uomo che inchioda il filo spinato, 125 x 125 cm, 1974
  • Arp su un mobile di Marcel Duchamp, 100 x 70 cm, 1974
  • Turista che mangia un panino, 120 x 230 cm, 1975
  • Calzino verde appeso, 230 x 120,5 cm, 1976
  • La folla, 125 x 150 cm, 1978
  • Pittrice rossa con pantaloni scuri, 150 x 125 cm, 1989

PEINTURE

  • Figura su sfondo nero, 170 x 150 cm, 1961
  • Gruppo di persone, 180 x 124 cm, 1962
  • Amanti, 230 x 120 cm, 1962/66
  • Cane che sbadiglia, 200,3 x 119,7 cm, 1962/67
  • Bottiglia per terra, 229,8 x 120 cm, 1963
  • Scultura di Chamberlain, 120 x 100 cm, 1965
  • Donna nuda al telefono, 215,2 x 120 cm, 1965
  • Boy with a dog, 220 x 120 cm, 1965
  • Biennale 66, 230,2 x 120 cm, 1966
  • Violet dog, 225 x 115 cm, 1968
  • Lei e Lui- Maria e Michelangelo, 230 x 120 cm, 1968
  • Donna seduta che prende il the, 230 x 120 cm, 1971

SCULPTURE-VOLUME

  • La Stufa di Oldenburg, 200 x 120 cm, 1965
  • Cane allo Specchio, 72 x 27,5 x 52 cm, 1971
  • Divisione dello specchio, 180 x 200 x 2 cm, 1979
  • Una Nota, 154 x 103,5 cm, 1980
  • La radio è capovolta la voce è dritta, 1980
  • Der Spiegel art-taxi, 87 x 33 x 25 cm, 1982
  • Lampe Tutti Designers, 150 x 71 cm, 1989
  • Tutti Designer Wall Light, 75 x 75 cm, 1989
  • Le miroir comme tableau, 23 x 23 cm, 1992
  • Metrocubo d’infinito, 120 x 120 x 120 cm, 1996
  • Oggetti in meno – Souvenir, 1997
  • Prima scena – miniatura, 37,5 x 45 cm, 2009

Michelangelo Pistoletto, un artiste réputé partout dans le monde

EXPOSITIONS

  • Ensemble, Institut d’Art Contemporain, Philadelphia, 2007
  • Level 2 Gallery : Stutter, Tate Modern, Londres, 2009
  • Michelangelo Pistoletto : Cittadellarte, Philadelphia Museum of Art, 2010-2011
  • Synthesis 3D: Artist Multiples, Minneapolis Institute of art, 2012-2013
  • A Lesson in Sculpture with John Latham, Henry Moore Institute Galleries, Leeds, 2016
  • Colori. The Emotions of Color in Art, Castello Di Rivoli Museum of Contemporary Art, Turin, 2017
  • Michelangelo Pistoletto : Scaffali, Simon Lee Gallery, Londres, 2018
  • Truc à Faire, Galleria Continua, Paris, 2021
  • Di Tutti I Colori, Galleri Continua, Rome, 2021-2022
  • Vita Nuova : New challenges for art in Italy 1960-1975, MAMAC Nice, 2022
  • Michelangelo Pistoletto, Simon Lee Gallery, Londres, 2022

MUSÉES

  • Centre Georges Pompidou, Paris
  • Musée du Louvre, Paris
  • Musées royaux des Beaux-Arts, Bruxelles
  • Guggenheim Museum, New York
  • Musée d’Art contemporain, Lyon
  • Philadelphia Museum of Art
  • Contemporary Museum of Bosnia, Sarajevo

