Prix des meubles de Jean Dunand

Vous possédez du mobilier réalisé par Jean Dunand et vous cherchez à en connaître la valeur ? Vous trouverez dans cet article les derniers prix de vente de ses pièces de mobilier. Vous distinguerez également la valeur de ses autres réalisations dans notre page dédiée à l’estimation des œuvres de Jean Dunand.

Estimation et prix de vente du mobilier de Jean Dunand

Jean Dunand est particulièrement connu grâce à ses laques, devenues des objets emblématiques du mouvement Art Déco.

Ses meubles les plus cotés sont souvent ceux laqués.

Le prix d’un meuble réalisé par Jean Dunand débute en moyenne autour de 500 euros et peut grimper jusqu’à plus de 40 000 euros, en moyenne.

Certaines pièces de mobilier atteignent des niveaux records de prix de vente, tel Gueridon (c.1930), vendu pour 360 000 euros (contre une estimation maximale de 240 000 euros), ou encore An Occasional Table (1923), acquise pour 380 000 euros ; une des ventes records pour le mobilier de Jean Dunand.

Tables

Les tables basses de Jean Dunand sont vendues en moyenne entre 4 000 et plus de 100 000 euros, pour celles rectangulaires, en bois laqué, datées de 1925.

La très grande majorité de ses tables sont rectangulaires à pieds droits, mais certaines sont circulaires à deux plateaux. Rares sont celles qui présentent un décor (Table basse, décor de poissons, c.1925, 30 000 euros).

Les tables gigognes et tables d’appoint de Jean Dunand sont achetées en moyenne entre 5 000 et plus de 150 000 euros, selon la technique employée (l’association de la laque et de la coquille œuf est la plus recherchée), le nombre de tables dans le cas des ensembles gigognes.

Les tables d’appoint peuvent se confondre avec la catégorie des tables basses (Side Table, c.1925, 90 000 euros), auxquelles elles empruntent une forme rectangulaire sobre et des pieds droits (Side Tables, c.1925, 32 000 euros).

Généralement, elles sont vendues par paire et sont plus hautes qu’une table basse (Pair of side tables, c.1925, 31 000 euros). La courbure de leurs pieds peut marquer cette différence. On parle aussi de sellette à double plateau.

À noter que les reliefs de Jean Dunand, parfois catégorisés sans ses sculptures, étaient incorporés au mobilier (et pas seulement aux murs, comme des décors monumentaux), la séparation entre plateau et structure en bois ayant pu être le fruit d’une spéculation. On en veut pour preuve Table au panneau « La conquête du cheval » (c.1935).

Chaises & fauteuils

Les chaises de Jean Dunand sont vendues en moyenne entre 1 800 et 10 000 euros. Une vente record à 50 000 euros pour une Suite de six chaises à large et haut dossier (c.1928/30), qui s’explique par la préservation de l’ensemble des chaises d’origine.

Les fauteuils de Jean Dunand sont estimés en moyenne entre 80 000 et 200 000 euros. Une vente record à 500 000 euros pour une paire de Fauteuils (c.1925).

Plus rare, la présence sur le marché d’un Canapé (1936/39) estimé entre 80 000 et 120 000 euros, mais qui est resté invendu. Les chaises et les fauteuils ne figurent d’ailleurs pas parmi les pièces de mobilier de Jean Dunand les plus recherchées ; ce qui explique les nombreux invendus.

Paravents

Les paravents de Jean Dunand sont estimés en moyenne entre 15 000 et 100 000 euros. Ils sont généralement laqués, parfois décorés (Spatules-yvan panel screens, c.1930, vendu 32 000 euros) ou sobres (Paire de paravents à trois feuilles, c.1930-1940, 48 000 euros).

Le motif animal est bien souvent présent, comme dans Biches dans un sous-bois (paravent à 6 feuilles) (c.1926), vendu 17 000 euros.

À noter que plus le nombre de feuilles (ou panneaux) est important, plus l’estimation est susceptible d’être élevée. Ceci explique la vente record du Grand paravent à 12 feuilles à décor de vol de canards colverts sur fond de roseaux et herbacés, pour 300 000 euros.

Bars

Les bars de Jean Dunand sont rares sur le marché des ventes publiques, ce qui rend les estimations particulièrement difficiles. Les quelques bars passés aux enchères ont été achetés dans une fourchette de 45 000 à 100 000 euros, en moyenne.

Les rares exemplaires datent tous d’une année précise, 1928. Ils sont dépliables, grâce à leurs deux caissons latéraux (d’où la mention fréquente « bar d’appartement »), présentent un décor de poissons exotiques et fonds marins, et sont laqués (la laque étant associée à de la coquille d’œuf, comme pour certains de ses vases).

Meubles à jeux

Les tables à jeux sont vendues en moyenne entre 7 000 et 20 000 euros : la Table à jeux créée pour le paquebot Normandie, salon des premières classes a ainsi été acquise 10 000 euros.

Cette dernière rappelle que ces tables étaient notamment destinées à meubler les paquebots emblématiques de l’Art Déco.

À noter que si les tables de jeu seules se vendent bien, les ensembles de tables de jeu et chaises sont beaucoup plus difficiles à vendre (d’où les nombreux invendus pour cette catégorie).

Or, il s’agit des seuls ensembles préservés, ce qui explique leurs estimations parfois très élevées (de l’ordre de quelques millions), à l’image de la Table à jeux et ses fauteuils pour Madeleine Vionnet (1929/30). Une exception tout de même : la vente à un prix plus raisonnable de Game table suite from a New York interior by Thierry Despont : chess table, 4 chairs (1914) pour 10 000 euros.

Mobilier de chambre

Le mobilier de chambre par Jean Dunand réunit des pièces diverses, comme A Bed « Aux Nénuphars » (1932), adjugé 123 000 euros, un Cabinet (c.1925), 80 000 euros, une Table de chevet (16 000 euros), une Table haute formant table à écrire de forme chinoise (6 000 euros).

Les commodes de Jean Dunand sont vendues entre 20 000 et plus de 200 000 euros, en moyenne, selon leurs dimensions. Une Commode à abbattant (1926) s’est ainsi vendue à 78 000 euros, pour des dimensions de 76,5 x 125 x 48 cm.

Bois laqué

Les meubles laqués de Jean Dunand sont vendus en moyenne entre 5 000 et plus de 200 000 euros, toutes catégories de mobilier confondues.

Les prix sont plus susceptibles de s’envoler si cette technique est utilisée (d’autant plus si elle est associée à de la coquille d’œuf, une des signatures de l’artiste), ce qui explique de très nombreuses ventes records figurent des meubles laqués.

À noter que les pièces insolites, inhabituelles dans la production de Jean Dunand, mais en bois laqué, sont tout particulièrement appréciées des acheteurs, à l’image de la vente du Grand Piano (c.1935) pour 120 000 euros, ou encore du Radio Cabinet (c.1930) pour 215 000 euros.

Estampille utilisée par Jean Dunand

Il est important de savoir que Jean Dunand signait le plus souvent : « JEAN DUNAND » (en lettres majuscules, parfois accompagné de « 72 RUE HALLE PARIS »). N’hésitez pas à faire appel à nos experts qui seront à même d’authentifier sa signature.

Comment faire estimer ou vendre un meuble de Jean Dunand ?

Les équipes de Barnie’s vous proposent une estimation de vos meubles réalisés par Jean Dunand et s’engagent à vous transmettre une offre d’achat au prix du marché (sans obligation de vente). Pour recevoir votre offre d’achat, il vous suffit de renseigner le formulaire en y joignant des photographies de votre ou de vos pièce(s).