Prix des tableaux de Nicolas de Staël

Vous possédez un tableau réalisé par Nicolas de Staël et vous souhaitez en connaître la valeur? Vous trouverez dans cet article les derniers prix de vente de ses peintures. Vous distinguerez également la valeur de ses autres réalisations dans notre page dédiée à la cote des œuvres de Nicolas de Staël.

 

La peinture de Nicolas de Staël

L’œuvre peint de Nicolas de Staël s’étend sur 13 ans, de 1942 à 1955, et représente plus d’un millier de tableaux.

L’artiste passe de l’abstraction pure à un réalisme abstrait, certains critiques parleront aussi d’abstraction lyrique pour ces toiles de 1949-1950. 

À partir de 1952, De Staël peint des paysages, des natures mortes et quelques nus. On parle d’un retour au figuratif bien que De Staël ne se soit jamais reconnu dans les labels que l’on pose sur les tableaux de peintres. Il réfute la distinction entre l’abstraction et le figuratif. C’est un artiste qui se renouvelle continuellement.

Estimation et prix de vente des tableaux de Nicolas de Staël

Le prix des tableaux de Nicolas de Staël, très prisés des collectionneurs, s’échelonne de 25 000 à 9 millions d’euros. Les peintures des années 1950 bénéficient d’une cote plus élevée que ses premières peintures abstraites des années 1940.

Nous notons la vente exceptionnelle de la toile de très grand format (201 x 351,5 cm) Parc des princes (Les grands footballeurs), réalisée en 1952, qui a été acquise plus de 17 millions d’euros. Nicolas De Staël a peint de multiples tableaux sur ce sujet, inspiré par l’effet visuel des maillots des joueurs et des projecteurs sur la pelouse verte du Parc des Princes qui l’avait impressionné, comme en témoigne la toile Les Footballeurs (Parc des Princes) négociée plus de 2,7 millions d’euros.

Peinture abstraite

Les toiles abstraites de Nicolas de Staël, réalisées entre 1942 et 1950, s’estiment entre 12 000 euros et 750 000 euros.

Ces peintures affichent un style abstrait au graphisme sauvage plus que géométrique. Les Compositions très sombres des années 1943-1946 aux matières de plus en plus épaisses s’évaluent en majorité entre 25 000 et 150 000 euros. 

Deux tableaux ont été plus largement appréciés : La part du vent, vendu 430 000 euros et Astronomie-Composition, acquis 750 000 euros.

À partir de 1949, les  Compositions se simplifient et les couleurs se font plus douces mêlant des teintes de gris sobres, de jaunes, de bleus, de rouges, par couches successives travaillées au couteau. Le calme dégagé par ces toiles est déjà très apprécié à l’époque et s’échangent aujourd’hui entre 250 000 et 450 000 euros.

Paysage

Les paysages de Nicolas de Staël sont particulièrement prisés au sein du marché de l’art, ces tableaux s’échangent entre 180 000 et 3,4 millions d’euros.

C’est à partir de l’année 1952 que l’artiste va s’ouvrir pleinement aux paysages. Durant les quatre dernières années de sa vie, alors que sa peinture abstraite connaît un certain succès en France et aux États-Unis, il décide de revenir à la nature.

Le ciel et la mer deviennent ses motifs favoris avec toute une gamme de bleus, de blancs nacrés, de gris argent et des nuages effilochés au couteau, à l’instar de l’huile sur toile Ciel de 1953, négociée 979 209 euros.

Bon à savoir : Nicolas de Staël ne peint pas en extérieur, il y prend des notes, dessine des lignes de force et réalise des études de lumière puis il peint de mémoire dans son atelier.

Les paysages de Normandie et d’Île de France sont dans des gammes chromatiques assez tendres de bleus, de verts, de gris, à l’instar des huiles sur toiles Villerville-sur-mer, négociée 182 457 euros et Honfleur, acquise 1,3 million d’euros.

La lumière de la Méditerranée, intense et violente, donne lieu à des paysages aux couleurs plus puissantes comme en témoigne Plage à Agrigente (1954), vendue 3,4 millions d’euros et La Ciotat (1952), acquise pour plus de 3,2 millions d’euros. Le tableau Le Fort Carré à Antibes (1955), acheté 350 000 euros, est peint dans des couleurs plus douces mais avec tout autant de lumière.

Nature morte

Les natures mortes de Nicolas de Staël s’échangent entre 220 000 et 7,2 millions d’euros.

Ce sont des peintures souvent très colorées à l’instar des huiles Fruits (Nature morte, poires, fond gris), vendue 560 000 euros ou Nature Morte au Fond Jaune, négociée 990 847 euros.

De Staël est connu pour ses séries de fleurs et de bouteilles comme ses Bouteilles aux couleurs bleues et grises, sur fond rouge, vert et ocre, toile vendue plus de 4,4 millions d’euros.

Beaucoup de natures mortes ont été peintes en 1954 et 1955 dans son atelier à Antibes, faisant quelque part écho à Braque et à Matisse comme ses Poires sur une assiette rose, tableau négocié 460 000 euros.

Nu

Nicolas de Staël a réalisé des nus et des figures féminines entre 1951 et 1955. Peu présents sur le marché de l’art, la composition de ces peintures reprennent certains éléments de sa période d’abstraction. Un Nu debout datant de 1955 s’est vendu près de 9 millions d’euros.

Comment faire estimer ou vendre un tableau de Nicolas de Staël ?

Les équipes de Barnie’s vous proposent une estimation de vos tableaux réalisées par Nicolas de Staël et s’engagent à vous transmettre une offre d’achat au prix du marché (sans obligation de vente). Pour recevoir votre offre d’achat, il vous suffit de renseigner le formulaire en y joignant des photographies de votre ou de vos pièce(s).