FONDATIONS

  • Fondation François Pinault
  • Fondation Pistoletto

Principaux ouvrages sur Michelangelo Pistoletto

  • Germano Celant, Un’avventura internazionale, Charta, 1993
  • Der schwarze Mann. Die unerträgliche Seite. Traduit en allemand par Johannes Schlebrügge, Pakesch und Schlebrügge, Vienne 1997
  • Michel-Ange Pistoletto. Acter, 2000
  • Michelangelo Pistoletto, Lo specchio del Paradiso. Dialogo con Achille Bonito Olivia. In Alfabeta n.6 janvier-février 2011
  • Manifeste pour le troisième paradis. Omnithéisme et démocratie, Arles, Actes Sud, 2013
  • Impliquonsnous ! Dialogue pour le siècle, avec Edgar Morin, Arles, Actes Sud, 2015

Expertise et Estimation des œuvres de Michelangelo Pistoletto

Certaines œuvres de Michelangelo Pistoletto sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Michelangelo Pistoletto afin d’établir une estimation de votre pièce.

Giò PONTI

Giò Ponti est né en novembre 1891 à Milan et décédé en septembre 1979, à Milan également, à l’âge de 87 ans. Étudiant en architecture à l’École polytechnique de Milan, ses études sont brièvement interrompues par la Première Guerre mondiale durant laquelle il combat sur le front. Une fois diplômé, le jeune homme s’associe à Emilio Lancia avec lequel il ouvre un atelier d’architecture à Milan en 1927. Jusqu’en 1938, Ponti travaille ensuite avec la marque de céramique Richard Ginori, constitue son premier emploi dans le secteur du design industriel et a durablement façonné sa vision du lien entre design et industrie. Giò Ponti est souvent considéré comme le développeur de l’architecture moderne et du design moderne en Italie.

Une réappropriation des traditions classiques

Giò Ponti a été à l’origine d’une collection prolifique de meubles. À travers ses créations, il propose un design avant-gardiste en défendant le rapprochement entre artisanat et industrie. L’artiste est d’ailleurs le premier à introduire l’idée de gammes d’ameublement d’intérieur à la fois sophistiquées et économiques, démocratiques et modernes. Les meubles conçus par Giò Ponti sont reconnaissables car ils font écho au mouvement néoclassique « Novecento Italiano » alors en vogue à Milan. Il revisite la tradition classique et expérimente sa propre interprétation de la maison italienne. En 1928, Giò Ponti fonde avec Gianni Mezzocchi la revue Domus qui sera une référence en matière d’architecture et de décoration. 

Une œuvre diverse et prolifique

Dans les années 1930, le travail d’architecture de Giò Ponti s’oriente davantage vers le rationalisme et le modernisme. Il utilise des matériaux et des technologies contemporaines, toujours en faisant appel à des éléments néoclassiques. Ponti manifeste également un vif intérêt pour les arts décoratifs, mais également pour la peinture et la scénographie. Les années 1940 lui offrent l’opportunité d’étendre sa carrière architecturale en participant entre autres à l’aménagement intérieur du Palazzo del Bo de l’Université de Padoue. Tout au long de sa carrière, Giò Ponti a voyagé et a pu collaborer avec les meilleurs designers du monde afin de créer son propre répertoire iconographique. Sa créativité continue d’influencer les designers d’aujourd’hui.

Œuvres de Giò Ponti

MOBILIER

  • Low table, designed for the Contini Bonacossi residence, Quadreria Moderna, Villa Vittoria, Florence, 41,5 x 226,7 x 74,2 cm, 1927
  • Tavolo basso, 226 x 42 x 75 cm, 1930
  • Unique armchairs, 77,3 x 63 x 78 cm, 1930
  • Wingback Chairs, 101 x 71,8 x 93,3 cm, 1947
  • Bureau Bookcase, 220 x 101 x 58 cm, 1950
  • Study – Centre Table, 76,5 x 180,5 x 79,5 cm, 1950
  • Illuminated sideboard, 118,5 x 280,5 x 55,5 cm, 1950
  • Executive desk, 77,8 x 210,2 x 79,5 cm, 1951
  • Occasional Table, 38,3 x 80 cm, 1954
  • Arlecchino coffee table, executed for a private commission, Milan, 37,5 x 81,5 cm, 1956
  • Dining Table, 77,2 x 299,9 x 110 cm, 1959

