Vous souhaitez connaître la valeur d’une œuvre de Fernand Léger ? Vous trouverez dans cette page quelques créations de l’artiste, sa cote ainsi que les derniers prix de vente de ses tableaux cubistes.
La peinture de Fernand Léger
Fernand Léger est un artiste français qui s’inscrit dans le mouvement cubiste. Après avoir suivi des cours dans diverses académies dont celle de la Grande Chaumière, l’artiste commence à prendre en notoriété et s’entoure de grandes personnalités telles que Amedeo Modigliani, Maurice Raynal ou encore Marc Chagall. Léger s’émancipe du cubisme en privilégiant les formes cylindriques et tubulaires, ce que la critique qualifie de tubisme. Il exacerbe les volumes et dynamise les formes.
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Cubisme synthétique
La renommée de Fernand Léger a commencé avec ses peintures issues du cubisme synthétique. Le cubisme synthétique se distingue du cubisme analytique par une certaine liberté de construction, le collage est introduit par l’insertion de plusieurs pièces les unes dans les autres. Comme l’intention est de faire référence à la réalité plutôt que de la représenter dans un tableau, les objets représentés sont plus réalistes. Les formes géométriques distinguent le cubisme analytique du synthétique. Les formes sont plus difficiles à reconnaître en raison de la fusion de l’espace et de l’objet et de l’homogénéité des formes. Les paysages sont remplacés par des natures mortes, et l’artiste cesse d’essayer d’imiter la nature.
Estimation et prix de vente des tableaux de Fernand Léger
Les peintures de Fernand Léger se vendent entre 45 000 et 15 millions d’euros sur le marché de l’art.
Les toiles dans le genre des impressionnistes, peintes en 1906 1907, s’estiment entre 30 000 et 50 000 euros. Léger ne s’est pas longtemps intéressé à ce courant qu’il trouvait en fin de vie. C’est en découvrant la peinture de Cézanne que lui est venu l’amour des formes et des volumes.
Les tableaux aux formes géométriques de son époque mécanique ainsi que les personnages robotiques qui la suivront sont ses œuvres les plus cotées et s’évaluent entre 300 000 et 15 millions d’euros.
Contrastes de formes
Les toiles aux “contrastes de formes” de Fernand Léger, peintes entre 1912 et 1918, s’estiment entre 700 000 à 11,5 millions d’euros. La peinture Contraste de formes (1913) a dépassé cette fourchette de prix, elle a été acquise au prix exceptionnel de 53 152 600 euros.
Fernand Léger accorde autant d’importance aux formes qu’aux couleurs. L’artiste cherche, par la composition de ses toiles, à créer un effet visuel d’ensemble auprès du regardeur.
Nous citons les toiles Nature morte à la lampe, vendue plus de 3,7 millions d’euros et La partie de cartes négociée près d’1,5 million d’euros. Ce dernier est un tableau de guerre qui exprime à la fois la protestation de Léger à l’encontre de la guerre où les hommes sont devenus des robots et à la fois son admiration pour l’esthétique des machines et la grandeur de l’homme qui les fabrique.
Époque mécanique
Les toiles de l’“époque mécanique” de Fernand Léger s’évaluent de 300 000 euros à 8 millions d’euros.
Créées entre 1918 et 1922, ces toiles mécanistes mettent en activité la lumière par des formes géométriques colorées.
Léger entreprend de montrer qu’il existe un autre “”Beau” que celui évalué par les critiques. Il observera “le Beau est partout, dans l’ordre de vos casseroles, sur le mur blanc de votre cuisine, plus peut-être que dans votre salon XVIIIe siècle ou dans les musées officiels…”
Il puise son inspiration dans la rue et ses devantures comme dans ses tableaux L’Usine ou Motif pour le moteur apprécié plus d’1,8 million d’euros, La Gare, négocié autour de 2 millions d’euros et La Ville, échangé près de 4,5 millions d’euros.
Personnage robotique
Le prix d’une peinture de Fernand Léger représentant un personnage robotique se négocie entre 440 000 et plus de 14 millions d’euros.
Ces personnages, peints entre 1919 et 1922, mettent en scène des corps arrondis qui semblent construits comme des machines dans des décors très géométriques.
La toile Paysage animé, acquise près d’1 million d’euros, établit une relation entre le personnage et les formes géométriques créés par l’homme (maison, route, etc).
Les femmes sont représentées au foyer et avec des formes arrondies, des vases cylindriques, des fruits, etc. Le tableau Les trois femmes au bouquet s’est négocié près de 9,5 millions d’euros.
Les personnages féminins de la toile Le Grand Déjeuner décrivent la société moderne par la forme de leurs corps qui semblent sculptés par des machines. Elle a atteint le prix exceptionnel de 14 313 966 euros.
Purisme
Les tableaux puristes de Fernand Léger s’évaluent entre 300 000 et 4 millions d’euros.
Réalisés entre 1920 et 1925, ce sont pour l’essentiel des natures mortes aux teintes douces : des bouteilles, des vases, des tasses, des verres de bistrot, etc.
Nous citons les toiles Nature morte (Le verre) vendue un peu plus d’1,2 million d’euros et Les pommes, appréciée 1 412 360 euros.
Pop Art
Les toiles Pop Art de Léger, peintes dans les années 30, s’estiment entre 70 000 et 3 millions d’euros.
L’artiste souhaite démontrer que n’importe quel objet est possiblement une œuvre d’art. Dans son tableau La Joconde aux clés, vendu 163 485 euros dans son premier état, il crée un contraste entre les objets : le trousseau de clefs, la joconde (qu’il considère comme “objet”) et une boîte de sardines.
New York
Le prix d’une toile de Léger réalisée durant son séjour à New York, entre 1940 et 1946, s’échelonne de 130 000 à 1,5 million d’euros.
Dans ces toiles très colorées, les personnages semblent parfois en apesanteur à l’instar de Danseuse en jaune et bleu vendue 540 000 euros ou Les plongeurs en rouge et bleu négociée plus d’1,5 million d’euros.
De nouvelles formes géométriques sont représentées comme en témoigne la peinture La roue noire, négociée 266 103 euros dans son premier état.
Les années 1950 : Les loisirs, Les Constructeurs et La grande Parade
Les tableaux peints par Léger après son retour en France s’évaluent entre 100 000 et 6 millions d’euros.
Fernand Léger s’est intéressé au thème du loisir comme l’illustre Le Campeur négocié dans son premier état un peu plus de 6 millions d’euros.
Le monde ouvrier a fait l’objet de la série de tableaux “Les Constructeurs”. L’huile sur toile Constructeurs, échelle et roue s’est échangée 936 910 euros.
Léger a traité le thème du cirque durant toute sa carrière artistique. “La Grande Parade” signe l’apogée finale de son œuvre. Nous citons les toiles La petite parade, acquise plus d’1,1 million d’euros et Les quatre acrobates, appréciée 2 743 360 euros.
Comment faire estimer ou vendre un tableau de Fernand Léger ?
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