OBJETS

  • Vaso delle Donne e dei Fiori, 49,5 x 41 cm, 1924
  • Passegiata archeologica vase with cover, 59 cm, 1924
  • Vaso delle Donne e Delle Architetture, 49 cm, 1924/25
  • Ospitalità and Vestale, 29 cm, 1926/29
  • La passioni prigioniere Urn & cover, 50 cm, 1927
  • Important and monumental Le Funi urn, 48 x 40,5 cm, 1927
  • Covered Vase, 63,5 x 36,8 cm, 1928
  • La cinversazione classica vase with cover, 57 cm, 1929
  • Wall mirror 1998, 74,6 x 67,7 cm, 1950
  • Set of door and window furniture handles, 1951
  • Prototype teapot, 13 x 46,7 x 10,2 cm, 1956
  • Diamond flatware service, 27,3 cm, 1958

LUMINAIRES

  • Table lamp, 29 x 27 cm, 1930
  • Early ceiling light, 50 x 50 cm, 1931
  • Wingback armchairs, 67 x 87 x 101 cm, 1947
  • Wall lights with niches, 60,1 x 32 x 15 cm, 1950
  • Lampadaire à trois lumières, 129 x 23 cm, 1950
  • Sole ceiling or wall lights, 11 x 89 x 89 cm, 1957
  • Ceiling and wall lights, 11,5 x 96,5 x 38 cm, 1958
  • Set of star-shaped lights, 10,4 x 153,5 x 83,9 cm, 1960
  • Monumental chandelier, 59 x 208 cm, 1965
  • Lustres à quatorze lumières, 105 x 120 cm, 1967
  • Proteo Table Lamp, 32,4 x 20 x 35,6 cm, 1967

Giò Ponti, un artiste à la renommée internationale

EXPOSITIONS

  • Design is a State of Mind, Serpentine South Gallery, Londres, 2014
  • La Luce Vita: 87, Galerie Kreo, Paris, 2015
  • Dolce Vita : From the Liberty to Italian Design (1900-1940), Musée d’Orsay, Paris, 2015
  • Series Off Series, National Museum of China, Beijing,  2017
  • Modern Living: Giò Ponti and the 20th Century Aesthetics of Design, Georgia Museum of Art, 2017
  • Tutti Ponti, Musée des Arts décoratifs de Paris, 2018-2019
  • Utopia, Tornabuoni Art, Paris, 2019
  • Déjà-Vu: le Design dans notre Quotidien, MAMC Saint-Étienne, Saint-Priest-en-Jarez, 2021
  • Studiolo Lounge #2, Studiolo, Milan, 2022
  • FontanaArt. House of Glass, Le Stanze del Vetro, Venise, 2022

MUSÉES

  • Musée des Beaux-Arts de Houston
  • Brooklyn Museum, New York
  • Musée international de la céramique de Faenza
  • Musée des Arts Décoratifs, Paris
  • Centre Georges Pompidou, Paris

FONDATIONS

  • Lerici Foundation
  • Giò Ponti Foundation

Principaux ouvrages sur Giò Ponti

  • Sophie Bouilhet-Dumas, Dominique Forest, Salvatore Licitra, Giò Ponti, archi-designer, Paris, MAD, 2018
  • Germano Celant, Espressioni di Giò Ponti, Milan Mondadori Electa, 2011
  • Charlotte Fiell et Peter Fiell, Design of the 20th century, Taschen, 1999
  • Fulvio Irace, Giò Ponti a Stoccolma. L’Istituto italiano di cultura “C.M. Lerici », Electa, 2007
  • Ugo La Pietra, Giò Ponti. L’arte si innamora dell’industria, Rizzoli, 2009
  • Michele Porcu et Attilio Stocchi, Giò Ponti : tre ville inventate. Planchart, Arreaza, Nemazee, Abitare Segesta, 2003
  • Loris Manna, Giò Ponti. Le Maioliche, Biblioteca di via Senato, 2000
  • Marco Rmanelli, Giò Ponti : a world, Design Museum avec Arbitare Segesta, 2002

Expertise et Estimation des œuvres de Giò Ponti

Certaines œuvres de Giò Ponti sont très demandées sur le marché de l’art et peuvent se vendre à des prix importants. N’hésitez pas à contacter nos experts dans le cadre d’une expertise ou à consulter notre page dédiée à la cote des œuvres de Giò Ponti afin d’établir une estimation de votre pièce.

Eugène PRINTZ

Eugène Printz est né en juin 1889 à Paris et décédé en 1948. Fils d’un ébéniste, il ne reçoit pas de formation académique mais se forme dans l’atelier de son père où il copie des meubles anciens. À partir de 1920, l’artiste débute ses recherches sur le mobilier moderne et en 1925, il expose ses premières œuvres personnelles. Eugène Printz participe à de nombreux salons dont le Salon des artistes décorateurs, le Salon d’Automne ou encore le Salon des Tuileries. Son succès lui a permis de bénéficier d’une clientèle institutionnelle avec la Ville de Paris mais également une clientèle étrangère, principalement basée au Royaume Uni, en Amérique du Nord et au Mexique.

Un ébéniste talentueux

Depuis toujours, Eugène Printz a cultivé sa passion pour les meubles en visitant les musées et en s’imprégnant des œuvres de ses aînés. Grâce à cette exposition au travail de grands maîtres et à ses années d’expérience dans l’atelier de son père, il devient un parfait technicien de l’ébénisterie. Printz a su apporter sa touche personnelle à ce métier en considérant les meubles comme des objets de luxe. De ce fait, il utilise pour leur fabrication des matériaux nobles comme les bois exotiques les plus rares comme le bois de palmier ou encore le bois de sycomore qu’il agrémente de bronze doré. Les volumes d’Eugène Printz sont particulièrement élégants, car l’artiste s’est souvent plu à prévoir les aménagements intérieurs dans le moindre détail.

Une carrière très riche

En plus de cette activité d’ébéniste, Eugène Printz a développé un attrait particulier pour les luminaires, les torchères et l’éclairage indirect, ce qui l’a mené à travailler pour Albert Marquet ou encore Jean-Louis Jouvet. En tant que décorateur, il a également eu l’opportunité de concevoir et de décorer les appartements privés de la princesse de la Tour d’Auvergne. Comme pour ses meubles, les luxueux objets et luminaires d’Eugène Printz étaient fabriqués par des artisans spécialisés et reconnus. C’est aussi grâce de ce travail de qualité que Printz tient sa renommée.

Œuvres d’Eugène Printz

MOBILIER

  • Commode, 85 x 111,7 x 35,5 cm, 1927
  • Buffet asymétrique, 87 x 228,6 x 44,4 cm, 1928
  • Table-Bibliothèque, 60,3 x 69,8 x 69,8 cm, 1928
  • Table pliante, 60,4 x 60,4 x 34,3 cm, 1928
  • Vitrines, 99,5 x 200 x 30,3 cm, 1930
  • Meuble bibliothèque, 110 x 260 x 41,5 cm, 1930
  • Bureau, 72,4 x 146,1 x 67,6 cm, 1932
  • Table de salle à manger, 74 x 190 x105,5 cm, 1935
  • Table d’appoint, 54,5 x 109,5 x 36 cm, 1937
  • Petite armoire, 139 x 92 x 37 cm, 1940/45
  • Enfilade, 100 x 250,5 x 43 cm, 1942/46
  • Bureau plat ministre, 75 x 180 x 79,7 cm
  • Grande table-console, 75,5 x 220,5 x 75 cm

LUMINAIRE

  • Appliques, 36,1 x 21,3 x 11,4 cm, 1927
  • Paire de lampes de table, 26,5 cm, 1930
  • Lampes de forme octogonale, 27 cm, 1930
  • Appliques murales à trois volets orientables, 37 x 20 x 10 cm, 1930/40
  • Couronne lumineuse, grand modèle, 95 x 152 cm, 1934
  • Lampadaires, 213 cm, 1935
  • Lustre, 65,5 x 73 cm, 1935
  • Lampadaire à fût cylindrique surmonté d’une large vasque évasée, 177 x 48 cm, 1935/37
  • Floor Lamp, 181,5 cm, 1937
  • Lampe à double réflexion, 71 x 50 cm
  • Lampadaire de parquet, 178 x 53 cm
  • Suite de suspensions, 14 x 40 cm

OBJETS

  • Miroir, 73 x 55 cm, 1930
  • Boîte avec couvercle, 10,7 x 24,7 x 13,9 cm, 1930
  • Cadre de photographie, 17,5 x 16,5 x 11,5 cm, 1930
  • Porte-plume, 5 x 50,8 x 13 cm, 1934
  • Poignées de meuble, poignée de porte à décor cranté, 1935
  • Console à étagères, 90 x 120 x 27 cm, 1936
  • Paravent à trois feuilles pleines, 160 cm
  • Cadres à cornière saillante, 101 x 74 cm
  • Cadre à double cornière saillante, 114,5 x 54,5 cm
  • Ensemble d’éléments de décoration à deux portes articulées, 202,5 x 295 cm

Eugène Printz, un artiste exposé surtout en France

EXPOSITIONS

  • Exposition internationale des Arts Décoratifs, Paris, 1920
  • Exposition internationale des arts décoratifs et des industries modernes, Paris, 1925
  • Exposition internationale des arts et des techniques appliquées à la vie moderne, Paris, 1937
  • HOME (very) SWEET HOME, Thaddaeus Ropac, Paris, 2014

MUSÉES

  • Musée des Arts décoratifs, Paris
  • Musée des Arts modernes, Paris

Les principaux ouvrages sur Eugène Printz

  • Guy Bujon, Jean-Jacques Dutko, E. Printz, Éditions du Regard, 1986
  • Klaus Friedrich, Eugène Printz: Möbel, 1927-1946, Köln, Galerie Claude, 2005

Expertise et Estimation des œuvres d’Eugène Printz 

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Armand-Albert RATEAU

Armand-Albert Rateau est né en 1882 à Paris et décédé en 1938 à l’âge de 56 ans. Après une formation à l’École Boulle à Paris où il se familiarise avec la sculpture sur bois, le jeune homme débute une carrière de dessinateur chez Georges Hoentschel. Fort de ses différentes expériences, Rateau s’installe à son compte dans son hôtel particulier et crée une entreprise qui ne s’adresse qu’à un petit groupe de clients fortunés. Très rapidement, son travail rencontre un immense succès et il devient une figure emblématique du mouvement Art Déco qui est alors en vogue. Armand-Albert Rateau reçoit ainsi plusieurs commandes pour des bureaux du gouvernement français, des ambassades étrangères et d’entreprises de renom comme Tiffany & Co.

Un intérêt important pour l’Antiquité

C’est au cours d’un voyage réalisé en 1914 avec un groupe d’amis qu’Armand-Albert Rateau se découvre une passion pour l’Antiquité. Ils découvrent notamment des fresques sur des sites de fouilles archéologiques du XVIIIe siècle à Pompéi et des meubles anciens au musée de Naples. S’inspirant de cet univers, Armand-Albert Rateau a produit bon nombre de meubles en bronze et en bois sculpté en recréant des détails de l’époque. Il sera d’ailleurs sollicité par Florence et George Blumenthal pour réaliser la décoration et l’ameublement intérieur d’une partie de leur hôtel particulier à New York. Certaines des commandes passées à Armand-Albert Rateau impliquaient également la restauration de meubles.

Le style Armand-Albert Rateau

La carrière d’Armand-Albert Rateau est marquée dans les années 1920 par son étroite collaboration avec Jeanne Lanvin. Durant cette période, le designer fait évoluer sa formule artistique et s’emploie à associer des styles à la fois modernes et antiques. On retrouve également dans certains de ses croquis des échos aux ornements de jardins conçus par Beatrix Farrand. Le public est alors très enthousiaste pour l’esthétique d’Armand-Albert Rateau dont la carrière connaît une apogée dans les années 1920-1930. 

Œuvres d’Armand Rateau

MOBILIER

  • Lutrin, 76,2 x 59,6 x 29,9 cm, 1915
  • Fauteuil, modèle no. 1793, 90,4 x 62,8 x 50,2 cm, 1919/20
  • Coiffeuse, 141 x 90 x 45 cm, 1920
  • Guéridon ou table de travail à volet, 80 x 40 cm, 1920
  • Table basse aux faisans, 33 x 87 x 38,5 cm, 1920/22
  • Jardinière, entrelacs de rinceaux et marguerites, 72 x 94 x 34 cm, 1920/25
  • Lit de repos ajustable, 93 x 168 x 62 cm, 1921/25
  • Guéridon, 79,5 x 43 cm, 1922
  • Table basse aux oiseaux, 33,5 x 102 x 49,5 cm, 1924
  • Chevalet, 188 x 70,5 x 39 cm, 1925

OBJETS

  • Porte-savons muraux, 12,5 x 9 cm, 1919/20
  • Cendrier Papillon, 10,5 x 20,5 cm, 1920
  • Paravent à trois panneaux, 276,5 cm, 1920
  • Porte-torchère, 108 cm, 1920/22
  • Crochets de salle de bain, 7,5 x 10 x 5 cm, 1920/22
  • Calendrier perpétuel, 32,5 cm, 1925
  • Brûle parfum, 19,8 x 18 cm, 1925
  • Miroir, 31,8 x 13,3 x 1,9 cm, 1925
  • Porte serviette pour Jeanne Lanvin, 9,5 x 74,9 x 10,8 cm, 1925
  • Chenets, 15,2 x 36,2 x 33,7 cm, 1929
  • Panneaux à décor de végétation, 255 cm
  • Coupe Fennecs et papillons, 10,5 x 20,3 cm

LUMINAIRES

  • Lampe de table, 45,5 cm, 1919/20
  • Chandelier, 80 x 34 cm, 1920
  • Appliques Col de cygne, 36,8 x 14 x 22 cm, 1920
  • Lampe escargots, 56 cm, 1920/25
  • Lampadaire aux oiseaux, 187,5 x 54 cm, 1921/25
  • Torchère, modèle no. 1318, 168,2 cm, 1922
  • Suspension, 70 cm, 1925
  • Appliques aux papillons, 22 x 15 x 25 cm, 1928
  • Palmes torchères, 169,5 cm, 1934/37

Armand-Albert Rateau, un artiste très réputé

EXPOSITIONS

  • A Century of Design, Part I: 1900-1925, The Metropolitan Museum of Art, New York, 1999-2000
  • Art Deco Paris, The Metropolitan Museum of Art, New York, 2004-2005
  • Classic/Fantastic: Selections from the Modern Design Collection, The Metropolitan Museum of Art, New York, 2007-2009
  • Masterpieces of French Art Deco, The Metropolitan Museum of Art, New York, 2009-2011
  • Metropolitan Vanities: The History of the Dressing Table, The Metropolitan Museum of Art, New York, 2013-2014
  • Design & Photographs Highlights Exhibition, Philips London, Londres, 2017

MUSÉE

  • Musée des Arts Décoratifs, Paris

Principaux ouvrages sur Armand Rateau

  • Hélène Guène-Loyer, Décoration et haute couture : Armand-Albert Rateau pour Jeanne Lanvin, Les arts Décoratifs, 2006
  • Franck Olivier-Vial et François Rateau : Armand-Albert Rateau, Éditions de l’Amateur, 1992
  • Patrick Mauriès, Armand-Albert Rateau la beauté farouche, Maison et Jardin, 1993

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